Journal C'est à dire 229 - Février 2017

V A L D E M O R T E A U

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Morteau La Ville montre l’exemple en matière d’économies d’énergie

En bref…

l Théâtre Zorbalov et l’orgue magique ven- dredi 24 mars à 20 heures au théâtre de Morteau, de et avec Yanowski. Musique répertoire classique d’Europe de l’Est et chansons de Yanowski. Spec- tacle dès 5 ans, durée : 50 minutes. Tarifs : 10 et 8 euros. Réservations office de touris- me de Morteau au Les amis des concerts d’orgue du Locle présentent, à l’église réformée du Locle, un concert “harpe et orgue” le dimanche 5 mars à 17 heures avec Andrea Voets, harpe, et Ignace Michiels, orgue. Œuvres de Haendel, Cou- perin, Bach, Einaudi, Holy, Vil- lard, Manneke, Stamm, Franck et Boieldieu. Entrée libre, collecte vivement recommandée. l Dessoubre La pêche ouvre samedi 11 mars. En réponse aux épisodes de mor- talité des dernières années sur le Dessoubre, des dispositions sont appliquées en 2017 : 2 truites fario maximum par jour et par pêcheur sur le bassin du Des- soubre (affluents compris), et no- kill pour l’ombre commun. Hame- çons sans ardillons ou avec ardillons écrasés pour la pêche à la mouche artificielle et aux appâts naturels (hors vairon). 03 81 67 18 53. l Concert

Morteau est la première commune comtoise à s’être engagée en 2009 dans un Contrat de Performance Éner- gétique. Le bilan montre une baisse de consomma- tion significative et un impact environnemental lui aussi en net recul. Efficace et durable.

“La commune a pris l’initiative d’installer un dispositif de régulation contrôlé à par- tir de badges”, indique Cédric Bôle, l’adjoint en charge du Contrat de Performance Énergétique.

À Morteau comme ailleurs, le principal poste de dépense éner- gétique est lié au chauffage des bâtiments muni- cipaux. C’est le fondement même de ce Contrat de Performance Énergétique associant sur une durée de huit ans la commu- ne et la société Engie Cofely. Ce partenariat repose sur un inves- tissement partagé qui vise à garantir en fin de contrat une diminution de 20 % des consom-

mations énergétiques avec 20 % de production en énergie renou- velable, assortie d’une réduc- tion de 40 % des rejets de gaz à effet de serre. “On s’est fixé chaque année des engagements de consommation. Le prestataire est intéressé au résultat. Si l’ob- jectif n’est pas réalisé, il prend à sa charge le surplus consom- mé et inversement” , explique Cédric Bôle, l’adjoint mortua- cien en charge du C.P.E. Le dispositif s’accompagne d’un

programme de travaux portant sur le changement des instal- lations de chauffage existantes en privilégiant l’utilisation du gaz ou du bois au profit du fioul. “On a installé un réseau de cha- leur au gaz pour alimenter la mairie et les bâtiments attenants comme la médiathèque, l’école du centre et l’immeuble Barral.” Autre exemple au groupe sco- laire Pergaud. Dans cet éta- blissement assez énergivore, l’ancienne chaudière au fioul a été remplacée par une chauf- ferie mixte bois-gaz. “Rien qu’avec ce nouvel équipement, on a presque atteint l’objectif de réduction d’émission de gaz à effet de serre” , poursuit l’élu. Au final, près de 700 000 euros ont été dépensés dans ces tra-

vaux d’amélioration. Un an avant l’échéance du C.P.E., les objectifs sont déjà largement atteints. “Globalement, on constate une diminution de 28 % des consommations d’énergie.” L’objectif de réduction de l’im- pact environnemental, fixé à 20 %, est largement dépassé puisqu’il avoisine 36 %. Cela

me de régulation. “Cela permet d’ajuster automatiquement les températures. On évite ainsi de chauffer pour rien. La mise en route ou l’arrêt de l’installation se font à l’aide de badges dis- tribués aux utilisateurs des locaux.” Après modernisation des chauf- feries, il reste encore des points

représente l’équiva- lent d’une voiture qui aurait parcouru 1 mil- lion de kilomètres. L’utilisation du fioul a été réduite de 72 %. L’énergie la moins chè-

à améliorer. “L’étape suivante consistera à agir sur le bâti en identifiant par exemple les points de déperdition de chaleur. Un agent municipal

Une diminution de 28 % des consommations d’énergie.

re est celle qu’on ne consom- me pas. Toutes les salles com- munales mises à disposition des associations et du public sont désormais équipées d’un systè-

se forme actuellement aux camé- ras thermiques. Cette approche plus analytique vise à l’opti- misation de la gestion énergé- tique de la collectivité.” n

Un réseau de chaleur au gaz permet aujourd’hui de chauffer la mairie et plusieurs bâtiments avoisinants : école du centre, médiathèque, immeuble Barral…

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