Journal C'est à dire 230 - Mars 2017
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Thiébouhans
Nicolas Ségalen a brillé
avec Étoile de la Cité
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16janvier 2017 N°228
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S OMMAIRE La gauche compte ses troupes. À l’approche des primaires de la gauche, le Parti socialiste tente demobiliser ses adhérents, en bais- se, et les électeurs.Revue d’effectifs. (page6) Tanguy, l’excellencehorlogère. prentihorlogerau lycéeEdgar-FauredeMorteau, nguy Huret a remporté le prestigieux prix d’ex- ence de la célèbre maison horlogère Lange & ne.Une carrière prometteuse s’ouvre à lui.
Après dix jours au Salon de l’agriculture avec sa jument, Nicolas Ségalen revient sur cette aventure humaine qui au-delà des récompenses lui a permis d’apprécier l’intérêt des Français pour leurs paysans et leurs terroirs. Et de revenir sur cette passion qui crée du lien social en milieu rural.
RETOUR DU SENTIMENT ANTI-FRONTALIERS DANS LES ENTREPRISES SUISSES ? La loi anti-immigration de masse entre en vigueur en février
(page8) ’attaqueau recordde l’heure. Arnoux,un cyclisted’Orchamps-Vennes licen- C.C. Étupes s’est lancé un défi: battre le régional de l’heure avant la fin de l’année.
(page16) étiquesMade inHaut-Doubs. uenotdeVille-du-Pont lance sapropre ligne ts cosmétiques bio.
(page32)
(Ledossier enpages17à21)
S alarié agricole, Nicolas Ségalen évolue aujour- d’hui dans un milieu qui n’était pourtant pas le
sien enfant. Pourtant, vivant à la campagne, il a évidemment toujours été en contact avec les animaux et celui qu’il préfère
notamment, le cheval comtois. “Les rencontres ont fait le res- te” confie-t-il, se souvenant des années d’adolescence où avec C M J CM MJ CJ CMJ N
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une bande de copains, ils créent les Comtois en folie. Cette asso- ciation met à l’honneur l’ani- mal emblématique du pays maî- chois (voir aussi notre article page 27). “D’ailleurs notre pre-
représenter la race comtoise à Paris. “Sur le coup, on a du mal à réaliser mais on comprend très vite l’importance de l’événement puisqu’on nous en parle beau- coup.” Sans pression, Nicolas
coucher par exemple… Le jour du concours, l’adréna- line est bien entendu montée quand il a fallu préparer puis présenter la jument. Un moment fort “d’autant plus que ma fem- me et une de mes filles sont arri- vées par surprise.” La 4 ème pla- ce remportée est une fierté pour cet éleveur parti de zéro dans le métier et qui confesse hum- blement continuer à apprendre. “On apprend et on comprend aussi le fonctionnement et les rouages visibles comme invi- sibles du concours au Salon de l’agriculture.” De retour à la maison, Nicolas est déjà mobilisé pour préparer le prochain spectacle des Com- tois en folie à Fuans début juin et attend aussi avec impatien- ce le poulinage imminent d’une de ses juments. n D.A.
Ségalen s’est préparé et a été aux petits soins en espérant bien sûr voir son Étoile briller à la capitale. Quelques heures de route mais
mier spectacle allait de village en village sur ce territoire pour montrer ce que l’on pouvait faire comme voltiges avec lui” se souvient-il. Des ren-
Le plaisir de partager sa passion.
contres, une passion grandis- sante et très vite l’envie d’avoir son propre cheval dans un pre- mier temps. C’était il y a une dizaine d’années, une jument, “la mère d’Étoile de la Cité, jument de deux ans qui a été sélectionnée pour le Salon de l’agriculture à Paris.” En septembre dernier, lors du célèbre concours national à Maîche, le jeune éleveur a eu la joie d’être retenu avec elle pour
surtout dix jours de présence au Salon, l’arrivée dans un nou- veau monde pour l’animal com- me pour l’éleveur qui vont vivre en vase clos cette expérience hors du commun. “On remarque vite que les visiteurs sont très intéressés par les comtois qui c’est vrai sortent du lot avec leur carrure et leur crinière blon- de” explique-t-il, encore amusé par cette remarque de citadins intrigués de voir les chevaux se
Nicolas Ségalen et Étoile de la Cité ont retrouvé avec joie la quiétude de la ferme familiale.
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