Journal C'est à dire 232 - Mai 2017
P L A T E A U D E M A Î C H E
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Pierrette Louvet ouvre le Chalet du cadre Charquemont Une belle photo, un dessin ou une peinture… autant d’œuvres qui méritent souvent d’être mises en valeur. Un beau cadre, choisi et conçu en fonction de l’image centrale, est le moyen adéquat. Technique et conseils, Pierrette Louvet en a désormais fait son métier.
D éjà par le passé, Pier- rette Louvet a tra- vaillé le bois, fabricant des petits objets de décoration et des jouets qu’el- le vendait : “J’ai toujours aimé le bois comme le bricolage et le
le secteur. J’ai donc appris dans un premier temps à encadrer seule mes propres créations.” Au fil du temps, l’idée va ger- mer de professionnaliser cette activité personnelle, pour per- mettre aux autres artistes ama-
dessin” confie-t-elle, expliquant également que cette passion pour les disciplines artistiques l’a également conduite depuis quelques années à prendre des cours de
teurs de trouver vers elle des solutions, mais aus- si d’élargir ses services à tous les besoins en enca- drement. “J’ai suivi une formation juridique à la chambre de métiers puis
Faire ou se faire plaisir.
Pierrette Louvet accueille dans son Chalet situé rue de l’Est à Charquemont.
dessin et de peinture justement, auprès de l’artiste local Segal. L’envie de reprendre une acti- vité professionnelle ne pouvait donc qu’être en lien avec ces dis- ciplines qu’elle affectionne : “Il n’y avait plus d’encadreur sur
une autre technique près de Tours.” Ainsi est né le Chalet du cadre. Il a d’abord fallu apprendre le cartonnage, une technique que Pierrette Louvet appréhendait pour la première fois et qui per- met de mettre en valeur dessins et photos. Puis le sciage et l’at- tache des baguettes, le choix des passe-partout et la mise sous- verre… Bref, tout ce qu’un pro- fessionnel doit savoir pour satis- faire aux nombreuses demandes des clients. “Dans mon atelier, je dispose de nombreux échan- tillons pour que chacun puisse faire son choix de forme, de lar- geur et de couleur, des clients
veulent en savoir plus à venir lui rendre visite. “Pour un pro- jet ou juste par curiosité.” n D.A.
à qui je donne évidemment mon avis et mes conseils.” Pour encadrer une peinture, un dessin ou une photo, quelles que soient les dimensions, l’avis d’une professionnelle comme Pierret- te Louvet est en effet une plus- value par rapport à un simple achat en grande surface. Quant au coût de la prestation, il peut aller d’une trentaine d’euros à plusieurs centaines d’euros, selon bien entendu de nombreux para- mètres dont la taille du cadre.
“Je propose aussi la vente de pein- tures et dessins encadrés, mes propres créations ou des visuels que les clients choisissent, pour
des cadeaux de naissance ou d’an- niversaire ou encore décorer les diverses pièces de la maison” conclut-elle, invitant ceux qui
Infos pratiques Le Chalet du cadre, 31 rue de l’Est à
Le Russey En créant audouxbio.fr, Mélanie Lapaire a décidé de proposer aux internautes des produits labellisés qu’elle connaît parfaitement. Un mode de vie qu’elle veut aussi partager à l’avenir sur les marchés locaux et pourquoi pas en animant des ate- Du bio sur Internet et sur les marchés
Charquemont. Ouvert toute la semaine, sauf le mardi, de 9 h 30 à 12 heures et de 14 heures à 18 heures le samedi sur rendez-vous. Tél. : 06 28 32 62 56.
Maîche
L es modes de consomma- tion sont aujourd’hui mul- tiples pour qui est sen- sible à la sécurité alimentaire et à certaines convictions. Il y a les végétariens qui mangent des végétaux, des œufs, du lait et du miel mais absolument aucune viande, que ce soit cel- le des animaux terrestres ou des animaux marins. Les végé- taliens eux se limitent aux végé- taux, là aussi sans viande, ni sous-produits d’animaux ter- lisent aucun produit d’origine animale dans toutes les facettes de leur vie. Que ce soit ses habits, chaussures, produits cos- métiques, objets divers, agri- culture, loisirs… Ils n’utilisent donc ni cuir, ni laine, ni four- rure, ni cire d’abeille, ni pro- duits testés sur les animaux. Puis, dans un engagement moindre, il y a celles et ceux qui restres ou marins, donc ni œufs, ni lait, ni miel. Puis il y a les vegans qui, en plus d’être végétaliens, n’uti-
de plus en plus nombreux veu- lent simplement une alimen- tation et des produits plus sains. Pour tous ces alternatifs au regard de la consommation de masse, audouxbio.fr a des solu- tions. Depuis son plus jeune âge, Méla- nie Lapaire consomme des pro- duits biologiques : “La faute à des allergies aux produits clas- siques.” En grandissant, cette obligation est devenue un choix, une véritable conviction. “J’ai l’épicerie et l’alimentation.” Elle y a acquis une bonne connais- sance de tous ces produits et c’est donc tout naturellement que cette Chaux-de-fonnière de naissance arrivée en France il y a quatre ans, a créé son site Internet et sillonne désormais les marchés : “Sur audouxbio.fr, vous pouvez en effet découvrir les produits comme des protéines d’ailleurs travaillé chez un grossiste de produits biologiques commer- cialisant tout ce qu’il faut pour le nettoyage,
végétales, barres énergétiques, cosmétiques, la germination éga- lement. Ils peuvent être livrés ou les clients peuvent passer les chercher à la maison. Je suis également présente sur les mar- chés, au Russey chaque samedi matin et pour les nocturnes cet été à Bonnétage et au Bizot” pré- cise Mélanie. Tout est certifié bio et même Nature et progrès, un autre label encore plus contraignant “donc une fabri- cation à chaque fois dans une démarche positive et éthique.” À ce jour, beaucoup de mères de famille notamment, sensibles à cette nouvelle façon de consom- mer. “Elles cherchent de la qua- lité et une vraie sécurité ali- mentaire avec une alternative qu’on ne trouve pas dans les commerces traditionnels.” Méla- nie Lapaire entend bien convaincre au-delà de cette clien- tèle en développant par exemple des box mensuelles regroupant plusieurs produits ou encore des ateliers autour du bio. n
Elles seront peut-être les stars des futurs défilés festifs du plateau de Maîche. Elles, ce sont les majorettes qui, grâce à quelques passionnées créent un groupe ou jeunes et moins jeunes sont les bienvenues pour assurer le spectacle. “Les Maîchoises” vont faire le show
C ostumes de parade, chapeaux stylisés, défi- lant sur la voie publique en groupe au rythme de musiques chorégra- phiques et maniant bâton métal- lique et pompons… Les choré- graphies consistent en grande partie à faire tournoyer le bâton et faire des lancers. Mais elles peuvent aussi comprendre de véritables mouvements de dan- se et d’acrobaties tout en conti- nuant de manier le bâton qui est à lui seul l’élément essen- tiel d’une majorette. Si l’ima- ge de ces jeunes filles dans les défilés populaires peut paraître désuète, elle est pourtant enco- re bien présente dans certaines régions même si traditionnel- lement la Franche-Comté en général et le Haut-Doubs en particulier n’est pas une terre où elles sont en terrain conquis. “Les Maichoîses” vont y remé- dier. Dans sa Charente natale, Auro- re Mourra, à l’origine du projet
Une autre façon de consommer.
Les deux jeunes filles peuvent compter sur leurs mamans pour faire vivre le groupe.
Deux fois par semaine, enfants et adultes se réuniront donc pour apprendre les rudiments de l’exercice avec l’espoir de se produire publiquement dans les mois à venir à l’occasion de diverses manifestations locales : “Des majorettes peuvent très bien intervenir pour des matches de foot, de hand ou de rugby, pour une fête comme la foire à la saucisse, pour un car- naval…” Rendez-vous dans quelques mois ! n
habitions donc malgré ce démé- nagement, j’ai décidé de lui per- mettre de pratiquer” confie Auro- re qui en discutant avec d’autres
En plus de son site Internet, Mélanie Lapaire a
de création de cette asso- ciation a connu le mon- de des majorettes et a su convaincre quelques personnes autour d’elle dont Isabelle Karama-
mamans a réussi à mobi- liser et créer l’envie. D’où la naissance de l’asso- ciation. “Pour ces débuts, nous faisons appel à toutes les bonnes volon-
Pour adultes et enfants.
beaucoup de projets pour faire connaître les produits biologiques qu’elle com- mercialise.
nach, impliquée avec elle dans cette aventure. “Ma fille Mae- va avait commencé à s’intéres- ser aux majorettes là où nous
tés, sachant que d’ores et déjà une personne qui a déjà été majo- rette par le passé assurera l’en- cadrement.”
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