Journal C'est à dire 235 - Septembre 2017

P L A T E A U D E M A Î C H E

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Le Russey Emmaüs : ne pas subir, toujours agir Depuis près de 40 ans, en toute discrétion, des bénévoles sont mobilisés pour collecter puis revendre ou recycler de nombreux objets aux- quels ils redonnent vie. Comme souvent aus- si aux personnes à qui les bénéfices sont rever- sés, ici ou ailleurs dans le monde.

En bref…

l Jalmalv Conférence “Le langage du corps dans la maladie d’Alz- heimer” (communication par le toucher dans les actes de la vie quotidienne), jeudi 28 septembre à 20 h 15 aux Fontenelles, sal- le “La Campagne”, 4, rue de la Campagne. Entrée et partici- pation libre et “La mort d’un tout-petit” animée par Guy Cor- dier, pédopsychiatre, lundi 9 octobre à 20 h 15 à la salle des fêtes de Maisons-du-Bois- Lièvremont. Entrée et partici- pation libre également. l B.A.F.A. L’association Familles Rurales organise des formations B.A.F.A. et B.A.F.D. pour les personnes qui souhaitent devenir anima- teur ou directeur d’accueil col- lectif de mineurs. Renseigne- ments au 03 81 88 76 84. l Service civique Un service civique étendu est une des mesures-phares de la loi du 27 janvier relative à l’égalité et à la citoyenneté. Le Centre régional d’information jeunesse de Franche-Comté organise son premier forum dédié au service civique jeudi 28 septembre de 13 h 30 à 17 h 30 au Grand Kursaal de Besançon. Renseignements au 03 81 21 16 16.

Une phrase de l’Abbé Pierre est

chère à tous ces

bénévoles : “Il ne faut pas attendre d’être parfait pour commencer

quelque chose de bien.”

N é de l’appel lan- cé par l’Abbé Pierre lors de l’hiver 54, Emmaüs est aujourd’hui une association qui n’a ces- sé de grandir. Au même rythme malheureusement que la pauvreté. Aujourd’hui, près de 300 sites en France agissent en tant que communautés, structures d’insertion ou comités d’amis comme c’est le cas au Russey. “Emmaüs est présent ici depuis 1979 et nous couvrons en plus de notre plateau les sec- teurs de Maîche et Saint- Hippolyte” précise la copré- sidente Mireille Bucher qui, avec Pascal Gay diri- ge une équipe d’une tren-

de recyclage et de déve- loppement durable. Pascal Gay ajoute : “Nous préci- sons que pour tous ces dons, nous pouvons désormais nous déplacer à domicile puisque nous avons acquis un camion.” Mais atten- tion aux abus… Emmaüs n’est pas là pour débar- rasser caves et greniers pour alimenter les déchet- teries. L’objectif principal reste la revente, d’où la nécessité de collecter des objets en bon état. “Nos bénéfices nous permettent

ensuite, après discussion et vote de notre conseil d’ad- ministration, d’aider bien sûr Emmaüs au niveau national ou international mais aussi plus localement des associations comme Manon un souffle pour la vie, le Liseron, Semons l’Es- poir, les Restos du Cœur, le Téléthon…” Pour continuer et même accroître son acti- vité, Emmaüs Le Russey recherche de nouveaux bénévoles “pour aider à aider.” n D.A.

tonnes de meubles et 20 tonnes de papier. “Cette col- lecte nous permet de géné- rer 30 000 euros de béné- fices reversés à des gens qui en ont besoin.” “Notre action consiste donc localement à récupérer des vêtements, de la vaisselle, des livres, des bibelots, des meubles, des jouets, de l’élec- troménager…” , autant d’ob- jets qui, s’ils sont en bon état, sont remis sur le mar- ché lors d’une vente orga- nisée chaque dernier same- di du mois dans leur local mis à disposition par la mairie 15, rue des Trois Sapins. “Certains vêtements sont aussi parfois conser- vés et utilisés directement comme dons, pour

Emmaüs Communauté de Montbéliard, pour les migrants à Calais Gran- de-Synthe ou encore une communauté en Ukraine” précise la responsable qui évoque également un autre pan de leur mission béné- vole, à savoir la collecte de papiers notamment qui sont recyclés “comme c’est aussi le cas des meubles ou du textile que nous ne pou- vons pas revendre.” En ce sens, Emmaüs apparaît d’ailleurs souvent comme un précurseur en matière

taine de bénévoles. “Le mouvement Emmaüs lut- te contre toutes formes d’ex- clusion depuis 70 ans. Il est à mon sens le porteur légitime des alternatives entre modes de vie envi- ronnement et questions sociales, d’où l’importance de pérenniser les contrats aidés et non de les sup- primer. L’idée que l’écono- mie circulaire, au travers d’une activité de récupé- ration, de réemploi et de vente, peut être vecteur de solidarité” poursuit-elle. Et le moins que l’on puis- se dire est que l’antenne locale est efficace avec en moyenne sur une année 40 tonnes de vêtements, 7 à 8 tonnes de textiles, 5

Contact : Les permanences sont lundi mercredi et vendredi de 14h à 17h et le samedi matin de 9h à 12 h emmaus.lerussey@orange.fr. Tél. : 03 81 43 06 14. Prochaines ventes de 9h à 16h : samedi 30 septembre, samedi 28 octobre, samedi 25 novembre (spécial jouets), samedi 16 décembre

Publi-information

Un nouveau centre auditif à Morteau

Depuis le 1 er septembre, Jean Paul Fournier, audioprothésiste diplômé, vous propose ses services pour vous aider à résoudre vos problèmes d’audition et d’acouphènes.

Jean Paul Fournier,

audioprothé- siste diplômé, sera votre interlocuteur pour répondre à

A udioprothésiste indé- pendant, installé aus- si en Suisse à La Chaux-de Fonds, Jean Paul Fournier

a fait ses études à Paris et à Besançon. Il est titulaire d’un diplôme de Bioacoustique et de Déficience Auditive de l’En- fant de la Faculté de Méde- cine de Besançon, et d’Au- diologie de la Faculté de Bor- deaux. Mais pourquoi ouvrir un centre audi- tif à Morteau ? > Marié depuis 7ans à une citoyenne Helvétique de “La T’Chaux”, mais Français ori- ginaire du massif de Jura depuis plusieurs générations, j’ai eu envie de proposer mes services aussi de ce côté de la frontière et Morteau n’est qu’20 km de chez moi ! Et que pensez-vous apporter de plus aux utilisateurs d’aides audi- tives ? > D’abord mon indépendan- ce. Certains centres auditifs sont en fait des concession- naires d’industriels. Le consommateur qui entre chez un audioprothésiste pense que le professionnel va lui pro- poser la solution la plus adap- tée à ses besoins au sein de toutes les aides auditives dis- ponibles, mais on ne lui pro- posera un matériel que d’une seule marque. Et c’est dom-

mage car pour être certain d’éprouver la meilleure satis- faction il faut disposer « du Modèle » qui vous convient le mieux. Ensuite je souhaite mettre mon expérience de plus de 30 ans au service des adultes mais aussi des enfants qui présentent des troubles auditifs. Les enfants aussi ont besoin de vos services ? > Plus rarement heureuse- ment ! Mais c’est une de mes spécialités, je m’occupe d’en- fants malentendants depuis toujours et je corresponds avec les hôpitaux universitaires de Genève, de Lausanne et de Besançon. Que faut-il penser des avancées technologiques dans les aides audi- tives ? La promesse de mieux com- prendre dans le bruit est-elle tenue aujourd’hui ? > Depuis 30 ans, j’ai entendu tellement les fabricants van- ter leurs appareils comme des miracles que je comprends que l’on mette en doute de tels discours. D’abord, si on lais- se la surdité s’installer trop longtemps sans solution, le cerveau va perdre ses capa- cités d’intégration et retrou-

toutes vos questions relatives à votre audition.

ver une meilleure compré- hension sera compliquée. C’est pour cela qu’il ne faut pas attendre pour faire un test auditif lorsque les conversa- tions sont moins nettes. Mais on peut compter désormais sur les dernières technologies pour réellement retrouver un bon confort, même dans le bruit. Peut-on essayer un équipement avant de se décider ? > C’est la règle ; nous déter- minons ensemble la meilleu- re option, nous la comman- dons et le client va pouvoir l’essayer pendant au moins 3 semaines. Si la personne est satisfaite elle gardera cette variante et nous continuerons à nous assurer périodique- ment de ses performances. Si cela ne convient pas nous cher-

cherons ensemble une autre solution. Et si la personne sou- haite ne pas poursuivre l’es- sai, c’est son droit et aucun frais ne sera facturé. Donc, l’essai est gratuit et sans enga- gement. Vous dites que vous recevez les personnes qui souffrent d’acou- phènes, peut-on vraiment soulager ces bourdonnements ou siffle- ments ? > Les connaissances concer- nant les acouphènes pro- gressent et on ne plus dire que les solutions n’existent pas. Je consacre beaucoup de temps à aider les gens qui souffrent d’acouphènes et envi-

ron 70 % des personnes se disent soulagées, quelques- uns sont même complètement guéris. Mieux entendre est-il possible pour tout le monde ? > Au 21 ° Siècle, mieux entendre est un droit. Vous permettre d’exercer ce droit est mon métier, c’est aussi ma passion. n

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