Journal C'est à dire 232 - Mai 2017

V A L D A H O N - P I E R R E F O N T A I N E

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La crème des pâtissières amatrices Catherine Brugger s’est découvert une passion pour les concours de pâtisserie nationaux. Elle a tout appris en un temps record. Régulièrement sur les podiums, l’habitante de Loray anime un blog où elle dévoile ses recettes et intervient dans une émission culinaire sur France Bleu. Loray

L a tarte au citron revisitée en glace italienne fait sali- ver. Et que dire de cet opé- ra où le chocolat et le café, tellement fins, épurés, semblent briller. Les créations de Catherine Brugger sont alléchantes. Un plai- sir pour les yeux… et les papilles qui en disent long sur le person-

sième fois que je termine deuxième” confirme avec le sourire Catheri- ne, “Cat” pour les intimes. À 45 ans, c’est une passion dévo- rante qui l’a conduite à Paris, Metz, la Corse, La Baule, pour présenter ses créations face à d’autres concur- rents. “C’est une fierté de représenter mon Haut-Doubs” poursuit-elle.

Catherine Brugger présente son opéra “revisité” qui l’a hissé à la seconde place d’un

nage qui avoue aimer le chocolat mais détester le café. À 45 ans, la pâtissiè- re amatrice employée dans une société horlogère du Locle est tombée dans la

Il lui est arrivé à plusieurs reprises de cuisiner toute la nuit, installer avec pré- caution son gâteau dans une glacière puis monter dans le train en direction

Déjà 150 000 visites sur son blog.

marmite après une - courte - pério- de de chômage. Gourmande depuis toujours, la Loretaine aime les défis et s’est découvert une passion pour les concours après avoir été sélec- tionnée par le chef Cyril Lignac pour présenter une tarte Mont- Blanc. Début mai, lors d’un concours national de pâtisserie en Corse, elle termine à la seconde marche du podium. Mercotte, pâtissière ren- due célèbre grâce à l’émission “Meilleur pâtissier” sur la chaîne M6, présente ce jour-là et qui l’avait déjà jugée lors d’autres rendez-vous, l’a taquinée en la surnommant ami- calement la “Poulidor des concours”. “En l’espace d’un an, c’est la troi-

de Paris pour présenter ses créa- tions. “Je n’avais qu’une peur : me faire bousculer dans le métro.” Au final, tout le monde est arrivé à bon port. “Cuisiner, c’est une drogue” avoue celle qui dit s’inspirer des recettes de sa grand-mère, qu’elle modernise. Ses amis et voisins de Loray en sont accros puisqu’elle leur fait goûter ses créations. Il y a pire comme voi- sine ! Surtout, Catherine aime par- dessus tout partager ses recettes. Son blog a déjà été visité 150 000 fois. “Je mets toutes mes recettes en ligne, j’explique étape par étape en publiant des photos et les fiches techniques. Les grands chefs ren-

concours culinaire national.

ce Bleu dans l’émission “On cuisi- ne ensemble” : “J’essaie de don- ner des recettes simples pour ne pas perdre l’auditeur.” “Cat” va se mesurer à d’autres concours… et tenter d’accrocher cette première place. Elle pourrait à terme passer son C.A.P. histoi- re de partager à un plus grand nombre sa passion dévorante. n E.Ch.

contrés à Paris sont très ouverts, n’hésitent pas à nous donner des conseils, à nous féliciter. J’aime aus- si partager.” Parfois, il lui arrive de s’arracher les cheveux lorsqu’elle “foire” une ganache. “Dans ce cas- là, je demande à des connaissances. Je suis amie avec Cyril, vainqueur du Meilleur Pâtissier en 2015 sur M6 qui m’aide par téléphone ou à d’autres.” Elle intervient sur Fran-

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Orchamps-Vennes Un nouvel atelier soudure aux établissements Petit Initialement spécialisée dans le machinisme agricole, l’entreprise familiale poursuit son développement mar- qué par la diversification mécanique et la mise au gaba- rit de ses ateliers.

marque Fiatagri devenue par la suite New Holland” , explique Christian Petit, responsable des machines agricoles et qui assu- re aussi la direction de l’en- treprise. Dans la famille, chacun son rôle. Pascal Petit s’occupe des quads et de l’atelier de réparation auto- mobile. “On est agent Fiat.” Jean- Luc et Yves Petit sont respon- sables de l’activité métallur- gique. Les établissements Petit se sont aussi diversifiés dans la construction mécano-soudée. “On fait des réparations, on fabrique des supports métal- liques de charpentes en bois. Dans l’ancien atelier, on com- mençait à se sentir à l’étroit. Les machines agricoles ont pris du volume et il s’avère nécessaire de suivre à cette évolution” , pour- suit Christian Petit. Cette adaptation se traduit par l’investissement dans un nou- vel atelier de soudure de 800 m 2 , opérationnel depuis mars der- nier. Plus de confort de travail pour le personnel dans cette société où travaille une ving- taine de personnes dont trois apprentis. “C’est toujours com- pliqué de trouver des mécani- ciens spécialisés dans le maté- riel agricole” , déplore le direc- teur à la tête d’une structure qui réalise environ 7 millions d’euros de chiffre d’affaires. Si les affaires vont plutôt bien au pays du comté, il faut aus- si compter avec une rude concur- rence dans un pays où tous les opérateurs du machinisme agri- cole sont présents. “On n’a pas d’autre choix que de se diffé- rencier par la qualité du maté- riel et du service.” n

T racteurs, quads, matériel agricole et forestier, moto- culture, on trouve un peu de tout chez Petit. Joseph le grand-père ou arrière-grand- père, c’est selon, serait sans dou- te surpris de voir comment la forge qu’il avait créée à Longe- maison a évolué au fil des géné- rations. Maréchal-ferrant de son état, il avait transmis l’ac- tivité à ses trois fils Joseph, Constant et Pierre qui sont venus s’installer au centre d’Or- champs-Vennes en 1976.

Aujourd’hui, c’est la troisième génération qui est aux com- mandes avec Christian, Pascal et leurs cousins Jean-Luc et Yves. La relève se précise éga- lement avec l’arrivée de trois représentants de la quatriè- me génération. Entre-temps le matériel agricole, fonds de commerce de l’entreprise fami- liale, n’a cessé de prendre du gabarit. De quoi expliquer le transfert sur la zone d’activité à la sortie du bourg. “Au départ, on était spécialisé dans la

“On s’adapte à l’évolution du matériel”, justifie Christian Petit devant le nouvel atelier de 800 m 2 .

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