Journal C'est à dire 230 - Mars 2017
P L A T E A U D E M A Î C H E
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Une nouvelle école publique en projet Maîche Actuellement situées rue Pasteur, au centre-ville de Maîche, les écoles publiques des Sapins Bleus en maternelle et Louis-Pasteur en élémentaire démé- nageront dans les années à venir. Plusieurs pro- blèmes sont en effet relevés avec cette localisation et une solution a été trouvée.
En bref…
l Loto L’association Les Récrés de l’Ami- tié, située à Bonnétage, orga- nise des soirées Jeux de socié- té et organise le vendredi 21 avril un loto. Renseignements sur les- recresdelamitie@aol.com l Frontaliers La Maison transfrontalière euro- péenne en collaboration avec le syndicat suisse U.N.I.A. orga- nise une réunion sur les métiers du tertiaire en Suisse mardi 4 avril de 15h à 17h à Morteau (29, Grande rue). Lors de cette réunion animée par le syndicat U.N.I.A., l’intervenant décrira les caractéristiques et conditions de travail propres à ce secteur en Suisse. Il abordera également l’état du marché de l’emploi dans ce domaine, les salaires en vigueur, les conventions collec- tives de travail… Entrée libre et gratuite. Renseignements et inscriptions au 03 81 68 55 19. l Randonnée 28 ème randonnée pédestre lundi 8 mai à Grandfontaine, hameau de Fournets-Luisans. Départs entre 8h et 10h30. Parcours entre 12 et 27 km. 5 euros l’inscription par adulte. Organisée par l’as- sociation pour la protection de l’environnement du hameau de Grandfontaine. Facebook apeh- granfontaine. L es cimetières du village haut et de Cerneux-Mon- not sont affectés à la sépulture des personnes décé- dées sur le territoire de la com- mune, quel que soit leur domi- cile, des personnes domiciliées dans la commune quel que soit le lieu où elles sont décédées, des personnes non domiciliées dans la commune mais possé- dant une sépulture de famille ou y ayant droit et quel que soit le lieu de leur décès, et enfin des personnes établies hors de France n’ayant pas une sépul- ture de famille dans la com- mune et qui sont inscrites sur la liste électorale de celle-ci. Voilà pour les généralités. Mais au-delà, il convient aussi de défi- nir d’autres éléments comme la durée et le coût d’une conces- sion et surtout d’anticiper pour ne pas un jour manquer de pla- ce. Il est alors question de rele- ver certaines tombes. Un sujet délicat que la commune abor- de en communiquant et en pre- nant son temps. “En l’absence de règlement, nous serions par exemple autorisés à reprendre librement possession d’une tombe au bout de cinq ans seulement” explique le maire Stéphane Vermot qui s’est don- né du temps pour mettre de l’ordre dans l’organisation des Bonnétage
Le nouveau bâtiment sera
construit entre les locaux de
l’A.D.A.P.E.I. et la piscine, rue Saint-Michel.
“L a problématique principale qui se pose avec ces deux écoles est identifiée depuis longtemps” constate le maire Régis Ligier. “Il s’agit de la sécurité. D’un côté avec les zones de dépose des enfants par les parents et les bus et de l’autre, la proximité de la scierie.” Ce à quoi s’ajoute au niveau de la circulation un engorgement récurrent du secteur aux heures d’entrée et de sortie. “Des tra- vaux ont déjà été envisagés par le passé mais d’autres dépenses étaient à envisager comme la toi- ture, les menuiseries, l’accessi- bilité” poursuit l’élu évoquant enfin le manque de place et la nécessité de moderniser les locaux pour développer l’utili- sation des nouvelles technolo- gies. Il est donc très vite appa- ru que l’ensemble de ces travaux seraient très coûteux et ne régle- raient pas toutes les difficultés. La mairie s’est donc mise à la
recherche d’un terrain appro- prié pour y construire une nou- velle école. “Une discussion a été engagée avec l’A.D.A.P.E.I., propriétaire d’un terrain situé rue Saint- Michel entre ses propres locaux et la piscine” explique le maire. La structure a juste souhaité que le projet englobe l’actuel I.M.E. (Institut Médico-Édu- catif), “ce qui n’est pas un pro- blème puisque déjà une de ces classes est accueillie en milieu ordinaire dans les locaux de l’éco- le Pasteur.” L’endroit ne manque pas d’avan- tages, notamment en termes de surface, réglant ainsi le prin- cipal problème de sécurité connu aujourd’hui. “De plus, le site est proche de la piscine et des équi- pements sportifs, sans oublier le coteau Saint-Michel, tout proche, accessible aux piétons qui permet de relier le site au centre-ville par des liaisons douces” poursuit Régis Ligier.
L’une des questions à régler désormais est la reprise ou non de l’actuel bâtiment de l’I.M.E. ou sa reconstruction dans le pro- jet global. “Nous avons engagé une discussion avec les ensei- gnants comme les responsables de l’A.D.A.P.E.I. pour connaître leurs besoins tant au niveau des volumes que des équipements avec l’ambition de créer des espaces mutualisés qui permet- tront aussi de diminuer les coûts de construction pour la collecti- vité, et indirectement pour les contribuables.” Plus adaptée et fonctionnelle, cette nouvelle école pourrait
avoir d’autres vertus selon le premier magistrat : “Il s’agit d’un projet structurant et inno- vant pour la ville de Maîche, de par l’intégration d’élèves pré- sentant des handicaps, dans une école publique en mutualisant les espaces entre les différentes structures, et aussi parce que la commune souhaite construire un bâtiment à énergie positive, et s’inscrire dans une démarche de développement durable. De plus, la problématique du sta- tionnement sera complètement traitée et cela permettra de désen- gorger le centre-ville aux heures d’entrée et de sorties des écoles.
Les accès au nouveau groupe sco- laire seront ainsi beaucoup plus sécurisés que ce qui existe actuel- lement. À terme, cela pourrait engendrer des inscriptions sup- plémentaires vers l’enseignement public.” Les élus devront aussi tenir compte de l’évolution actuelle de la politique de l’Éducation nationale où les regroupements dans les centres-bourgs sont pri- vilégiés. D’où la nécessité d’an- ticiper l’ouverture de classes supplémentaires. “Si tout va bien, la nouvelle école ouvrira ses portes en 2020.” n D.A. l’avance sur nous en matière de développement commercial comme Le Russey ou Morteau qui ont une forte attractivité sur les gens d’ici. Or, il nous semble important d’essayer de conserver les consommateurs locaux sur le secteur en déve- loppant l’offre” analyse Régis Ligier. Pour cela, des types de commerces manquent dans le paysage et des enseignes à for- te notoriété pourraient jouer un rôle moteur dans le projet global. Ne risque-t-on pas alors d’aspirer la clientèle en péri- phérie et de tuer peu à peu les commerçants indépendants du centre-ville ? “Nous en avons discuté avec eux et notre but est de créer un lieu complémen- taire de l’offre déjà existante en prenant bien soin de faire venir des professionnels placés sur des créneaux commerciaux dif- férents.” L’élu espère ainsi avoir deux pôles bien distincts reliés par la route départementale qui passe aussi au cœur de la ville. Avec peut-être parmi les nouveaux commerces prochai- nement installés un hôtel. “C’est en effet un besoin qui semble réel sur le secteur mais une étu- de doit là aussi le confirmer avant d’aller plus loin.” n
Maîche
Située à la sortie de Maîche, une vaste zone au-dessus du stade et de la salle des fêtes en direction de Fram- bouhans, le quartier des Bichets est aujourd’hui occu- pé par quelques maisons et fermes. Depuis de longues années, la possibilité d’y installer une zone d’activité fait débat. Ce sera sans doute bientôt chose faite. Bientôt une zone commerciale aux Bichets
Comme toutes les étapes de la vie, la mort est strictement encadrée par la loi. En particulier les cimetières et leur organisation dévolue aux communes. À Bonnéta- ge où se trouvent deux cimetières, un règlement est en préparation et les élus ont décidé de le faire en informant précisément la population. Bonnétage réglemente ses cimetières
“L es études sont actuellement menées par la communauté de communes du Pays de Maîche dans le cadre de sa compéten- ce développement économique”
tion de Cernay-l’Église. “Il s’agit ici de dix hectares idéalement situés au bord de la départe- mentale, là où passent environ 7 000 véhicules chaque jour” précise-t-il. Là où sont souvent stockés aujourd’hui des bois
explique Régis Ligier, son prési- dent et maire de Maîche. D’ores et déjà, dix hectares de terrain sont pressentis pour
coupés. “Cela répond parfaitement au besoin de visibilité que rechercheront les futurs occupants” poursuit l’élu confir- mant qu’une pre-
Travailler en complémentarité avec le centre-ville.
accueillir cette zone qui aura une vocation commerciale et non industrielle ou artisanale. Pour ces deux derniers cas, il existe déjà une autre zone de l’autre côté de la ville, en direc-
mière étude valide la vocation de cette future zone qui, si tout se passe bien, devrait sortir de terre dans les deux ans à venir. “D’autres secteurs proches du plateau de Maîche ont pris de
Les communes doivent gérer ces espaces en évitant le manque de place et en s’adaptant aux nouvelles pratiques funéraires.aux nouvelles pratiques funéraires.
deux cimetières communaux. “Il s’agit notamment dans cer- tains cas de retrouver des familles afin qu’elles fassent le choix d’abandonner une tom- be ou de régler une concession.” Un travail délicat pour lequel l’élu a observé ce qui se fait dans d’autres communes en termes de tarifs et de durée. Preuve que le sujet est loin d’être futile ou inintéressant, une tren- taine de personnes a assisté à la réunion organisée en mairie. Ainsi, deux types de concessions sont possibles pour 30 ans ou 50 ans avec un coût respecti- vement de 50 ou 80 euros le mètre carré pour la totalité de cette durée. Quant au colum- barium, il en coûtera 358 euros
à qui souhaitera acheter une case ou 50 euros pour une concession de 30 ans et 80 euros pour 50 ans. “Parallèlement, nous allons effectuer des tra- vaux sur l’ossuaire et créer un jardin du souvenir où les familles pourront disperser les cendres de leurs défunts inci- nérés” poursuit le premier magistrat. Une possibilité qui en l’espèce n’est pas la seule puisque les familles en deuil peuvent demander l’autorisa- tion au maire d’une dispersion dans un endroit de leur choix. Les habitudes funéraires évo- luent et l’éternité n’est finale- ment plus forcément cantonnée dans les enceintes des cime- tières. n
La zone retenue de 10 hectares offrira aux futurs occupants une forte visibilité au bord de la route dépar- tementale menant vers Morteau et Pontarlier.
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