Journal C'est à dire 235 - Septembre 2017

V A L D A H O N - P I E R R E F O N T A I N E

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Orchamps-Vennes Coupés du monde sans téléphone Six familles demeurant rue de Besançon à Orchamps- Vennes ont passé 50 jours sans téléphone ni Inter- net. Tout cela en raison d’un poteau arraché par un camion puis une erreur de coordination entre Orange et son prestataire !

enfants doivent faire des recherches sur Internet et le sui- vi médical de son fils Teddy se fait par téléphone ! “Du coup, on consulte Internet sur le télé- phone portable…mais cela a un prix. Vont-ils nous le rembour- ser ?” interroge-t-elle dépitée. La seule chose que réclament ou plutôt réclamaient, car Oran- ge nous a confirmé qu’elle remet- trait tout en place, c’est ce fameux poteau.À l’heure où nous bouclions ces lignes, tout devait rentrer dans l’ordre… n E.Ch. Joint par nos soins lundi 18 septembre, Orange déployait une de ses équipes le jour même à Orchamps- Vennes. Voici la réponse de la direction : “Orange regrette vivement la gêne occasionnée par cette longue interruption. Des erreurs de coordination entre nos services et les pres- tataires en charge de ces réta- blissements sont la cause de ce délai excessivement long. Les techniciens sont à l’œuvre pour effectuer les réparations nécessaires. Ils sont déjà inter- venus aujourd’hui (le 19 sep- tembre) et termineront demain le rétablissement de l’ensemble des clients concernés.” n Orange admet son erreur

L eur patience a des limites. Près d’un mois et demi sans téléphone ni Internet, c’est long. Très long même. “Surtout, lors- qu’au bout de la ligne, vous tom- bez à chaque fois sur une per- sonne différente qui vous deman- de de rappeler la raison de votre appel. À force d’appeler avec mon téléphone portable, ça me coû- te cher et je perds patience !”

se désole Isabelle Soulard. Leur mésaventure, les familles Querry, Poupeney, Soulard, Nouyou, Mallet, ne sont pas près de l’oublier. Tout a commencé le 1 er août. Un camion de maté- riaux venant depuis Gilley oublie d’abaisser sa grue. Il arrache de nombreux fils à Orchamps- Vennes dont ceux de La Poste et de la pharmacie, qui demeu- reront injoignables quelques

Les habitants de la rue de Besançon à Orchamps-Vennes montrent le fameux fil téléphonique coupé.

heures… Eux seront réparés assez rapidement. Mais au 26 de la route de Besançon, en plus du fil qu’il arrache, le camion fait tomber un poteau. Le début de la galère pour les habitants qui depuis cette date n’ont ni téléphone, ni Internet. La fau- te à un poteau qui n’a jamais été réinstallé ! Ils ont multiplié les appels auprès d’Orange et notamment ce fameux numéro 39 00. Fina- lement, Christine Querry et Hélène Poupeney (89 ans), ont été les premières raccordées.

C’était vendredi 15 septembre ! “On me disait qu’un technicien allait arriver demain. Puis on me rappelait pour me dire que

tine. Entre-temps, les habitants ont multiplié les appels voire les coups de gueule. Il faut dire que

deux des personnes concernées sont âgées et ont besoin d’une télé-assistance… qui ne peut fonctionner qu’avec un réseau filai- re. “Je leur ai dit que s’il arrivait quelque chose à Hélène ou Pau-

c’était dans deux jours… Je les ai har- celés. J’ai passé 2 h 41 à les joindre. Et tou- jours rien. Finalement, on a été raccordés le 15 mais c’est du pro- visoire car il manque encore le poteau. Les

Plus de téléassistance pour les personnes âgées.

lette, on porterait plainte !” dit une des riveraines. Tiffany Mal- let est elle aussi excédée : ses

voitures roulent sur le fil, qui est au sol, c’est du provisoire, donc j’attends de voir” explique Chris-

Le fil traînait sur la route.

COFORET prend soin des forêts privées du Haut-Doubs ! Créée par des propriétaires forestiers pour d’autres propriétaires, la coopérative COFORET a développé des services sur-mesure pour valoriser les forêts privées. Pour les propriétaires forestiers, c’est une gestion en confiance et en transparence de leur patrimoine.

nisent les travaux forestiers et gèrent la commercialisation des bois. La qualité du service de la coopérative tient en quelques mots : la connais- sance du terrain et des attentes des propriétaires forestiers ! Chaque ter- ritoire est différent et demande une analyse précise des arbres, du sol, du climat. C’est pourquoi chaque pro- fessionnel COFORET maîtrise les spécificités du massif forestier sur lequel il intervient. À Pontarlier, Stéphane POU- CHOULOU travaille pour COFO- RET en tant que gestionnaire de pro- priétés. Grâce à ses années d’expé- rience, il a appris à connaître et à reconnaître les petits signes qui font qu’une forêt du Haut-Doubs va bien ou a besoin d’aide pour respirer. “Par- ce que gérer durablement une forêt se compte en années, il n’est pas tou- jours facile de savoir quoi faire, quand et comment intervenir pour récolter Il analyse et étudie votre forêt. En fonction des besoins, il établit un document de gestion personnalisé. Ensuite, parce qu’il est appuyé par deux techniciens, la coopérative réa- lise les travaux forestiers nécessaires en respectant les normes de déve- loppement durable. “In fine, la coopé- rative assure la commercialisation des bois.” Et qui sait… Le bois récol- té sera peut-être votre future char- pente ? Ou le parquet de votre voi- sin ? COFORET est une coopérative proche de ses adhérents. Elle a été créée par des propriétaires pour des propriétaires. C’est là que résident de beaux bois. C’est préci- sément à cet instant que la coopérative peut apporter ses conseils” explique Sté- phane POUCHOULOU qui accompagne les proprié- taires forestiers pas à pas.

Publi-information

Dominique MAILLOT, président de COFORET Franche-Comté, réunit deux fois par an les adhérents.

sa force et sa pertinence. Dominique MAILLOT, lui-même propriétaire

et leur donner l’occasion de s’expri- mer…Ce sont autant de raisons pour lesquelles je m’investis pleinement au quotidien” dit-il. Tous les six mois, il donne d’ailleurs rendez-vous à ses adhérents pour écouter leurs avis et créer une rela- tion avec eux. De cette manière, COFORET est capable de propo- ser des services ajustés aux besoins des propriétaires du secteur. n

forestier est devenu pré- sident de la section Franche-Comté parce qu’il croit en l’efficacité du modè- le coopératif. “Regrouper les besoins pour mutualiser les coûts, fai-

d epuis plus de 40 ans, dans le Doubs, la coopérative COFORET accompagne les propriétaires dans la ges- tion de leur(s) parcelle(s)

Du plan de gestion à la commercialisation du bois.

forestière(s). Elle déploie un réseau d’experts et de techniciens qui les aide à valoriser leur patrimoine. Pour eux, les agents COFORET établis- sent un plan de gestion durable, orga-

re bénéficier à chacun de moyens adaptés, conseiller les propriétaires

RENSEIGNEMENTS :

Stéphane PoUCHoULoU COFORET - 6 rue Claude Chappe, 25300 PoNTARLiER Tél. : 03 81 39 78 14 E-mail : spouchoulou@coforet.com Rémi BLANCHET COFORET - 3 rue de Maulbronn, 25800 VALdAHoN Tél. : 03 81 65 52 39 E-mail : rblanchet@coforet.com

Stéphane POUCHOULOU connaît parfaitement les massifs forestiers du Haut-Doubs. Les propriétaires lui font confiance.

La coopérative CoFoRET sera présente à Pontarlier, à la Foire de la Saint-Luc les jeudis 12 et 26 octobre

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