Journal C'est à dire 232 - Mai 2017

R E T O U R S U R I N F O

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L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Frambouhans : la commune ouvre boutique !

ÉDITORIAL

Déflagration Éparpillé par petits bouts, façon puzz- le… Pour continuer dans la métapho- re Audiard, Emmanuel Macron a dyna- mité, dispersé, ventilé les partis clas- siques en un temps record. Et ce n’est sans doute pas fini. Si le résultat lais- se pantois, et si personne encore ne peut garantir les résultats de cette méthode, on peut sans conteste affir- mer que la démocratie prend un sacré coup de jeune et, en miroir, les que- relles gauche-droite et les discussions d’appareil un cruel coup de vieux. La stratégie minutieusement réfléchie par cet homme beaucoup plus déterminé que certains goguenards pouvaient l’es- timer il y a encore quelques semaines a de bonnes chances d’aboutir, si ce n’est à une majorité absolue du mou- vement République En Marche aux pro- chaines législatives, du moins à une majorité de projet à l’Assemblée Natio- nale afin de mener à bien les réformes que le nouveau président s’est enga- gé à conduire. Mais derrière le souffle de la déflagration et sous les ruines des partis classiques (P.-S.) ou les divisions des autres (L.R.) restent néanmoins plus de 40 % de Français qui ont, à l’élec- tion présidentielle, fait le choix de la contestation. Soit en se jetant dans les bras d’une Marine Le Pen dont on a - enfin - vu le vrai visage et les limites lors du débat d’entre deux tours, soit en choisissant la posture radicale de la gauche mélenchoniste. C’est cette petite moitié de Français qui considè- re toujours M. Macron comme un épou- vantail que ce dernier devra rassurer dans les toutes prochaines semaines. Conscients du risque de voir ces contestataires tenter, par idéologie ou par peur irrationnelle, de bloquer le pays, le nouveau président et son gou- vernement doivent maintenant avoir la main ferme et ne pas trembler face à l’enjeu. La majeure partie du destin de la France pour les cinq années à venir se jouera sans doute dans ces trois prochaines semaines. Si ce gouver- nement aux origines hétéroclites sait avancer soudé dans le bon sens, alors Emmanuel Macron réussira son pari jusqu’au bout en obtenant une majo- rité En Marche aux législatives. Si les moindres couacs, même infimes, appa- raissent d’ici là, il y a fort à parier que le vieux clivage droite-gauche renais- se de ses cendres fumantes. Dans le Haut-Doubs, la L.R. Annie Genevard toujours ancrée à droite compte bien démontrer que le bipartisme existe tou- jours en France. Tout l’enjeu est de savoir si la France doit une nouvelle fois renoncer avant la dernière marche ou aller au bout de la logique supra- partisane qu’une majorité de Français appellent de leurs vœux. n Jean-François Hauser est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Mai 2017 Crédits photos : C’est à dire, D. Arnoux, Comité des fêtes Villers-le-Lac, L. Dromard, B. Leibundgut. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. Ontcollaboréàcenuméro :DavidAubry,RomainHoug.

Confusion dans le salon

Fins) au mois d’avril (à l’ex- ception de 2016 et 2017). Or, il n’y a aucun lien entre les deux opérations qui n’ont ni le même nom, ni les mêmes organisateurs, ni la même diversité d’exposants. L’U.C.A.F. a donc tenu à cla- rifier les choses afin d’éviter que ne perdure plus longtemps la confusion entre ces deux salons. Dans un communiqué, l’association souligne que “sui- te à de nombreuses interro- gations de la population du Val de Morteau, elle n’est nulle- ment impliquée dans la mani- festation qui s’est déroulée aux Fins du 12 au 14 mai. C’est un professionnel de l’Ain qui a organisé cette manifestation en accord avec la municipali- té.” L’U.C.A.F. donne déjà ren- dez-vous au public en avril 2018 pour la 21ème édi- tion du Salon du Val. Reste à savoir où et quand se dérou- lera la deuxième édition du Salon de l’Habitat. n

D u 12 au 14 mai s’est déroulée à la salle poly- valente des Fins la pre- mière édition du Salon de l’Habitat. Il a réuni des pro- fessionnels de la construction et de l’aménagement intérieur qui y avaient un stand.

Ce salon était organisé par la société M.T. Expos. Une information qui a échappé à des visiteurs qui pensaient découvrir le Salon du Val orga- nisé chaque année par l’U.C.A.F. (Union des Com- merçants et des Artisans des

Le maire Franck Villemain a contacté de nombreux fournisseurs pour avoir un P’tit Mag bien approvisionné dès l’ouverture.

F in octobre dernier, quand suite au décès de son gérant, le seul et unique commerce de proximité du village ferme, élus et habitants n’ont d’autre choix que d’attendre que la procédure légale se poursuive. Un manda- taire judiciaire est en effet nom- mé, mais jugeant les offres irre- cevables, le fonds de commer- ce n’est pas vendu. C’est donc une mise aux enchères du maté- riel qui est décidée avec donc le risque de voir partir avec ce mobi- lier le magasin lui-même. La com- mune, propriétaire des locaux, a donc décidé de réagir comme l’ex- plique le maire Franck Villemain : “La collectivité s’est portée acqué- reur dans l’optique d’une réou- verture prochaine puis j’ai pris les contacts nécessaires afin de connaître les possibilités légales pour une mairie.” Une solution ori- ginale où pour faire face à la déser- tification de l’offre commerciale battu le record de l’heure mas- ters F.S.G.T. Bourgogne-Franche- Comté en parcourant 41,5 km. “Le record de l’heure est ingrat, car il emmène le champion cyclis- te vers des souffrances insoup- çonnées, et il n’y a qu’un destin : recordman. Un départ trop pru- dent empêche David de passer la barre des 42 km mais quelle bel- le fin de course ! La performance est plus qu’encourageante pour l’objectif principal fixé au vélo- drome Tissot à Granges (Suis- se) le 29 septembre” indique Yves Blondeau qui l’a suivi dans son périple. Accompagné de ses amis, de sa famille, des membres du C.C. Étupes, David Arnoux a pui- sé au fond de lui-même : “Après 24 ans de vélo, je n’ai jamais autant souffert sur un vélo” commente David Arnoux qui a pu compter sur les applaudissements nourris de ses deux enfants. Ce qui n’empêche pas le cham- pion d’Orchamps-Vennes de pen- ser à la suite : “Mon objectif est S ur la piste du vélodrome de Dijon samedi 22 avril, l’Ori- campien David Arnoux a

en milieu rural, la commune déci- de à l’unanimité des membres du conseil de se substituer au privé : “Conjointement à l’Agence Pos- tale Communale, sachant que ce service répond à un besoin pour la population de Frambouhans et de ses environs, le P’tit Mag pro- posera toujours des produits d’épi- cerie en plus du pain et des vien- noiseries, des fruits et des légumes, de la presse et des jeux.” Le mai- re rencontre actuellement tous les fournisseurs potentiels. Un vrai commerce donc avec deux employés recrutés en direct par la commune qui gérera les dépenses et recettes via une régie spécifique. “Ce sera à la popu- lation qui a plébiscité cette réou- verture de jouer le jeu et de faire vivre ce commerce” souligne Franck Villemain qui se donne deux années afin de tirer le bilan de cette réouverture programmée le 1 er septembre. n

L’U.C.A.F. organisera la 21ème édition du Salon du Val en 2018.

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David Arnoux fait tomber le record de l’heure

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L’Oricampien David Arnoux en plein effort à Dijon où

DÉCO/FONTAINE

il a battu le record régional masters.

de battre le record de l’heure F.S.G.T. masters qui est de 43,512 km. Vu que je vais tenter le record sur une piste couverte qui permet d’aller plus vite dit-on, je pense que c’est jouable. Je vais profiter de cette expérience à Dijon. Je vais également mieux axer le travail de musculation” poursuit-il. Rendez-vous en septembre. D’ici là, le coureur licencié à Étupes va multiplier les kilomètres et rem- porter quelques courses comme il a pu le faire le 8 mai lors du prix de Vauthiermont (Territoire-de- Belfort). n

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