Journal C'est à dire 235 - Septembre 2017

V A L D E M O R T E A U

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Le Bélieu Garantie 100 % bio Organisé par l’association Fleur de Terre, le marché bio festif du Bélieu a réuni producteurs, consommateurs et associations de l’économie circulaire. Une belle palet- te de saveurs locales.

Morteau Le savoir-faire mortuacien essaime

Clerval. Son parcours relève lui aussi d’une reconversion du tra- vail intérimaire vers la culture bio. Il complète sa production en cueillant des plantes et fruits sauvages : ail des ours, sureau, millepertuis, cèpes… “La vente sur les marchés est assez com- pliquée car, à la différence du maraîchage, on n’est pas sur des produits de première nécessité. J’ai quelques dépôts comme à la ferme d’Uzel ou chez un bou- cher à Chazot. J’essaie aussi de distribuer sur des sites loca- vores.” Au marché bio festif du Bélieu, on trouve aussi d’autres pro- duits issus de l’agriculture bio- logique : pains, biscuits, miel, tisanes, fromages… De quoi réjouir Sylvie Pierrot, la pré- sidente de l’association Fleur de Terre. “Des associations dont certaines font partie du collec- tif Sensibilisation à L’Environ- nement du Val de Morteau et ses Environs sont invitées à tenir un stand. Les personnes peuvent ainsi se renseigner et échanger sur différents thèmes : la res- tauration de murs et murgers, Artisans du Monde, le Systè- me d’échange local. On prépare également un repas entièrement bio. Il y a une exposition et une discussion avec un photographe animalier, des balades contées. La préparation de ce marché est très enrichissante dans le sens où elle génère beaucoup de convi- vialité.” Plus qu’un rendez-vous ali- mentaire, le bio, c’est aussi un art de vivre. n F.C.

D epuis le 6 septembre, les couleurs du cho- colatier mortuacien Thomas Laresche brillent ailleurs qu’à Morteau. Un deuxiè- me magasin Thomas Laresche a en effet ouvert ses portes, toujours sur la zone frontalière, mais dans le secteur de Genève cette fois-ci. L’op- portunité de créer un nouveau magasin là-bas s’est présentée il y a quelques mois. “Comme on est déjà situé en zone frontalière, on a mainte- nant une bonne connaissance des clientèles des deux pays. Un investisseur qui créait un centre commercial d’une trentaine de cellules commerciales à Ferney-Voltaire cherchait des Deux enseignes réputées de Morteau s’installent à la frontière suisse, côté Genève. Parmi eux, le chocolatier Tho- mas Laresche qui vient d’ouvrir bou- tique à Ferney-Voltaire. Un magasin de près de 60 m 2 a donc ouvert ses portes dans cette ville frontalière située à quelques centaines de mètres seulement de la frontière suisse. Le potentiel semble donc énorme. “On a recruté trois personnes pour s’occuper de ce nouveau magasin” ajoute Thomas Laresche. Le démarrage de cette seconde boutique est pro- metteur. “La clientèle suisse est dans une autre proportion qu’ici à Morteau. Le type de clientè- le est différent. Nous avons déjà été sollicités par un club d’amateurs de chocolat qui a prévu de venir régulièrement. Le fait que Genève soit une ville internationale se ressent. On est sur la même frontière, mais dans des environnements diffé- Le démarrage de ce second magasin est prometteur. candidats à l’installation. La singularité de ce pro- jet qui accordait une belle place à l’esthétique m’a plu, j’ai donc décidé de m’ins- taller là-bas” raconte le jeu- ne entrepreneur de 30 ans.

U ne douzaine de produc- teurs s’était donné ren- dez-vous le 16 septembre dernier sur la place du villa- ge. Comme toujours, le stand des fruits et légumes, en l’oc- currence celui du jardin des Érauges à Guyans-Vennes atti- rait l’œil et surtout le chaland. Côtes de bettes, poivrons, carottes, salades, poireaux, courges, betteraves, oignons, piments, œufs… bon appétit. Juste à côté, Didier Michaud l’un des trois producteurs de porc bio du Doubs explique qu’on peut aussi s’en sortir en engrais-

sant 80 porcs par an. Installé dans le bio depuis 31 ans, il a longtemps vécu d’un élevage de chèvres et des fro- mages qui vont avec avant de s’orienter dans l’élevage porcin. “Les chèvres, c’est très prenant. J’avais envie de m’investir dif- féremment. La crise de la vache folle a donné un nouvel élan à la viande bio.” En face de lui, Kevin Goypi- ron propose tout un assortiment de plantes médicinales, aro- matiques et de boissons à base de petits fruits qu’il récolte sur son exploitation à Fontaine-les-

Thomas Laresche s’est installé en 2013 à Morteau. Il vient d’ouvrir sa deuxième boutique.

rents. Le challenge sera donc de réussir à satis- faire aussi bien la clientèle de Morteau que celle de Ferney-Voltaire. L’accueil a en tout cas été très positif là-bas et les premières semaines encourageantes” se félicite Thomas Laresche. L’autre commerçant à créer une boutique à Fer- ney-Voltaire est la parfumerie Anne-Charlot- te. Préférant rester discret, son gérant Chris- tophe Petit n’a pas souhaité faire de commen- taires particuliers sur cet autre beau projet. n J.-F.H.

Même à la mi-septembre, on trouve de quoi satisfaire ses envies de fruits et légumes bio au jardin des Érauges.

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