Journal C'est à dire 235 - Septembre 2017

V A L D A H O N - P I E R R E F O N T A I N E

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Jeanne-Antide, une sœur devenue Sainte À Sancey, le souvenir de Jeanne-Antide Thouret est tou- jours très présent. Son héritage spirituel va bien au-delà de la basilique qui porte son nom. Deux passionnés ont sou- haité remettre au cœur de l’actualité ce destin exceptionnel qui continue à inspirer nombre d’humanistes. Belleherbe-Sancey

un autre passionné du terroir et du patrimoine. “Les témoignages que nous avons pu recueillir nous ont permis d’agrémenter l’ouvrage de multiples anecdotes qui mon- trent bien la personnalité de cette femme exceptionnelle” explique-t- il. Elle qui a donné son nom à la basilique de Sancey. Elle dont la maison natale est aujourd’hui deve- nue un véritable musée. Elle qui aujourd’hui encore compte de nom- breux amis dans le Vallon de San- cey et bien au-delà. Pourtant, cel- le “dont beaucoup de femmes dans la région portent encore le prénom, preuve de l’attachement de la popu- lation locale” n’est plus de ce monde depuis 1826. prendre en charge l’éducation de ses huit frères et sœurs. Déter- minée à épouser une vocation reli- gieuse qui la conduit chez les Filles de la Charité. “Investie aux côtés des malades en région parisien- ne, alors que la Révolution Fran- çaise arrive, elle refuse de recon- naître le clergé schismatique et doit quitter la capitale à pied pour retrouver son pays natal” détaille Jean-Marie Vivot évoquant alors l’époque de la Terreur durant laquelle “sœur Jeanne-Antide Thou- ret était cachée à La Grange près de Belleherbe et assurait clandes- tinement de nuit le ravitaillement Jeanne-Antide Thouret est née en 1765, à Sancey, au sein d’une famille d’agri- culteurs. Des gens très chrétiens. Dès 15 ans, au décès de sa mère, elle va

des prêtres réfractaires.” Après cette période trouble et un court exil en Suisse, elle ouvre une école à Besançon. “Sa vie a été tour- née vers les autres. Et pour venir en aide aux gens en souffrance, elle a recruté des religieuses, les a for- mées et mises au service de la popu- lation en créant des structures que l’on retrouve aujourd’hui encore sur quatre continents et dans une trentaine de pays” poursuivent les deux auteurs. Elle a été rappelée à Dieu en 1826. Un siècle après sa mort, on rame- na ses restes de Naples, ville où elle s’est éteinte après y avoir déve-

C ollectionneur passionné par le patrimoine local, Daniel Brand recueille patiemment photos, docu- ments et articles de journaux depuis une soixantaine d’années, notam- ment tout ce qui concerne Jeanne- Antide Thouret “car elle a pro- fondément marqué la vie des gens

d’ici” souligne-t-il. Au total, pas moins de 240 photos ont pu être récupérées ici ou là auprès d’ha- bitants qui n’ont pas hésité à les mettre à disposition de Daniel pour mener à bien son projet. Plutôt qu’un simple album, c’est un livre qui est né de ces recherches grâce à l’appui de Jean-Marie Vivot,

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loppé sa congrégation. Béa- tifiée en 1926 et canonisée en 1934, Jeanne-Antide Thouret est donc aujour- d’hui une Sainte que ce livre met en valeur tout en continuant à suivre son exemple de charité. “Tous

Un livre vendu au profit de

bonnes œuvres.

les bénéfices de ce livre seront rever- sés à la ronde de l’Espoir et à la boutique Jeanne-Antide, deux struc- tures qui viennent en aide aux per- sonnes en détresse” soulignent les deux hommes, insistant sur la seconde structure, qui, permettant de nourrir les pauvres notamment aux Antilles, aurait inspiré Coluche pour créer les Restos du Cœur. On peut se procurer le livre à la maison de la presse de Sancey, à la paroisse de Maîche ou en envoyant un mail à l’un des auteurs : jmvivot@aol.com n

D.A.

Les deux auteurs Jean-Marie Vivot et Daniel Brand.

Orchamps-Vennes Sylvain Petit veut aller encore plus haut Troisième des championnats de France, le pilote de quad oricampien part à la recherche de sponsors pour combattre à arme égale l’an prochain. Contacter Association Team quad Petit : kawastuntjunior @hotmail.fr

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U ne première avec la manière ! Sylvain Petit (21 ans) vient de terminer le cham- pionnat de France de quad - dis-

Son papa vendait des quads… Forcément, Sylvain a mis le pied à l’étrier : “J’ai commencé à l’âge de 3 ans. C’est grâce à mon père Pascal que j’en suis là. Il me suit

dépassaient. J’ai envie d’aller plus mais il faut le budget. Je vais aller le chercher” poursuit- il. Il a créé une association (Team quad Petit) dans le but de récol- ter des fonds qui lui permettront de courir l’an prochain à haut niveau avec son quad Kawa- saki 450 cm 3 . Pour ne pas perdre l’entraîne- ment, le jeune “quader” a par- ticipé au championnat de Franche-Comté qui s’est dérou- lé sur le terrain des Fins et s’ali- gnera à la finale du champion- nat de Franche-Comté à Dole, le 30 septembre. n

puté sur 9 épreuves - sur la troisième marche du podium. “Je ne savais pas où je pouvais me situer car c’était ma pre- mière année dans ce

sur toutes les courses” explique Sylvain qui a aussi transmis le virus à sa sœur Camille. Si les résultats sont là, le pilote sait plus que

Ses premiers

pas à 3 ans.

quiconque qu’il faut batailler pour boucler le budget. “Cette année, j’avais une machine moins préparée que les autres concur- rents. Je le voyais notamment lors des départs où les autres me

championnat. Je peux dire que je suis satisfait” dit-il. La semai- ne, Sylvain travaille comme mécanicien dans l’atelier de la société Petit S.A. à Orchamps- Vennes, là où tout a commencé.

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Sylvain Petit, d’Orchamps- Vennes, troisième du champion- nat de Fran- ce de quad.

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