Journal C'est à dire 235 - Septembre 2017

SPECIAL HABITAT

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Les aménagements extérieurs

SONT UN INVESTISSEMENT À PART ENTIÈRE Sur des parcelles certes de plus en plus réduites, les nou- veaux propriétaires ont hâte de se sentir chez eux tout de suite et donc d’emménager avec des espaces extérieurs terminés comme ils le souhaitent. Comme dans toutes les pièces de la maison, on vit aussi en partie à l’extérieur.

L’extérieur devient un véritable écrin aujourd’hui et on n’hésite pas à y consacrer 10 % du prix de la maison.

à une maison qui vaut 300 000 euros, les clients n’hésitent pas à investir 30 000 euros. Des chiffres qui peuvent même aller au- delà selon Jean-Noël Perrin de Décor et Jardins à Bonnétage qui confir- me la bonne santé de son secteur d’activité. Quant à la création elle- même, ce professionnel confesse insister souvent pour imposer des touches de végétal car la tendance évolue… “Les gens veulent toujours du vert autour de chez eux mais avec de moins en moins d’entretien voire même plus du tout” souligne Julien Pourchet de Créa Jardins. Aussi voit- on de plus en plus se développer la

présence de la pierre, du ballast ou du granit mais aussi du bois, du fer ou du verre. Un vaste panel de maté- riaux qui amène les professionnels à être de plus en plus inventifs. “On utilise le paillage et les écorces pour éviter les mauvaises herbes et on a aussi de plus en plus recours à de l’artificiel, pour le gazon notamment mais aussi pour certaines plantes.” Au final, le client souhaite un écrin pour sa maison et, y mettant les moyens, il veut un rendu esthétique à la hauteur de la construction. La lumière, que Jean-Noël Perrin explique installer dans 8 cas sur 10 permet même de créer une ambian- ce nocturne de plus en plus recher-

chée. “Tous ces aménagements met- tent en valeur l’habitation et ça lui donne aussi une plus-value en cas de revente.” Plus encore si le terrain a encore un petit plus… Un mur d’agrément ? C’est certes tendan- ce. Un potager ? C’est en effet deve- nu de plus en plus fréquent de vou- loir cultiver quelques légumes et aro- mates. Mais la présence d’une pis- cine est bien entendu l’élément le plus différenciant par rapport aux voisins… Les étés étant de plus en plus chauds et de plus en plus longs, c’est un marché qui lui aus- si se développe, y compris dans le Haut-Doubs. n

P our se sentir bien chez soi, on aménage donc aujourd’hui l’extérieur comme on le fait avec l’intérieur. Et pas plus qu’on a envie d’habiter au milieu des cartons, on ne souhaite laisser l’en- tourage de la maison en travaux. Alors, de plus en plus souvent dès l’installation, on fait appel à un pay- sagiste : “On crée une terrasse, par- fois un escalier et on agrémente le reste avec des minéraux ou des végétaux… Des travaux que de plus en plus de gens intègrent même

dans leur emprunt au moment de l’achat ou de la construction” note Christian Bournez des Jardins Com- tois aux Fins. C’est en effet un véritable budget qu’il faut mobiliser, selon la nature des aménagements envisagés. “On est dans un secteur où les pro- priétaires mettent les moyens. C’est aussi une façon de se différencier” poursuit-il évoquant un budget moyen qui tourne autour de 10 % de la valeur de la maison elle-même. Autrement dit, pour créer un bel écrin

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