Journal C'est à dire 222 - Juin 2016

LE CAHIER VACANCES DE C’EST À DIRE

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Semaine du 11 au 17 juillet

Morteau

Mercredis horlogers Musée de l’horlogerie à Morteau Musée de la Montre à Villers-le-Lac

Les maîtres du temps Dans les vastes fermes comtoises du Pays Horlo- ger, les paysans passaient autrefois leur temps durant les longs hivers à travailler pour les manufactures horlogères. Un savoir-faire à redécouvrir lors des mercredis horlogers en juillet et août.

Musique classique à la campagne Saint-Hippolyte Amener la musique à la campagne n’est déjà pas simple. Plus compliqué encore quand il s’agit d’un répertoire classique et qu’en plus on le sort des salles tradi- tionnelles pour l’emmener dans la rue et dans des lieux où on ne l’entend pas d’ha- bitude. Pari osé. Et réussi. Rendez-vous du 12 au 22 juillet.

production. En France comme en Suisse voisine, l’horlogerie a aujourd’hui retrouvé ses lettres de noblesses et son dyna- misme. Le Locle et La Chaux- de-Fonds sont même entrées au patrimoine mondial tandis que les cantons de Morteau, Maîche, Le Russey et Saint-Hippolyte se sont unis pour former le Pays Horloger un nom qui sonne com- me un hommage à ce savoir-fai- re qui a forgé l’histoire de ce territoire. À Morteau, dans le magnifique écrin du château Pertusier, le Musée de l’Horlogerie est un lieu où l’on retrouve ce travail des anciens artisans horlogers, extrêmement ingénieux, de véri- tables orfèvres de la mécanique qui inventaient leurs propres outils dans les ateliers fami- liaux du siècle dernier. Le musée de la Montre de Villers-le-Lac propose, lui, un voyage dans le temps à travers cinq siècles d’histoire. Une visite guidée qui présente les grandes époques de la montre de ses origines en 1500 jusqu’à nos jours, les por- te-montres en bois sculptés du XVIII ème siècle, les clefs de montres, les mille outils des paysans horlogers et leurs machines, l’atelier des Monta- gnons avec dix automates gran- deur nature et enfin un film sur la fabrication des montres. n

L e répertoire proposé lors du festival se crée d’après les sensibilités des musi- ciens présents. La diversité est leur ligne de conduite. Leur sou- hait, faire découvrir en milieu rural un répertoire multiple pour une découverte “grand angle” de la musique dite clas- sique. Cette année, Bach, vio- le de gambe, Berlioz, musique pop… La programmation est variée et reste énigmatique jus- qu’à l’instant du concert des musiciens. L’ensemble formé par les musiciens pour le festi- val est inédit chaque année. Marc Togonal (violoniste-concer- tiste), en est le compositeur. Comme lui, quelques musiciens sont désormais considérés com- me des “réguliers” de ce festi- val. Les artistes invités com- plètent avec harmonie cet ensemble atypique qui donne lieu à de belles rencontres. Musi- ciens professionnels ou ama- teurs passionnés, la qualité de leurs prestations est appréciée autant que les formations inédites qui se créent au fil des jours Le festival a pris des habitudes

A utrefois, les ateliers étaient établis sur la fenêtre selon l’expres- sion, là où des tables en trèfle accueillaient souvent autant les adultes de la maison que les enfants qui en profitaient pour apprendre sur le tas. Leur tra- vail était empirique, chaque horloger inventant ses outils et

gardant jalousement tant ses méthodes que le nom de ses clients pour ne pas risquer d’être rattrapé par les voisins et concurrents. Ces petites mains offraient à leur employeur une ingéniosité remarquable alliée à ce que les économistes appel- lent aujourd’hui la flexibilité qui permettait déjà d’ajuster la

Le festival s’est fait une spécialité de proposer de la musique classique ans des lieux insolites.

de vagabonds. De Saint-Hip- polyte, à Valoreille, Chamesol, ou encore Indevillers, il se dépla- ce au gré des concerts. Les lieux investis par les musiciens sont sélectionnés pour leur atmo- sphère et leur acoustique. Églises, chapelles, ruines, bord de rivière sont autant de lieux à découvrir en musique. Ce fes- tival promet donc une décou- verte hors du commun des vil- lages de nos campagnes. L’iti- nérance de ce festival, chère aux

musiciens, est un prétexte sup- plémentaire pour rendre acces- sible cette musique dont le sec- teur rural est parfois peu cou- tumier. L’ambiance y est festi- ve et conviviale, loin de l’idée habituellement associée à la musique “classique”. n

Musique classique à la campagne Du 12 au 22 juillet Saint-Hippolyte

Les automates du musée de Morteau rappellent avec beaucoup de réalisme le travail des anciens.

À partir du 6 juin au club

14

au lieu de 19,95€

Pour les 200 premiers inscrits

* Hors frais d’inscription.Voir conditions au club. Ne pas jeter sur la voie publique. Création graphique : Cash Fitness - Commerçant indépendant icencié Liberty GYM. Photos, activités, services non contratctuels pouvant varier d’un club à l’autre.

ZAC du Clair - MORTEAU LES-FINS - À côté Pharmacie

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