Journal C'est à dire 233 - Juin 2017

V A L D E M O R T E A U

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La petite pépite du bad Villers-le-Lac La jeune Marie Cesari, 12 ans, a été sacrée championne de France benjamine de badminton le mois dernier. Le premier titre en individuel dans cette catégorie d’âge pour le badminton Val de Morteau, un club révélateur de talents.

Tatranova qui elle, s’est his- sée jusqu’en quart de finale à ces mêmes championnats de France et avec laquelle elle est désormais sélectionnée en équi- pe de France. Pour continuer à progresser, Marie Cesari se don- ne les moyens. “Je m’entraîne le lundi soir, le mardi soir, le jeu- di et le vendredi, et régulière- ment le mercredi” indique la jeu- ne championne. Cet été, elle sui- vra un stage en Allemagne où elle disputera un tournoi.

U n peu timide, c’est normal à son âge, et tout à fait zen la peti- te Marie Cesari. Son

disposer de suffisamment de créneaux horaires dans les gym- nases de Morteau et de Villers- le-Lac. Avec une équipe senior en Nationale 3, le B.V.M. fait partie des meilleurs clubs de la région et rivalise sans rougir avec les clubs des plus grandes villes. Pour Marie, qui souhaiterait “continuer la bad pour deve-

nir professionnelle” avoue-t-elle, les marges de progression sont encore prometteuses. La rigueur des entraînements qu’elle doit suivre ne l’empêche pas pour autant de s’adonner à son autre passion sportive qu’elle pratique en parallèle : le foot féminin. Un vrai petit phénomène cet- te Marie Cesari ! n J.-F.H. Guyans-Vennes, Les Perce-Nei- ge à Bonnétage, Mon Plaisir à Chamesol, le Gey et le Quesa- ko à Maîche, le Sire de Joux à Montbenoît, Espace Morteau, Le Chaudron, le Bas d’ville à Morteau, le Dakota, le Chêne et le restaurant Barrey à Orchamps-Vennes, la Source du Val à Pierrefontaine-les-Varans, le Moderne à Valdahon et l’hô- tel-restaurant Les Cygnes et l’Absinthe à Villers-le-Lac par- ticipent tous à l’opération. La prochaine fois que vous allez manger à une de ces adresses, n’hésitez plus à demander votre “Gourmet bag” : un geste deve- nu éco-citoyen. Restaurateur à Bief, dans la val- lée du Doubs, Pascal Jacquet a immédiatement adhéré au concept. “À L’Auberge Fleurie, nous touchons notamment une grosse clientèle de retraités qui n’arrivent pas toujours à ter- miner leurs plats. Ils sont ravis quand on leur apprend qu’ils peuvent remporter leurs restes pour ensuite les réchauffer au micro-ondes le soir ou le len- demain. Cela fait aussi partie d’une démarche globale et volon- taire qui participe à la sauve- garde de l’environnement” note le patron de ce restaurant, séduit par le concept “Gourmet bag”. Comme lui, ils sont donc une centaine, répartis sur le terri- toire départemental à avoir com- pris que gourmandise et déve- loppement durable sont deux notions compatibles. n J.-F.H. Pour découvrir les restaurants partenaires, rendez-vous sur preval.fr et sur sybert.fr

titre de championne de France de bad- minton fraîchement acquis ne lui monte pas à la tête, même si on sent, chez elle, une vraie volonté d’al- ler encore plus loin

Avec sa politique de formation ambitieu- se, le Badminton Val de Morteau permet ainsi à plus de 200 jeunes de découvrir ce sport de raquettes. Pour ces jeunes, le

Elle souhaiterait “continuer pour devenir professionnelle.”

dans ce sport exigeant et phy- sique pour lequel elle s’entraî- ne jusqu’à 8 heures par semai- ne. Fin mai, en région pari- sienne, la jeune Villérienne a décroché le Graal national, un titre de championne de France individuelle dans sa catégorie, les benjamins. Il faut dire que la jeune fille qui a commencé ce sport il y a 5 ans baigne dans un environnement plutôt pro- pice, avec des parents, un oncle et une tante qui font partie des piliers du club né à Villers-le- Lac. Son entraîneur, Natacha Tatranova, est également une référence en la matière avec un titre de championne de France vétéran décroché il y a trois ans. Marie est également tirée vers le haut grâce aux autres joueurs du club plus expérimentés, à l’image de la minime Anya

plus compliqué est parfois de composer avec la scolarité et de

Restauration Le “Gourmet bag”, pour ne plus gaspiller Une centaine de restaurateurs adhère au concept du “Gourmet bag” lancé par Préval et le Sybert. L’initiati- ve a été présentée le 9 juin dernier par les partenaires.

C ombien d’assiettes repartent en cuisine alors qu’elles ne sont pas terminées ? Dans nos sociétés “modernes” de consommation, personne ne s’offusque quand un convive ne termine pas son assiette et au contraire, dans un restau- rant, une personne qui deman- derait à repartir avec ses restes est parfois encore regardée avec de gros yeux. C’est à une inver- sion des regards qu’invitent justement Préval et le Sybert, les deux principaux syndicats de valorisation des déchets du Doubs, à travers l’opération “Gourmet bag” dont ils ont lan- cé la promotion le 9 juin der- nier dans un restaurant de Pier- refontaine-les-Varans, la Sour- ce du Val. Le concept est très simple : le restaurateur met à la disposition des clients une petite boîte en carton dans laquelle ils pourront rempor- ter ce qu’ils n’ont pas pu ter- miner dans leur assiette. Une enquête récente a montré que près de six consommateurs sur dix fréquentant le restau- rant avouent ne pas toujours finir leur assiette. Pour une minorité, c’est parce que le plat servi n’est pas à leur goût mais pour une majorité d’entre eux

(92 %), c’est parce qu’ils n’ont plus faim. Alors plutôt que de finir dans les poubelles du res- taurant, le contenu de l’assiette pourrait connaître une secon- de vie une fois rentré à la mai- son. Sur le modèle du “Doggy bag” à l’américaine, le minis- tère de l’Agriculture français a lancé cette vaste opération de promotion du “Gourmet bag”, relayée localement par Préval et le Sybert. “Entre les deux syndicats, nous avons déjà convaincu une centaine de res- taurateurs d’adhérer à la démarche. La plupart d’entre eux le faisaient déjà officieu- sement” se réjouit Ophélie Rochat, chargée de projet à Pré- val. Dans le Haut-Doubs, ils sont donc plusieurs dizaines à adhé- rer au concept, sous la houlet- te de Philippe Feuvrier, le res- taurant du Pont-de-la-Roche qui est président de l’Union des métiers et des industries de l’hô- tellerie (U.M.I.H.) du Doubs, coordinateur de cette action de promotion.Ainsi, les restaurants La Patte d’Ours et Au Cœur des Faims aux Fins, l’Auberge de la Roche et le Vieux Châteleu à Grand’Combe-Chateleu, l’Au- berge Fleurie à Bief, la Roche- du-Prêtre et le Commerce à

Marie Cesari pose fièrement avec sa tenue aux couleurs de son club, le B.V.M.

Le “Gourmet bag” a été lancé offi- ciellement le 9 juin dernier par les partenaires du projet.

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