Journal C'est à dire 235 - Septembre 2017

P L A T E A U D E M A Î C H E

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Fournet-Blancheroche Martial Citras, professeur de piano L’instrument a quelque chose de majestueux, de noble. Apaisant et parfois envoûtant. Dans la vie de Mar- tial Citras, l’instrument a pris de plus en plus de place au fil de 35 années de pratique. À tel point qu’aujourd’hui, il écrit une nouvelle partition dans sa vie en faisant de cette passion son métier.

D ire que le piano repré- sente une grande part de la vie de Martial Citras n’est pas une formule en l’air. Depuis l’ado- lescence, ce noble instrument fait en effet partie intégrante de son quotidien, et plus enco- re depuis quelques mois : “J’ai vu et entendu un jour jouer une amie alors que je devais avoir une quinzaine d’années et ça m’a tout de suite plu” se souvient- il. Un intérêt qui s’est vite mué en passion, notamment après avoir rencontré Gilberte Willy à Damprichard qui va devenir pendant 15 ans son professeur et qui l’aura présenté au concours I.M.E. organisé au conservatoire de Besançon plu- sieurs fois. “J’ai aussi fait par- tie de la Philharmonique de Charquemont au trombone à coulisse” poursuit-il. Comme la lecture, au fil des

années, la musique est pour Martial une échappatoire, un moment privilégié qui dure sou- vent plusieurs heures (environ 3 heures) après son travail et bien sûr le week-end. Bien au- delà du simple passe-temps. Une passion qui va aller crescendo

teur et j’ai depuis déposé des chansons et musiques à la S.A.C.E.M.” confie-t-il. Martial Citras a donc décidé de désormais enseigner son art.

qualité essentielle, la motiva- tion.” Pour le professeur, l’essentiel est de prendre son temps. Celui d’ap- privoiser l’instrument en faisant l’acquisition des fondamentaux et prendre du plaisir. “C’est un vrai engagement que de com- mencer le piano” note-t-il avant de conclure. “C’est aussi un moyen de trouver l’apaisement et de s’ouvrir l’esprit.” Pour le plus grand bonheur personnel du musicien lui-même mais aus- si de ceux qui l’écoutent. n D.A.

et finalement provo- quer un changement de vie, non comme une rupture mais plutôt comme une simple évi- dence.

“Autant le solfège que le piano version clas- sique, contemporain ou encore moderne” précise-t-il. Un apprentissage que l’on

Un apprentissage ouvert à tous.

peut débuter à tout âge. “Dès 6 ou 7 ans, c’est tout à fait pos- sible, et j’ai des élèves qui font leurs premiers pas très tard, étant senior et avant tout, ils ont une

“Le déclic est venu le jour où un proche m’a dit que c’était peut- être le moment de vivre de cet- te passion et de ne faire que de la musique pour mon plaisir comme à titre professionnel.” Déjà connu dans le Haut-Doubs pour son talent de musicien, il l’est aussi en tant qu’auteur et compositeur. “J’ai ajouté cette corde à mon arc en pratiquant la musique assistée par ordina-

Renseignements : Martial Citras, 5 rue Bellevue 25140 Fournet-Blancheroche. Tél. : 06 43 05 64 54 ou 09 67 43 18 53. Mail : martial.pianomusic@orange.fr

Après 35 années de pratique, Martial Citras a décidé de changer de vie et d’enseigner le piano.

Charquemont Prisca Stortz joue avec le feu La jeune femme a choisi un loisir peu commun. Proche du jonglage traditionnel, sa discipline a ceci d’étonnant qu’elle se pratique avec des boules en feu placées à l’extrémité de chaînes. Impressionnant pour le public et idéal pour faire le show.

“J’ avais 18 ans quand j’ai vu quelqu’un faire ça au cours d’une soirée” se souvient Prisca Stortz. C’était il y a dix ans. La jeu- ne fille a à l’époque aussitôt cherché des renseignements sur Internet, ce qui n’a fait que confirmer son envie d’essayer elle aussi. “Je ne pratiquais pas du tout le jonglage classique ni aucune autre discipline artis- tique” se souvient-elle. Elle a donc dû partir de zéro et tout apprendre, seule, patiemment, avec pour aide dans son appren- tissage les vidéos trouvées sur le Net. “La gestuelle est proche de ce que font les pratiquants de nunchaku avec aussi des croi- sements comme avec une corde

à sauter.” Simple en apparen- ce… Sauf qu’avant de s’en- flammer, ou plutôt de mettre le feu aux balles utilisées, il faut justement maîtriser la cho- régraphie. C’est plus prudent. “En fait, j’ai commencé avec des balles de tennis tenues au bout d’une corde puis je suis pas-

bruit que font ces boules lors de la rotation.” Cette étape pas- sée, elle a pu faire une première représentation devant ses amis qui lui ont vivement conseillé d’en faire profiter un plus lar- ge public. “C’est effectivement rare, impressionnant et très entraînant.” Car en plus d’être graphiquement remarquable, la démonstration musique tient une grande pla- ce. “Contrairement à ce que beaucoup font, je ne me produis pas que sur des musiques hard ou métal mais je m’adapte tota- lement à l’événement où je me trouve. La musique peut donc entraîne les specta- teurs dans un véri- table show où la

Le show présenté par Prisca Stortz peut s’adapter à des multiples fêtes associatives ou familiales.

sée aux balles lumi- neuses pour me rap- procher du résultat final au niveau esthétique” confie Prisca qui n’a fait

“Le plus impressionnant, c’est le bruit.”

motards ou des fêtes médié- vales. Tout est possible et Pris- ca Stortz adapte son show. “Maintenant que la technique est maîtrisée, je travaille beau- coup la chorégraphie et la mise

en scène.” De quoi en mettre encore plus plein la vue aux spectateurs qui ne pourront qu’avoir devant ce beau spec- tacle des étincelles dans les yeux. n

être électro ou plus douce.” C’est d’ailleurs en ce sens qu’el- le continue à travailler afin de proposer des prestations sur un maximum d’événements pos- sibles, de la fête familiale com- me un mariage ou un anni- versaire, à un marché de Noël dans le froid de l’hiver, sans oublier des manifestations com- me des regroupements de

son premier essai avec les Bolas enflammées qu’après quatre années d’entraînement. “Je me souviens, c’était sur un parking pour ne rien avoir autour de moi et le plus impressionnant n’a pas été la chaleur mais le

En savoir plus : Des vidéos sont disponibles sur la page Facebook “Jugglerfire by Prisca”. Pour la contacter : stortzprisca@gmail.com