Journal C'est à dire 232 - Mai 2017

P L A T E A U D E M A Î C H E

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En bref… l Marché nocturne La musique et les produits régionaux seront au menu du premier marché noc- turne de la saison estivale du Pays Horloger qui se tiendra le samedi 17 juin à partir de 17 heures au centre du Bizot. Du local, rien que du local pour ce rendez-vous qui réunira 25 exposants qui mettront à l’honneur les produits régio- naux et savoir-faire artisa- naux : miel, vin, salaisons, bières, escargots, fro- mages, poterie, peintures… Les organisateurs ont eu l’heureuse intuition de fai- re coïncider ce marché avec la fête de la musique. À l’affiche : chorale d’en- fant, le Chœur de Jean- ne, YoungOld, D.J. Lulu… Restauration, buvette et plein d’animations. l Racontotte Le numéro 106 de la revue trimestrielle de Nature et traditions comtoises La Racontotte est sorti. Au sommaire de ce numéro notamment, la lessive d’hier à d’aujourd’hui ou encore un étonnant article sur le “grillon thermomètre”. En vente 5 euros chez tous les marchands de journaux.

Sofie Robert, musicienne et chef d’orchestre Charquemont Depuis deux ans, l’orchestre d’harmonie de Charque- mont s’est choisi un nouveau chef. Sofie Robert n’a que 23 ans mais déjà une belle carte de visite et un bel avenir devant elle. Que ce soit avec le hautbois, son instrument de prédilection, ou à la baguette.

C’ est à l’âge de 8 ans qu’elle fait ses pre- miers pas à l’école de musique de Maîche : “Dans mon entourage, j’avais un grand-père qui jouait du tuba et c’est sans doute de l’écouter qui m’a donné envie de découvrir la musique.” Un simple loisir d’en- fant au départ avec toutefois un

qu’avec un professeur.” Le déclic viendra à l’adolescen- ce quand à l’âge de 14 ans, on lui demande d’assurer le cours d’un autre élève pendant une heure. Une belle reconnaissan- ce du niveau atteint d’abord et un vrai plaisir déjà de partager et de transmettre : “C’est je pen- se à ce moment-là que je me suis

La jeune femme est aujourd’hui à la tête d’un orchestre qui est une véritable institution à Charquemont.

d’études musicales.” Autrement dit, un niveau préprofessionnel qui n’est qu’une première éta- pe. C’est vers le prestigieux Conser- vatoire Royal de Bruxelles que Sofie s’est dirigée pour pour- suivre son cursus “avec l’objec- tif d’obtenir un master afin d’en- seigner et pourquoi pas d’évoluer au sein d’un orchestre profes- sionnel.” Musicienne accomplie et au bel avenir, elle a aussi un autre talent, celui de diriger, un module découvert lorsqu’elle étu- diait à Besançon. “À l’époque, je me suis dit que ce n’était pas

poursuit-elle confiant avoir hâte de les retrouver chaque vendredi soir à son retour de Belgique. “C’est une véritable aventure humaine avec une trentaine de personnes, qui vont de l’adoles- cent au retraité, tous solidaires et réunis autour d’une même pas- sion.” Le partage, la transmission, le plaisir tout simplement. Tout ce que Sofie Robert trouve au quo- tidien dans la musique et qui lui ouvre de belles perspectives per- sonnelles comme profession- nelles. n D.A.

fait pour moi mais mon profes- seur a insisté pour que j’essaie.” Elle a donc accepté et s’est per- fectionnée là aussi, à tel point que son enseignant a soufflé son nom à une de ses connaissances du côté de Charquemont. L’or- chestre d’Harmonie cherchait en effet un successeur à Pierre Vuillemin qui se retirait après un demi-siècle. il fallait un cer- tain culot, elle l’a eu, à 21 ans seulement. “Nous avons beau- coup dialogué avec les musiciens afin de connaître les envies de chacun et ça m’a aidé à accep- ter et à me lancer sans stress”

choix étonnant puis- qu’elle opte pour un instrument ancien et compliqué, le hautbois : “C’est un bel objet de la famille des instru-

dit que la musique pou- vait devenir mon métier.” Après le lycée où elle obtient un Bac littérai- re, Sofie Robert opte pour une licence en musico-

“C’est une véritable aventure humaine.”

logie afin de consolider ses bases théoriques sur les différents com- positeurs et ce tout en continuant à pratiquer le hautbois, au conservatoire de Montbéliard. “J’ai eu la chance d’être entou- rée de grands spécialistes, ce qui m’a permis de décrocher après quatre années mon diplôme

ments à vent qui était déjà uti- lisé dans l’Égypte antique” sou- ligne-t-elle oubliant de dire par humilité qu’il est aussi l’un des plus compliqués à apprendre. “Très vite, c’est devenu pour moi une véritable passion qui m’a amenée à multiplier les heures de pratique tant à la maison

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