Journal C'est à dire 232 - Mai 2017

V A L D E M O R T E A U

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Angélique BOUCARD I N F I R M I È R E L I B É R A L E D I P L O M É E D ’ É T A T

Macron a réuni près de trois quarts des voix dans le Val de Morteau Élections Toutes les communes du Val de Morteau ont placé largement Emmanuel Macron en tête du second tour de la présidentielle après avoir plébiscité le candidat malheureux François Fillon au premier tour.

p o u r v o s s o i n s à d o m i c i l e o u a u c a b i n e t

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C’ est à Morteau que le candidat d’En Marche a récolté le plus de suffrages au soir du 7 mai, réunissant autour de son nom 74,14 % des suf- frages et reléguant Marine Le Pen loin derrière avec 25,86 % des voix. Au premier tour, c’est François Fillon qui était arrivé en tête à Morteau. Le protégé d’Annie Genevard avait recueilli 28,79 % des voix, à plus de 4 points d’Emmanuel Macron (24,36 %) et, en troisième posi-

tion, Jean-Luc Mélenchon avec 16,79 %. Marine Le Pen n’était arrivée qu’en quatrième posi- tion avec 16,19 %. À Grand’Combe-Chateleu, Emmanuel Macron fait un des meilleurs scores du Val de Mor- teau avec 73,52 des suffrages contre 26,48 % pour Marine Le Pen. Au premier tour, les habi- tants du Beugnon avaient plé- biscité François Fillon qui avait recueilli 30,75 %, devant Emma- nuel Macron à 23,45 % et Mari- ne Le Pen à 18,03 %.

Aux Combes, le candidat En Marche récolte là aussi près de trois quarts des voix (72,17 %) contre 27,83 à la candidate fron-

teau avec 31,14 % des voix, contre 68,86 % pour le candi- dat En Marche. Là encore, le premier tour avait placé Fran-

était arrivé largement en tête avec 33,72 % des voix, devant Emmanuel Macron (25,31 %) et Marine Le Pen (14,81 %). À Villers-le-Lac, avec 70,25 % des suffrages, Emmanuel Macron est également arrivé largement en tête du second tour. Marine Le Pen engrange 29,75 % des suffrages. Même scénario au premier tour avec un François Fillon largement en tête (31,17 %), suivi d’Em- manuel Macron (23,21 %) et de Marine Le Pen (17,91 %). Des sept communes du Val de Morteau, c’est aux Gras que le Front National fait son meilleur score, engrangeant un suffrage exprimé sur trois (33,76 % contre 66,24 % pour

Emmanuel Macron). Au pre- mier tour déjà, près d’un Rosillard sur cinq avait déjà voté pour Marine Le Pen qui avait récolté 19,45 % des voix. Tout de même légèrement Emmanuel Macron (21,14 %) et loin derrière François Filon (28,33 %). Sur l’ensemble du Doubs, le can- didat Macron a rassemblé 63,77 % des suffrages exprimés contre 36,23 pour la candida- te frontiste. Le nouveau prési- dent de la République était arri- vé premier dans tous les can- tons à la seule exception de celui de Bavans où Marine Le Pen l’avait légèrement devancé (50,23 % contre 49,77 %). n J.-F.H.

tiste. Ici aussi, c’est François Fillon qui était arrivé largement en tête du premier tour avec 34,02 % des voix, devant Emma- nuel Macron (21,44 %)

çois Fillon largement devant (33,98 %), devant M. Macron (22,99 %) et M me Le Pen (18,05 %). À Montlebon, le can- didat Macron a

Un suffrage sur trois pour Marine Le Pen aux Gras.

et Marine Le Pen (17,32 %). Aux Fins, la candidate du Front national réalise un de ses meilleurs scores du Val de Mor-

recueilli 71,73 % des voix au second tour et Marine Le Pen 28,27 %. Au premier tour, là encore, c’est François Fillon qui

Emmanuel Macron : “On ne sera pas dans un continuum” L e journal C’est à dire avait eu l’opportunité de ren- contrer le nouveau prési-

te ni de gauche” commente M. Macron. Il avait insisté égale- ment sur quelques-unes des mesures-phares qu’il s’apprê- te à défendre : “La suppression de la taxe d’habitation aura un impact neutre sur les collecti- vités locales. L’État couvrira le manque à gagner.” Sur la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires, il détaille aus- si : “Sur le quinquennat, 500 000 fonctionnaires partiront en retrai- te. Des créations de postes auront lieu dans les domaines régaliens, notamment justice et police, et nous ciblons 70 000 suppressions de postes dans la fonction publique territoria- le et 50 000 dans la fonction publique d’État. On peut faire mieux en dépensant moins” ajoute celui qui n’était encore que candidat il y a trois semaines. Le nouveau prési- dent ne semble pas renier le candidat. Pour l’instant en tout cas. n

dent Macron en tête-à-tête lors de sa venue à Besançon le 11 avril dernier, à douze jours du premier tour de la prési- dentielle. Quinze jours après son accession à la magistra- ture suprême, après avoir fait voler en éclat la traditionnelle fracture gauche-droite, il est savoureux de rappeler les prio- rités qu’il avait confiées à notre journal. Prémonitoire aussi. “Nous ne serons pas dans un continuum. Pour arriver à fai- re ce que je souhaite pour ce pays, il faudra accepter tous les talents. Ce n’est pas une his- toire de droite et de gauche. Mon projet sera d’engager les réformes nécessaires concer- nant notamment le droit du tra- vail en créant des protections nouvelles et un équilibre sub- til entre liberté et protection. Cette priorité n’est ni de droi-

Emmanuel Macron (ici en meeting le 11 avril dernier à Besançon) a récolté 74,14 % des suffrages à Morteau. Mais 28,55 % des Mortuaciens s’étaient abstenus.

Le futur président Macron le 11 avril dernier, aux côtés d’Alexandra Cordier qui avait mené la campagne départementale d’En Marche et Jean-Louis Fousseret le maire de Besançon, un de ses premiers soutiens.