Journal C'est à dire 230 - Mars 2017

V A L D E M O R T E A U

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L’hôtel de France montre son nouveau visage Villers-le-Lac L’hôtel-restaurant de Villers-le-Lac vient d’investir lourdement pour améliorer encore son offre et son confort. Une subtile alliance de modernité et de respect du terroir.

L’ innovation est sans doute dans les gènes d’Hugues Droz qui per- pétue la saga ouverte par son arrière-grand-père Émi- le Droz-Bartholet quatre géné- rations plus tôt. Il poursuit une longue tradition d’accueil à l’hô- tel de France, la vénérable mai- son de Villers-le-Lac que l’ar- rière-petit-fils a su faire évoluer depuis 29 ans qu’il est à la tête de l’établissement. Le France ouvre une nouvelle page de son histoire après trois mois de gros

travaux de rénovation qui don- nent à l’hôtel-restaurant un tout nouveau visage. Le changement commence dès l’entrée avec un escalier monu- mental qui ouvre sur le premier étage et donne une nouvelle impression d’espace. L’utilisa- tion des matériaux nobles - bois clair et métal - donne à cet espa- ce une vraie élégance. La déco- ration des murs a également été refaite, toujours avec ce mélange entre terroir et moder- nité. La création d’un ascenseur

pour accéder aux étages com- plète l’investissement. “L’idée principale était d’amener du confort et de la modernité à notre établissement de manière à être encore plus en adéquation avec l’état d’esprit de notre cuisine” résume le propriétaire et chef Hugues Droz. En clair, que les clients sentent à la fois les racines et les traditions de la région, sans le côté rustique qui va trop souvent avec. “J’aime- rais que tout le monde ressen- te l’histoire de cette maison et

son âme. Je suis fidèle à mes racines, à ma région. C’est tout cela que j’ai souhaité véhiculer.” Pour cela, Hugues Droz a sou- haité associer les matériaux du secteur, bois et pierre du Haut- Doubs notamment, et fait appel à des artisans locaux “qui ont fait un remarquable travail et que je remercie” souligne le chef. Dans les étages, les accès aux 12 chambres de l’établissement ont également été entièrement rénovés, avec cette cohérence constante entre les tons clairs et le style épuré, mais toujours avec des petites touches “locales”. “Je poursuis ma réflexion d’aller à l’essentiel. C’est un peu comme sur le che- min de la vie” image Hugues Droz. Au premier étage, au-dessus de l’escalier monumental s’ouvre la salle des petits-déjeuners qui servira également de salle de banquets et d’espace destiné aux assemblées ou séminaires d’entreprises ou d’associations. Là encore, un soin particulier a été apporté à la décoration avec plafond tendu et lumières savamment dosées. Sur les tables, dont les anciennes tables “historiques” de l’établissement remises au goût du jour, Hugues

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Droz a disposé des photos anciennes de Villers-le-Lac et du Val de Morteau, hommages également à ce qu’ont fait suc- cessivement avant lui son arriè- re-grand-père, son grand-père et son père. Et parce qu’il n’ou- blie pas qu’en tant que pro- fessionnel de l’hôtellerie et de

la restauration il est aussi un ambassadeur du tourisme, le chef n’a pas manqué d’instal- ler un grand écran au fond de cette salle du premier étage où seront projetées de belles pho- tos des principales attractions du Haut-Doubs. n J.-F.H.

Autour du chef Hugues Droz, toute une équipe motivée.

Les Fins

Depuis le 22 mars, les petites communes ne sont plus habilitées à gérer les demandes de cartes natio- nales d’identité. Ce qui provoque des embouteillages dans les communes habilitées. Plus de papiers d’identité dans les petites communes

Une des conséquences prévi- sibles de l’arrivée de ces nou- velles mesures est l’allongement du délai de traitement des demandes dans les communes habilitées. “Nous avons de nom- breux retours de nos citoyens concernant les délais d’un ren-

pas sur les listes électorales, et on ne les voit parfois jamais. Cet- te mesure n’est pas non plus adaptée aux personnes âgées qui ne peuvent pas forcément se déplacer ou ne savent pas for- cément manier les outils infor- matiques pour préparer leur

L a nouvelle règle vient d’entrer en vigueur. Si vous n’habitez pas une des 25 communes du Doubs (en général les plus grosses) habilitées à délivrer des papiers d’identité, inutile de vous présenter à la mairie de votre village. La plupart d’entre elles n’ont plus le droit de délivrer les pièces d’identi- té. Une situation que déplore notamment le maire des Fins. “La seule et unique chose qu’il

reste à la mairie des Fins, c’est d’accompagner les usagers dans leurs démarches de “pré-deman- de” en ligne des C.N.I. observe le maire des Fins Bruno Todes- chini. Si le maire des Fins déplo- re cette “innovation”, c’est que pour lui, elle va à l’encontre du nécessaire lien social que doit continuer à tisser une mairie. “Aujourd’hui, un maire ne sait même plus qui habite sa com- mune ! Pour peu que les nou- veaux habitants ne s’inscrivent

demande.” C’est la raison pour laquel- le la mairie des Fins met en place un ser- vice au travers d’un système “physique”

dez-vous à la mairie de Morteau pour obtenir un passeport” note ce maire du Val de Mor- teau. “Une personne me disait qu’on lui a pro-

L’allongement du délai de traitement.

pour aider les personnes qui ne possèdent pas d’ordinateur ou celles qui ne savent pas se ser- vir de l’informatique, “princi- palement les personnes âgées. Nous prévoyons des cours d’in- formatiques pour ce public-là.”

posé un rendez-vous à la mi- mai” ajoute Bruno Todeschini. Si bien que cette personne a été envoyée à la mairie de Pontar- lier car les démarches y seraient plus rapides. D’autres se tour- nent vers la mairie de Maîche. n

On ne fait plus faire sa carte d’identité dans n’importe quelle mairie.

Liste des communes habilitées sur www.doubs.gouv.fr