Journal C'est à dire 221 - Mai 2016

D O S S I E R

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Avoudrey Le développement fulgurant de S.I.S. En 2018, pour ses 20 ans, l’entreprise S.I.S. basée à Valdahon et Avoudrey comp- tera environ 1 000 salariés, soit 350 de plus qu’aujourd’hui. L’entreprise spé- cialisée dans le luxe bat les records de croissance.

S ans doute l’une des plus belles success-stories éco- nomiques du Haut- Doubs. La société S.I.S. spécialisée dans le luxe avec la

maroquinerie, la gainerie et les bracelets de montre, continue sa progression. En 2014, son chiffre d’affaires atteignait la barre des 48 millions d’euros, contre 36 mil-

lions en 2013 et 31 millions en 2011. Installée à Avoudrey et Valda- hon, la firme - qui possède une base en Chine et à Madagas-

car - est devenue le fleuron de l’économie locale. Elle est partie de loin ! Présidée par Christian Parrenin, dirigée par Jean-Pier- re Tolo, S.I.S. est parvenue à convaincre les grands donneurs du luxe de lui confier du travail.

demande. Surtout, elle est par- venue à former des salariés grâ- ce à son école en interne et à les garder en proposant de nom- breux avantages. Pour la com- paraison, elle a plus embauché que Pageot ! Ici, c’est du mana-

travail après reconversion. La quasi-totalité des postes pro- posés le sont en C.D.I. L’effec- tif était de 377 personnes en 2012. Quatre ans plus tard, la barre des 650 est atteinte. Les salariés d’Avoudrey (envi- ron 325) et de Valdahon (envi- ron autant) bénéficient depuis quelques mois d’un nouveau res- taurant, d’une crèche pour ceux de Valdahon, d’une salle de sport… Pour autant, cette pro- gression à deux chiffres de la croissance pourrait pâtir du déclin de l’économie du luxe, l’hor- logerie en particulier. n

Elle avait reçu en 2011 la première aide à la ré-industrialisation accordée par l’État lui permettant de se déve- lopper àValdahon, dans

gement à la SiliconVal- ley avec la réussite éco- nomique en prime : + 40 % de croissance l’an dernier. En 2018, pour ses 20

Plus d’embauches en C.D.I. que chez Pageot.

l’ancienne usine Technotime. 300 emplois avaient alors pu être créés. Depuis, les locaux ont été agrandis pour répondre à la

ans, ils seront environ 1 000 sala- riés, soit 350 de plus qu’aujour- d’hui. Ce sont surtout des femmes. Beaucoup ont choisi ce

Morteau De nouvelles productions attendues chez Bourbon

Pour assurer son développement, S.I.S. a notamment fondé une école de formation.

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L’équipementier automobile de Morteau doit bien- tôt lancer la production de pièces destinées aux nouveaux modèles Peugeot.

situation qui devrait durer. Selon nos informations, l’équi- pementier automobile local est en attente de nouvelles com- mandes de la part de Peugeot, son client historique. Il est pré- vu que Bourbon Automotive Plastics fabrique des pièces pour les nouveaux modèles de la marque au lion. Plusieurs nou- veaux moules sont attendus à l’usine de Morteau qui fabrique en ce moment des pièces de la Peugeot 2008. Le groupe Plastivaloire main- tient le cap de la croissance. Son chiffre d’affaires global dépasse les 400 millions d’eu- ros. Il emploie 4 500 personnes dans ses différentes filiales. n

B ourbon Automotive Plastics (ex-Fabi) est la tête de pont de l’in- dustrie dans le Val de Morteau. La filiale de Plasti- valoire occupe toujours une pla-

loger (et la 37 ème du Doubs) en termes de chiffre d’affaires (50,140 millions d’euros en 2014). Elle emploie 240 per- sonnes auxquels s’ajoute une soixantaine d’intérimaires, un

ce centrale dans le groupe d’Indre-etLoi- re qui est un des lea- ders européens de la fabrication de pièces en plastique destinées

chiffre qui varie en fonction du volume de travail. Plastivaloire investit actuellement 5 mil- lions d’euros dans le

Des investissements en cours.

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en grande partie à l’industrie automobile. Elle est la premiè- re des entreprises du Pays Hor-

site de production de Morteau qui enregistre pour l’instant une activité soutenue. Une

L’entreprise Bourbon Automotive Plastics emploie 240 personnes à Morteau auxquelles s’ajoutent les intérimaires.

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