Journal C'est à dire 233 - Juin 2017

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Jean-Louis Perrin cède la main Gilley Le créateur de la société du même nom a trouvé un repreneur après 35 ans de bons et loyaux services. Un temps libre qui lui permettra de peaufi- ner la préparation du Tour du Doubs cycliste et d’autres événements…

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L’ été sera synonyme de grandes vacances pour Jean-Louis Perrin. Le créateur de la société du même nom spécialisée dans le chauffage et l’électricité trans- met les rênes à Nicolas Jacquet arrivé il y a un an et demi dans la société sise à Gilley. Début juillet, il reprend le flambeau avec la ferme intention de pour- suivre le travail mené par son prédécesseur. À l’heure où beaucoup d’arti- sans peinent à trouver un repre- neur, Jean-Louis Perrin est par- venu à dénicher le profil qu’il désirait. La rencontre s’est fai- te naturellement. Un peu de hasard, des compétences, et voilà comment Jean-Louis Per- rin a décidé de “lâcher” son bébé lui qui a créé la société avec deux autres associés au milieu des années quatre-vingt : “Nico- las, je l’avais rencontré en 1998 alors qu’il passait un B.E.P. J’avais remarqué ce gamin. Bien des années plus tard, nous nous sommes parlés car lui travaillait pour une société concurrente sur

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champs-Vennes a tenu à remettre les clés avec sérénité. “J’ai réglé les derniers chan- tiers… et voilà.” Les seize salariés sont bien évi- demment conservés. “C’est un beau challenge et surtout une envie qui se concrétise : celle de posséder mon entreprise. L’ap-

Son épouse Jeannine, employée administrative, fera également valoir ses droits à la retraite. Passionné de sport, le Sauget pourra décrocher de son bureau le maillot dédicacé de la médaillée olympique Florence Baverel, milieu dans lequel il continue de baigner. “Je ne vais désormais faire plus qu’une cho- se à la fois” sourit le passionné de vélo. Le 14 juillet, place au test chro- nométré cycliste de Guyans- Vennes, puis le 20 à Gilley. Le 10 septembre, il lancera le Tour du Doubs, seule épreuve de rou- te réservée aux professionnels dans le département, au départ de Morteau, avant le 17 sep- tembre l’organisation du ski- roue à Arçon puis le cyclo-cross, toujours à Arçon. Pas de quoi s’ennuyer donc… n est aussi le président du réseau Luxe and Tech, a tout de sui- te été sensible à l’initiative du syndicat mixte. “Tout ce qui peut être considéré comme une démarche d’amélioration conti- nue, qu’elle soit relative à la qua- lité, à la sécurité ou à la pro- tection de l’environnement m’in- téresse. Je n’ai donc pas hésité à franchir le pas en consentant cet investissement” note Éric Boucher. Cette opération Limitox court jusqu’à la fin de l’année pro- chaine. Plus de 80 entreprises ont déjà reçu la visite du syn- dicat mixte ou celle de la C.C.I. “Toute entreprise installée sur le territoire de l’action, quelle que soit sa taille ou son acti- vité, peut bénéficier jusqu’à 60 % de subventions de la part de l’Agence de l’eau Rhône-Médi- terranée-Corse, pour tout inves- tissement lié à la réduction des pollutions toxiques” développe Océane Contoz, chargée de mis- sion au Syndicat du Dessoubre. “Cette aide publique a accélé- ré ma prise de décision” ajou- te le dirigeant de Baron qui sou- haitait également montrer que “les industriels ne sont pas que des pollueurs. Chacun a sa part de responsabilité et si tout le monde fait un petit effort, c’est la collectivité qui en tirera les bénéfices.” n J.-F.H. Éric Boucher, dirigeant de la société Baron, devant la machine à dégraisser qui n’utilise pas de solvants chlorés.

un chantier dans le Haut-Doubs. Puis, nous nous sommes régu- lièrement eus au téléphone car nous étions distributeurs de pièces et c’était un de nos clients. Un jour, je lui ai dit : si tu viens ici, c’est pour reprendre ma boî- te” se remémore le chef d’en- treprise arrivé dans le métier sur le tard. un associé l’entreprise de chauf- fage, sanitaire et électricité. Ils sont très vite trois puis six et enfin 16 salariés. “C’est une entreprise très locale, au ser- vice des gens” relate le nouveau retraité qui a fait du pays sau- get son terrain de prédilection. Avant de partir, l’ancien capi- taine de foot de l’équipe d’Or- Au départ, Jean-Louis Perrin était représen- tant dans le milieu agricole. Il lance avec

pel du pied de Jean- Louis a été un élément déclencheur” relate le repreneur. Bonnet-Per- rin - qui ne changera

“Un beau challenge pour moi.”

pas de nom - réalise 2,6 mil- lions d’euros de chiffre d’affaires environ par an dans un contex- te économique concurrentiel. “2017 devrait être une année normale après la crise de 2008. Nous restons sur une bonne année portée par les énergies renouvelables” explique l’an- cien gérant.

Jean-Louis Perrin transmet les clés de la société à Nicolas Jacquet.

Grand’Combe-Chateleu Baron veut tendre vers le zéro pollution L’entreprise de Grand’Combe-Chateleu a adhéré à la démarche baptisée “Limitox” initiée par le Syndicat Mix- te du Dessoubre. Objectif : inciter les industriels du dépar- tement à la limiter l’utilisation de produits polluants.

D ans l’atelier, la vieille machine à dégraisser les pièces, qui fonctionnait au trichloréthylène, un produit très nocif, a laissé la place à un équipement flambant neuf. Une machine allemande dont la valeur dépasse les 100 000 euros mais qui utilise une sorte d’es- sence beaucoup moins polluante. Pour cet investissement, l’in- dustriel de Grand’Combe-Cha-

teleu recevra une aide équi- valente à 30 % du montant glo- bal, grâce aux partenaires prin- cipaux de ce projet global bap- tisé Limitox, initié par le Syn- dicat Mixte du Dessoubre avec l’appui de la Chambre de Com- merce et d’Industrie du Doubs. Éric Boucher, le dirigeant de cette P.M.E. spécialisée dans les microcomposants pour l’in- dustrie du luxe notamment, qui