Journal C'est à dire 220 - Avril 2016

Le journal gratuit du Haut-Doubs

DU 2 AU 9 MAI

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25 avril 2016 N° 220

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@-publipresse.fr I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

ENVIRONNEMENT POLLUTION : NOS RIVIÈRES TOUJOURS EN DANGER

S O M M A I R E

Le chantier naval “durable”. Le chantier naval de Raymond Michel à Villers-le- Lac construit de plus en plus de bateaux à propulsion électrique. En cours de réalisation, un navire élec- trique qui naviguera sur les flots du lac Saint-Point. (page 4) 50 ans de handball à Morteau. Le Club Athlétique Mortuacien fêtera ses 50 ans en juin. Autant d’années d’anecdotes, de performances et de formation. Retour sur les grands moments. (page 6) Vent de colère autour des éoliennes. Le projet de parc éolien sur les communes de Maisons-du-Bois-Lièvremont et Arçon ne fait pas l’unanimité. (page 31) Suisse : le spectre du chômage. Les dernières statistiques de l’emploi frontalier font état de plusieurs centaines de licenciements. (page 41)

(Le dossier en pages 19 à 23)

PONTARLIER FACE KIABI

sur linge de maison, oreillers et couettes d’exposition

Cette opération ne constitue en aucun cas des soldes mais de la mise en vente des produits déballés ayant été testés en magasin et n’étant pas neufs, elle intègre les modèles d’exposition et non les stocks sous emballage

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R E T O U R S U R I N F O

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Un radar autonome dans le raccourci de Fuans

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. L’ information révélée dans nos colonnes de l’arrivée imminente d’un magasin F.N.A.C. à Morteau est plus que jamais porteurs de projets. Les aménagements inté- rieurs pourraient donc démarrer dès le mois de mai, pour une ouverture prévue avant les fêtes de fin d’année. Feu vert pour la F.N.A.C. à Morteau

Fragilité Quelques licenciements par ici, une autre “charrette” par là, une entre- prise qui se sépare de plusieurs dizaines de collaborateurs, une autre qui rapatrie ses services sur un site extérieur, des échos du dernier salon de Bâle plutôt négatifs… Il n’en faut pas plus pour que les premiers cli- gnotants s’allument dans un Haut- Doubs si dépendant de ses voi- sins. La Suisse n’est plus, en ce prin- temps 2016, au meilleur de sa for- me. Vu de France, nos voisins pré- sentent des niveaux d’emploi à faire pâlir tous les statisticiens : le taux de chômage dans le canton de Neu- châtel a atteint les 6,4 % à fin février. On est bien loin des 10,5 % de chô- meurs à la française. Mais trois mois auparavant, ce même canton de Neuchâtel présentait un taux de demandeurs d’emploi un point infé- rieur, à 5,4 %. Bien que restant un îlot de prospérité au milieu d’un océan européen de marasme (Alle- magne exceptée), la Suisse reste forcément dépendante des remous des principales économies mondiales, à savoir pour elle, des États-Unis, de la Chine et du Moyen-Orient. Si la croissance patine dans ces par- ties du monde qui habituellement tirent l’économie mondiale vers le haut, forcément que la Suisse va en subir les conséquences néfastes. Imaginons un seul instant les consé- quences qu’auraient pour notre région une aggravation de la situa- tion économique suisse au cours de l’année 2016. Le Haut-Doubs fron- talier subirait ainsi un double “effet Kiss Cool” : le premier en voyant pointer sur les listes de Pôle emploi des dizaines (centaines ?) de tra- vailleurs frontaliers que l’assurance- chômage devra prendre à sa char- ge. Le second en voyant se tarir la manne commerciale suisse, et fron- talière, qui fait vivre ici des centaines de personnes et prospérer les zones d’activités. Elle est bien là la fragi- lité d’un Haut-Doubs presque entiè- rement dépendant d’un voisin si confortable qu’on en arrive aujour- d’hui à oublier que sans lui, notre région frontalière s’apparenterait aux déserts industriels et commerciaux qui ont fleuri partout en France où l’industrie a décliné ou disparu. Il est sans doute temps que de ce côté-ci de la frontière on réfléchisse aussi, non pas uniquement à faire fructi- fier le pactole lié à ces bénéfiques échanges transfrontaliers, mais à repenser un nouveau modèle éco- nomique tourné peut-être également de l’autre côté, vers cette nouvelle région Bourgogne-Franche-Comté qui vient de naître. n Jean-François Hauser est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Avril 2016 Crédits photos : C’est à dire, C.A.M., Lycée de Morteau, S.O.S. L.R.C., Vétérans V.L.L., J. Wieser, Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. A collaboré à ce numéro : David Aubry.

L a radio Europe 1, le journal Le Parisien, le quotidien régio- nal Ouest-France, le journal télévisé de Jean-Pierre Pernaut sur TF1 à 13 heures ou encore La France Agricole pour ne citer qu’eux… Ces médias ont tous un point commun : ils ont repris en mars l’information que le journal C’est à dire dévoilait dans son édi- tion de février. La rédaction révé- lait l’instauration de “la charte du nouvel habitant” à Guyans- Vennes, article que nous avions intitulé “Les Guyans se prému- nissent des emmerdeurs” sous le ton de la dérision et de l’humour car tout “Guyans” qui se respec- te, respecte son village. Sûr que le maire Pierre Magnin-Feysot ne nous en voudra pas d’autant qu’à la rédaction, on adore les Guyans depuis qu’ils nous ont offert un “apéro” lors de la fameuse “fête des hommes” qui se déroule chaque 2 février depuis près d’un Équipé d’un flash visible, le radar autonome contrôle la vitesse dans les deux sens, et peut même le faire sur quatre voies de circu- lation en même temps (si elles ne sont pas séparées par un terre- plein central). Cet engin est capable de contrôler jusqu’à 7 500 véhicules par heure et son auto- nomie de batterie lui permet plu- sieurs jours consécutifs de fonc- tionnement. Une vraie machine de guerre. Un premier équipe- ment de ce type a été installé sur le chantier de l’A 36 (secteur d’Ar- bouans), le 19 avril. Et le deuxiè- me a été déployé dès le lende- A ttention au flash : un radar dit “autonome” est en fonc- tion dans le raccourci de Fuans le temps des travaux de réfection de la chaussée sur la R.D. 461 qui relie la Roche-du- Prêtre depuis Morteau. “Le radar “autonome” est un nouveau dis- positif de contrôle de la vitesse relié au Centre national de trai- tement du contrôle automatisé basé à Rennes. Transporté au moyen d’une remorque, ce radar est destiné à être placé et dépla- cé rapidement sur des zones de danger temporaire : au bord d’une route, sur une zone de refuge, un accotement ou derrière les balises d’un chantier” explique la pré- fecture du Doubs.

main, dans le raccourci de Fuans, dans le cadre des travaux qui démarrent sur la côte de Fuans. “L’objectif de ce déploiement sera de protéger une zone temporai- re de danger consécutive à la mise en place d’une déviation du flux routier sur la R.D. 242 (dit “rac- courci de Fuans”) du fait des tra- vaux” justifie la préfecture. Le nouveau radar “autono- me” est arrivé sur les pentes du raccourci de Fuans.

d’actualité. Le 24 mars dernier, la Commis- sion départementale d’aménagement commercial (C.D.A.C.) a donné son feu vert au dossier de réhabilitation de l’ancien magasin Intermarché dans lequel la F.N.A.C. prévoit d’aménager une surface de vente de près de 900 m 2 . À côté de la F.N.A.C., dans le même bâtiment, Inter- sport s’installera sur près de 2 000 m 2 . L’en- seigne sera gérée par Philippe Bobillier (ex-Bob- by Sport) et son fils. L’ancien Intermarché a été entièrement vidé de l’intérieur. “Tout a été enle- vé : les cloisons, les faux plafonds, l’électrici- té, le carrelage. C’est comme un grand bateau désarmé prêt à être réarmé” confirme un des

L’arrivée de la F.N.A.C. à Morteau n’empêche pas l’enseigne de continuer à prospecter sur Besançon pour y ouvrir un magasin. Selon Dan Ohnona, le directeur du développement Euro- pe de la F.N.A.C., “si la zone de Morteau a été choisie et le dossier monté si vite, c’est par- ce que ce secteur fait preuve d’un incroyable dynamisme commercial.” Le service communi- cation de la F.N.A.C. ajoute que “le dévelop- pement de l’enseigne sur des petites et moyennes villes fait partie du gros pilier du plan F.N.A.C. 2015 voulu par le P.D.G. Alexandre Bompard.” La direction de la F.N.A.C. confirme aussi que “Besançon est toujours une ville cible, même si c’est très compliqué de trouver la surface idéa- le.” La C.D.A.C. du Doubs a également validé l’arrivée de trois autres enseignes sur le site de Morteau, à savoir Orchestra, Bébé 9 et un maga- sin de chaussures qui s’installeront dans un bâti- ment à construire juste à côté de la F.N.A.C. et d’Intersport. n Le bâtiment de l’ancien Intermarché a été entièrement vidé, il ne reste plus rien à l’intérieur. Prêt pour les travaux.

En France, chaque année, on déplore environ 200 accidents aux abords des chantiers du réseau routier principal (autoroutes et nationales). Ces accidents pro- voquent 1 à 4 décès par an et environ 80 blessés. Cela touche autant les usagers que les agents travaillant sur les chantiers. Et ces chiffres sont en nette augmenta- tion depuis 2011. n Les Guyans ont fait le buzz

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siècle. Preuve - s’il en fallait - que ce bourg du Val de Vennes est aty- pique. Pour rappel, la nouvelle charte rappelle aux “petits nouveaux” les bonnes pratiques à respecter dans ce charmant village comme les cloches des vaches et celles de l’église, le chant du coq, les entre- prises, l’activité agricole… L’in- formation a permis à Guyans- Vennes de dévoiler ses atouts devant les caméras et aux micros… Les téléspectateurs de TF1 ont ainsi apprécié les jolies montbéliardes de Philippe (et le bruit de leurs cloches), les travel- lings sur les sapins du “Haut” ou encore l’univers du stand de tir de l’armurerie Sanseigne ainsi que celui de la carrière Tattu. Les reportages ne disent pas si d’éventuels candidats se sont bousculés à la mairie pour réser- ver de futures parcelles du lotis- sement… n

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Le journal de TF1 de Jean-Pierre Pernaut a repris l’information que C’est à dire dévoilait en février concernant “Guyans-Vennes”.

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Mise en page

V A L D E M O R T E A U

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Villers-le-Lac Le chantier naval franco-suisse fait mouche à Saint-Point

L’entreprise travaille depuis quelques semaines à la fabri- cation d’un bateau à passagers électro-solaire qui navi- guera cet été sur les eaux du lac Saint-Point.

Visite commentée et navette inter-rives Le bateau à passagers naviguera cet été avec au program- me des visites découvertes du plan d’eau et des navettes entre les plages de Malbuisson et Saint-Point. Explications.

C e nouveau bateau à passagers puisqu’il faut l’appeler ainsi, pour- ra battre sans complexe pavillon Haut-Doubs. L’occasion d’abord de saluer l’audace et la ténacité de David Jeannerod son futur propriétaire persua- dé qu’il existe largement de quoi valoriser une telle activité tou- ristique au lac Saint-Point. “J’y pense depuis 2010. Une telle affaire suppose de pouvoir navi- guer toute l’année sur un lac de moyenne montagne. La solu- tion passe par un bateau à pas- sagers couvert et chauffé” , explique celui qui exploitait jus- qu’à présent un parc de jeux aquatiques basé Saint-Point en se diversifiant ensuite dans la location de pédalos et de petits bateaux électriques. Autant dire qu’il connaît bien son affaire. Saint-Point en y intégrant un chapitre lié au transport de pas- sagers. Ce travail de longue haleine est piloté par la sous- préfecture de Pontarlier qui agit en concertation avec le comité de suivi autour du lac. La démarche sert à déterminer le cadre à respecter en terme de dimensions, motorisation, nombre de passagers. “On est parti sur un bateau de 24 places, couvert et chauffé à énergie élec- tro-solaire et équipé de panneaux photovoltaïques. Ce qui nous per- mettra d’avoir 10 % d’autono- mie supplémentaire.” Après la technique, reste à réunir les fonds nécessaires. Conscient de l’intérêt touristique d’un tel équipement, la Région et le Département ont donc lancé un appel à projet. La candidature de David Jeannerod a été rete- Mais un tel projet n’est pas sans contrainte puisqu’il suppose de modifier le règlement de navigation du lac

nue. “J’ai été très bien soutenu et j’en profite pour remercier tous ceux qui ont cru en moi.” Res- tait à trouver le constructeur. Sans trop se poser de questions, David Jeannerod s’est tourné vers le chantier naval du Haut- Doubs. L’entreprise créée par Raymond Michel en 1983 a déjà plus de 80 bateaux à passagers à son actif. De toutes tailles et qui naviguent aujourd’hui un peu partout en France sur voies navigables et plans d’eau. “La construction représente en moyen- ne 50 % de notre chiffre d’af- faires” , souligne Raymond Michel en prenant aussi en compte l’ac- tivité de la société des vedettes panoramiques du Haut-Doubs. Originaire de Villers-le-Lac, cet ancien ingénieur en chimie avait dû revenir assez vite reprendre l’entreprise familiale alors spé- Saut du Doubs attirait chaque année 300 000 à 400 000 visi- teurs. On gérait alors une flot- te de bateaux assez vieillissants. D’où l’idée d’essayer d’en construi- re un neuf.” Pour ce faire, il récu- père les plans de M. Durig, constructeur de bateaux aux Brenets. Lui qui pensait inau- gurer sa première construction sur place est contraint de la vendre à une société de navi- gation lyonnaise. “La meilleure chose qui pouvait m’arriver” , reconnaît avec le recul Raymond Michel qui venait sans l’avoir fait exprès de s’offrir une vitri- ne sans comparaison possible avec les eaux calmes et peu fré- quentées du lac des Brenets. “C’était une super-promotion. Comme on était le seul chantier français à faire des petits bateaux, on nous en a commandé cialisée dans le trans- port de marchandises et les bateaux prome- nades en saison esti- vale. “À l’époque, le

C’ est à dire : Êtes-vous prêt pour cette nou- velle aventure ? David Jeannerod : Je viens d’obtenir mon permis de navi- gation. Le bateau sera basé à Malbuisson. C’est la seule pla- ge autour du lac qui puisse être facilement labellisée Tourisme et handicap. On arrête les acti- vités aqua-ludiques pour se concentrer sur la navigation. Pour ce faire, on a créé la socié- té les bateaux du lac Saint-Point. Càd : A quoi servira ce bateau à passagers ? D.J. : On va développer deux formules. La première comprend des visites commentées du lac avec des départs matin, midi et soir. Soit une heure de navi- gation sans escale. On organi- sera aussi des navettes inter- rives entre Malbuisson et Saint- Point où l’on conserve le pon- ton. Ce produit devrait notam- ment permettre d’attirer à nouveau les familles qui avaient délaissé le sentier pédestre autour du lac. Elles pourront désormais effectuer des demi- boucles d’1 h 30 ou 2 h 30 sans être contraintes d’avaler 20 km avec les bambins. On fera l’al- ler-retour plusieurs fois par jour. Càd : Vous fonctionnerez tou- te l’année ? D.J. : On a prévu de travailler mercredi, samedi, dimanche et pendant les vacances scolaires. Tout dépendra bien sûr des conditions météo. Càd : Vous arrêtez aussi les pédalos et les bateaux élec-

Dans l’atelier, Antoine Michel travaille à la fabrication du bateau à coque métallique qui naviguera cet été sur les eaux du lac Saint-Point.

tiplication des loisirs et des autres sites de navigation. Il pointe aussi du doigt le désin- térêt des décideurs vis-à-vis du développement touristique. “Ici, ce n’est pas une priorité même si des travaux ont quand même été entrepris au niveau du Saut du Doubs” , poursuit celui qui a transmis il y a une dizaine d’années les rênes de l’entre- prise à ses enfants Antoine et Murielle. Issu d’une formation technique, le premier gère le chantier naval et sa sœur s’occupe de l’accueil et de la partie administrative. Tous les deux sont aussi déten- teurs du certificat de capitai- ne mécanicien, le diplôme requis pour piloter des bateaux à pas- sagers. Dans l’atelier, le bateau de Saint- Point commence peu à peu à prendre forme. Il a été dessiné par Antoine Michel. Comme pour une construction, le dossier tech- nique a été obligatoirement vali- dé par un architecte naval. Si tout va bien, le navire sera ache- vé en juin. n F.C. L a commune des Fins a renouvelé son partena- riat avec l’opérateur G.R.D.F. (Gaz Réseau Distri- bution France), le service public de distribution de gaz natu- rel sur son territoire par le biais d’un contrat de concession qui a été signé vendredi 8 avril der- nier dans les locaux de la mai- rie. Ce renouvellement de contrat de concession conforte une rela- tion durable entre la commu- ne des Fins et G.R.D.F., son concessionnaire. Depuis plus de 30 ans, la commune délègue à G.R.D.F. la construction, l’ex- ploitation et le développement des réseaux de distribution de distribution de gaz naturel. “La commune avait signé en mai 1990 un contrat sur 30 ans. Nous avons souhaité anti- ciper le renouvellement du contrat quatre ans en avance, cela nous a permis d’écono- miser plusieurs milliers d’eu- ros, ce qui n’est pas négligeable en ces temps de restriction bud- gétaire” note Bruno Todeschi-

un autre, puis un autre, puis un autre…” Certains modèles sortis des ate- liers de Villers-le-Lac ont été reproduits en une vingtaine d’exemplaires, d’autres seule- ment à l’unité. Le chantier naval franco-suisse construit unique- ment des bateaux métalliques en acier ou en aluminium. Ray- mond Michel a souvent été pré- curseur notamment au niveau des motorisations. Le premier bateau français à propulsion électro-solaire est sorti des ateliers de Villers-le- Lac. Il lorgne désormais sur la pile à combustible. “Sur le plan technique, c’est déjà au point mais il faut adapter les régle- mentations et cela risque de prendre encore deux ans. C’est toute une affaire que d’installer un réservoir d’hydrogène sur un bateau.” L’entreprise familiale a eu bon vent de se diversifier dans la construction car la fré- quentation du Saut du Doubs a fortement chuté. “De six com- pagnies de navigation, il n’en reste plus que deux. Aujourd’hui, on fonctionne avec quatre bateaux contre 14 dans les années quatre- vingt.” Raymond Michel explique cette désaffection par la mul-

triques ? D.J. : Non, on maintient cet- te activité et ils seront toujours basés sur le site de Saint-Point. Pour le bateau passager, la billetterie et l’accueil se feront à la nouvelle base nautique de Malbuisson. Càd : Vous avez embauché ? D.J. : On a recruté un capi- taine en second, une person- ne à l’accueil et un guide tou- ristique en apprentissage pour les visites commentées. Càd : Ce bateau, il a déjà un nom ? D.J. : On hésite encore et on tient à garder la surprise jus- qu’au jour de l’inauguration prévue en juin. n Propos recueillis par F.C. dans la chaîne touristique du Haut-Doubs”, estime David Jeannerod. “Ce bateau à passagers est un maillon essentiel

Un bateau de 24 places.

Signature Entre les Fins et G.R.D.F., ça gaze

ni. “En tant que concession- naire au quotidien et parte- naire de long terme, engagé dans la transition énergétique, nous nous réjouissons de pour- suivre notre coopération avec la commune des Fins” com- mente Gladys Montagnole.

Aux Fins, 600 clients sont rac- cordés au réseau de gaz natu- rel. Cela représente 33 km de réseau sur la commune. Sur le territoire franc-comtois, G.R.D.F. dessert 225 communes en gaz naturel ou en électrici- té. n

“L’attrait du site reste important mais l’environnement général de Villers-le-Lac ne reflète pas une station touristique”, regrette Raymond Michel qui a transmis le gouvernail de l’entreprise familiale à ses deux enfants.

Bruno Todeschini, le maire des Fins et Gladys Montagno- le, la directrice territoriale G.R.D.F. Franche-Comté ont signé ce renouvellement de contrat le 8 avril en mairie.

Publi-information Pleins feux sur la gestion location

Morteau Immobilier et Valdahon Immobilier, les deux agences dirigées par Cédric Valion et Alexandre Bonnet disposent cha- cune d’un service gestion location, complémentaire à l’activité transaction. L’une ne va plus sans l’autre.

Si la donne est sensiblement iden- tique à Valdahon sur du neuf, les prix dans l’ancien sont nettement plus bas. “On peut trouver des différences de prix de 30 % pour des biens sen- siblement identiques.” Simple ques- tion d’attractivité. Le marché immo- bilier sur le secteur de Valdahon

quences sur les prêts contractés en francs suisses, l’activité a retrouvé peu à peu son rythme de croisière sur Morteau. “On a réussi à rétablir l’équilibre et l’année s’est terminée beaucoup mieux qu’elle n’avait com- mencé” , apprécie Cédric Valion satis- fait que cette dynamique positive se poursuive au premier tri- mestre 2016. qui varie entre 3 000 et 3 400 euros le m 2 . Pour le prix du foncier, on se situe toujours entre 160 et 200 euros le m 2 de terrain viabilisé pour une surface moyenne de parcelle de 7 à 8 ares. Au niveau des prix, rien de nouveau sous le soleil avec une fourchette dans le neuf

pansion des entreprises et des enseignes commerciales sur les zones de Valdahon” , poursuit Alexandre Bonnet. L’actualité des deux agences, c’est l’affiliation à la F.N.A.I.M. déjà acqui- se sur Morteau en cours à Valdahon. “Cela nous permet de bénéficier d’un service juridique très efficace et d’un centre de formation très utile quand on sait l’obligation de se former pour maintenir la carte professionnelle. Laquelle est désormais renouvelable tous les trois ans. Une petite struc- ture indépendante comme la nôtre ne pourrait pas avoir autant de moyens à sa disposition. On s’y retrou- ve pleinement” , concluent les deux professionnels de l’immobilier. n

V oilà déjà bientôt dix ans que les deux associés ont choisi de voler de leurs propres ailes immobilières à Morteau. L’envie de se réaliser et surtout de privilégier une pratique immobilière à taille humaine loin des méthodes marketing qui font la marque de fabrique des grands groupes. “Au départ, on faisait seu- lement de la transaction avant de se diversifier dans la location en 2009” , indique Cédric Valion en parlant de l’agence de Morteau, sachant que l’agence de Valdahon propose les deux services depuis son ouverture en 2013. L’évolution de la conjoncture juri- dique et réglementaire a largement contribué à la professionnalisation de ce service. Mettre un bien en loca-

tion s’apparente aujourd’hui à un vrai parcours du combattant avec de multiples procédures à suivre et des diagnostics de toutes sortes à réa- liser. Sans compter les soucis à régler en cas de conflit avec le locataire, les loyers impayés, les dégradations. Conséquences : les propriétaires sont de plus en plus nombreux à se tour- ner vers des agences en capacité de gérer leurs biens. L’essentiel du développement de Morteau Immo- bilier repose depuis quelques années sur la gestion location. “On s’occupe aujourd’hui d’un parc de 200 loge- ments avec deux personnes dédiées sur l’agence de Morteau et une à Val- dahon” , précise Alexandre Bonnet. Après un premier trimestre 2015 très difficile suite au renchérisse- ment du franc suisse et ses consé-

s’avère beaucoup plus stable en 2015. Il progresse de façon linéaire depuis quelques années et l’agence Valdahon Immobilier en tire profit. “On

Un parc de 200 logements.

évolue dans un contexte moins tri- butaire de l’économie frontalière avec une petite ville en pleine croissance idéalement située entre Besançon, Pontarlier et le Val de Morteau. Il suffit d’observer la dynamique d’ex-

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Morteau Le C.A.M. s’apprête à fêter son demi-siècle Le club de handball de Morteau lance un appel à ceux qui ont porté le maillot. Rendez-vous same- di 25 juin pour un repas dansant. Séquence nos- talgie. Retrouvailles en vue.

C ertains ont pris des rides. D’autres ont rasé la moustache symbo- le des années soixan- te-dix. Mais beaucoup ont gar- dé intacte la passion pour le handball. Le club de Morteau (C.A.M.) présidé par Raphaël Lucas organise samedi 25 juin le cinquantenaire du club. 50

ans de jeu. 50 ans de rencontres. Il espère réunir environ 240 per- sonnes à la salle des fêtes de Morteau. “Nous avons lancé près de 800 invitations à d’anciens joueurs et joueuses. Notre objec- tif est de faire rencontrer les géné- rations, que les anciens se sou- viennent des moments où nous avons rigolé, d’autres où nous

Création de la première équipe féminine en 1966.

avons pleuré…” commente Marc Karbiche, bénévole au club. Né officiellement en 1966, le hand dans le Val de Morteau a réellement débuté en 1965 avec Jean-Louis Perrod et Ser- ge Morel qui engagèrent une équipe dans un championnat franco-suisse. “La première pla- ce du championnat face à Neu- athlétique mortuacien-section handball” se souvient le béné- vole. Maurice Droz-Bartholet fut nommé président. Neuf présidents se sont succé- dé depuis : Jean-Claude Losa, Jean-Paul Lucas, Jean Mazzotti, Marc Karbiche, Ghislain Bour- nez, Édith Poncet-Rambaud, Thierry Finck, Cyrille Humbert et Raphaël Lucas actuellement. Si le club est régulièrement châtel motiva les diri- geants à déposer les statuts en préfecture en 1966. C’est ainsi que fut créé le Club

récompensé par la fédération pour la qualité de son enca- drement, il n’oublie pas la gran- de époque… C’était en 1997, année où l’équipe masculine arrive en Nationale 2. Ce fut aussi un tournant car dès 1999, les garçons sont redescendus. La mayonnaise entre les locaux et les mercenaires n’a jamais pris. champs-Vennes. Les seniors filles sont en Nationale 3 avec Maîche, l’entente Morteau- Orchamps en Nationale avec les moins de 18 ans. De 12 licenciés en 1966, le C.A.M. compte environ 165 licen- ciés aujourd’hui. Un match avec “les vieilles gloires” du club sera organisé le vendredi 24 juin soir au gymnase du C.O.S.E.C. à Mor- teau. Une cerise sur le gâteau. n Aujourd’hui, le C.A.M. mise sur la formation. Il s’est allié avec le club de Maîche et d’Or-

En 1997, la Nationale 2.

Les handballeuses mortuaciennes.

50 ème anniversaire du C.A.M. handball Morteau samedi 25 juin à la salle des fêtes de Morteau à partir de 18 heures avec le match. Prix : 35 euros. Réservation : C.A.M., 18, rue Pergaud - 25500 Morteau. Match des “vieilles gloires” vendredi 24 juin au gymnase du C.O.S.E.C.

La première équipe masculine en 1967.

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Villers-le-Lac Le vintage ne

Villers-le-Lac 12 millions d’euros pour les collèges Même si le nouvel exécutif du Conseil départemental du Doubs réduit sérieusement la voilure pour cause de restrictions budgétaires, 12 millions d’euros seront consa- crés cette année à la rénovation des collèges. Parmi eux, celui de Villers-le-Lac.

I ls pourraient se reposer sur leurs lauriers et organiser tous les ans la même chose, ans aucun changement. Mais si le concept est immuable - le grand retour de la musique des années 80 et 90 -, les vétérans du foot de Vil- lers-le-Lac font chaque année l’effort de revisi- ter intégralement le décor de la salle des fêtes. Cette année, “nous avons pensé à aménager la salle comme un salon V.I.P., ou plutôt zen, qui permettra au public de “se poser” tout en écoutant les tubes des années 80. De superbes figurines de tailles réelles sur le thème du cinéma hollywoo- se démode jamais Pour la 7 ème année consécutive, l’asso- ciation des vétérans du foot de Villers-le- Lac organise sa soirée Vintage. Elle se déroule le 30 avril à la salle des fêtes de Villers-le-Lac à partir de 22 heures.

E n place depuis un an, le nouvel exécutif du Conseil départemental lève le pied dans le programme de rénovation des collèges du Doubs engagé par la précédente majorité condui- te par Claude Jeannerot (P.S.). Celle-ci menait une politique aussi volontariste que coûteuse en faveur de la modernisation des 44 collèges du département répartis sur 46 sites. En 2014, la collectivité annonçait même que ce programme devait mobiliser 524 millions d’euros de crédits jusqu’en 2020 ! Parmi les derniers établissements à avoir bénéficié de cette politique de grands tra- vaux il y a le collège de La Source à Mouthe (15,8 millions d’euros) et les collèges Proudhon (19 millions d’euros) et Diderot (20,9 millions d’eu- ros) à Besançon. Des engagements intenables aujourd’hui pour la collectivité au regard des tensions qui pèsent sur ses finances. Le contexte oblige la présidente Chris- tine Bouquin et son équipe à faire preuve de réa- lisme et à revoir à la baisse les ambitions concer- nant la rénovation des établissements scolaires. Une enveloppe de 49 millions d’euros a été ins- crite dans le nouveau projet départemental C@P25. Ce budget doit permettre d’ici 2021 de moderni- ser les collèges qui n’ont pas encore fait l’objet de travaux. “Tous les établissements non restruc- turés feront l’objet de travaux d’ici 2021. Cette nou- velle programmation sera soumise au budget pré- visionnel 2017” confirment les services du Conseil départemental. Dès cette année, un montant de 12 millions d’eu- ros a été voté en investissement. Cette envelop- pe sera en (petite) partie consacrée au collège de Villers-le-Lac. “Les travaux prévus en 2016 por- tent sur des changements de fenêtres de l’externat.

Le budget prévisionnel est de 200 000 euros. En 2015, divers travaux ont également été réalisés, dont d’importants travaux de reprise de toiture et d’étanchéité” précise le Département. Avant tout, cette enveloppe permettra de poursuivre les travaux au titre du programme de modernisation des collèges pour les opérations suivantes : col- lège “Diderot” à Besançon, collège “Guynemer” à Montbéliard, collège “La source” à Mouthe, collège “Jean-Jacques Rousseau” à Voujeaucourt et donc,“collège deVillers-le-Lac” promet le Conseil départemental. Le tout pour 8,586 millions d’eu- ros. Pour assurer les grosses réparations et l’en- tretien de l’ensemble des collèges qui en ont besoin, 2 millions d’euros de plus seront injectés. Et enfin, dès cette année, 1,1 million pour accélérer la mise en œuvre du numérique dans les collèges. Soit au total ces 12 millions annoncés. n

dien (toutes féminines) seront disposées dans la salle et sur la scène” décrit Pascal Rougnon, le pré- sident des vétérans. Comme depuis le début, la fête sera animée par D.J. P.H. aux platines

Chaque année les vétérans du foot aident des associations.

Chaude ambiance à “Vintage-le-Lac”.

(œuvres caritatives, Rugby, foot, 4 L Trophy…) confirme le président. Cette année, ce sont des dons pour l’association “Tout Vite”, et de nouveau un équipage du 4 L Trophy de Villers.” Les billets sont disponibles dans les points de ventes habituels et auprès des sociétaires. La totalité des entrées s’effectuera sous la formule de pré-vente (13 euros avec vestiaires). Pour que la fête reste belle, les fêtards pourront tester leur taux d’alcoolémie dans un éthylotest électronique afin de ne pas prendre le volant en cas de test positif. n

“avec sa fougue et le professionnalisme qu’on lui connaît. Il prépare un show d’enfer avec une salle transformée par ses soins” promet Pascal Rougnon. Plusieurs centaines de personnes, nos- talgiques de ces années-là viennent tous les ans se trémousser sur les tubes indémodables, de Mickaël Jackson à Téléphone. Mais les vétérans du foot n’organisent pas leur soirée vintage pour la seule raison d’animer leur commune. “Depuis la création de la soirée, chaque année les vétérans du foot aident des associations

Le collège de Villers-le-Lac bénéficiera de quelques travaux cette année.

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Morteau “Faire de l’offre culturelle France-Suisse un vecteur commun” Pour la première fois, la C.T.J. (Conférence Transjurassienne) proposera de financer des projets transfrontaliers qui ne pourraient pas l’être par les fonds Interreg entre France et Suisse. Morteau peut se positionner.

d’État pour le canton de Neu- châtel accompagné de Marie- Guite Dufay et de la préfète de la Grande région ont donc pré- senté la nouvelle stratégie de la Conférence TransJurassien- ne qui est un organisme de coopération transfrontalière à l’échelle de l’Arc jurassien fran- co-suisse. Elle regroupe les représentants de quatre can- tons suisses : cantons de Ber- ne, du Jura, de Neuchâtel et de Vaud ainsi que ceux du terri- toire correspondant à la nou- velle Région Bourgogne- Franche-Comté. Les co-prési- dents de la C.T.J. ont présenté la stratégie de coopération trans- frontalière 2016-2020. “On lan- ce une nouvelle stratégie sur laquelle on ne pouvait pas com- muniquer avant, fusion des régions oblige” indique Marie- Guite Dufay qui veut inclure la Suisse dans les projets trans- frontaliers de façon encore plus importante. “La densification des flux économiques et démo- graphiques, et l’élargissement du périmètre régional à la Bour- gogne-Franche-Comté, imposent aujourd’hui de franchir une nou- velle étape en affirmant une stra- tégie de développement renou- velée” dit cette dernière. Quatre thématiques ont été rete- nues : le développement écono- mique, les mobilités, les res- sources naturelles et le vivre

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20 000 euros. Voilà la somme annoncée (pour l’année) sus- ceptible d’aider à faire émerger des “petits” projets transfron- taliers à l’échelle de l’Arc juras- sien. C’est très peu ! Mais à écou- ter les responsables politiques français comme suisses, c’est “important car ces moyens per- mettront d’aider une petite dizai- ne de projets de façon très rapi- de. Ils seront accompagnés d’un renforcement du site Internet

Marie-Guite Dufay pour la Région. Pour la préfète de Bour- gogne-Franche-Comté Chris- tiane Barret, la C.T.J. doit avoir un rôle de facilitateur dans les échanges : “On peut par exemple faire de l’offre culturelle un vec- teur commun et encourager par exemple la mutualisation des équipements sportifs ou cultu- rels entre France et Suisse” pré- cise-t-elle. Pourquoi ne pas à l’avenir partager la salle des fêtes de Villers-le-Lac ou la pati- noire de La Chaux-de-Fonds ? Sur le papier, c’est bien. Dans les faits, c’est plus compliqué, à voir comment l’Agence urbaine du Doubs (Villers-le-Lac, Mor- teau, Le Locle, La Chaux-de- Fonds) peine à concrétiser des dossiers de son côté. L’exemple de la navette de bus Villers- le-Lac-Le Locle est l’exemple criant : faute d’accords entre France et Suisse et de finance- ment, les frontaliers n’ont pas accès au bus. “À l’avenir, cela pourra changer avec la C.T.J.” annonce Marie-Guite Dufay. On attend de voir. Lundi 11 avril à Besançon, Jean- Nathanaël Karakash, conseiller

pour aider des personnes à por- ter leurs projets franco-suisses. Ce sont surtout les “petits” pro- jets qui sont ciblés. C’est une pre- mière” explique la Région Franche-Comté. Autrement dit, la C.T.J. n’a que peu d’argent à distribuer. Elle existe surtout pour synthétiser les besoins, organiser les idées et, éventuellement, mobiliser des financements à saute-fron- tière. “Je veux que l’on aide les porteurs de projets” insiste

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ensemble. Une nouvelle gouvernance transfrontalière a été décidée. Elle permettra de mieux struc- turer les territoires de coopé- ration et de soutenir l’émergence de projets locaux, le plus concret

ayant abouti est l’édition, en 2014, d’un “Guide du routard du Jura franco-suisse”, né sous l’impulsion de la C.T.J. Que les acteurs mortuaciens se posi- tionnent…Un colloque se dérou- lera en octobre. n

Renseignements : www.conference-transjurassienne.org

Marie-Guite Dufay (Région), Jean-Nathanaël Karakash (Neuchâtel), Liliane Lucchesi, présentent les nouveaux axes de la C.T.J. : économie, mobilité, ressources naturelles, vivre ensemble.

J eudi 19 mai, de 20 heures à 22 heures, se tiendra au centre hospitalier de Morteau, une réunion d’information sur le droit des malades et la fin de vie. Cette soirée grand public qui s’ouvrira par la projection d’un film est pro- posée par l’association Jalmalv( (Jusqu’à la mort accompagner la vie) en partenariat avec le Centre hospitalier de Morteau et l’équipe mobile de soins palliatifs du Centre hospitalier de Pontarlier. Le message que les organisateurs veulent faire passer à l’assemblée à l’occasion de cette ren- contre est que le patient “est l’acteur incontour- nable de sa fin de vie” insiste le docteur Marc Degois, responsable de l’équipe mobile de soins palliatifs. Une évidence au regard de la loi mais qui dans l’opinion publique est encore pleine d’idées préconçues. “Les patients ont peur de deux choses : être abandonnés et ne pas bénéficier des soins adaptés à leur état de santé, et être victimes de l’acharnement thérapeutique (ou obs- tination déraisonnable)” souligne Jean-Marie Chanudet, cadre supérieur de l’hôpital de Mor- teau. Or, l’acharnement thérapeutique est interdit en France depuis la loi d’avril 2005, qui n’auto- rise pas pour autant l’euthanasie. Cette même loi donne sa place à l’accompagnement du patient par ses proches, mais également par l’équipe de santé et les bénévoles de l’association Jalmalv par exemple. “Les gens ne connaissent pas leur droit. Pourtant, la fin de vie n’est pas qu’une affai- re médicale. Le malade compte pour la société même s’il est plus fragile. C’est le principe du “je m’appartiens” observe Serge Humbert, pré- Morteau La fin de vie, des questions et des droits L’association Jalmalv, l’équipe mobile de soins palliatifs du Centre hospitalier de Pontarlier, et le Centre hospitalier de Mor- teau, organisent une soirée d’information sur le droit des malades et la fin de vie.

sident de l’association locale Jalmalv. “Ainsi un patient peut demander à ce qu’on arrête tous les traitements qui le maintiennent en vie, sans abandonner les soins” complète le docteur Degois qui insiste sur le respect du confort du malade. La soirée du 19 mai sera l’occasion de démon- ter les idées reçues autour du sujet douloureux de la mort. Un des premiers enseignements est que la fin de vie se prépare, y compris lorsqu’on est en bonne santé ! La loi donne la possibilité à chacun de remplir des directives anticipées. “Il s’agit pour une personne de faire part, en conscien- ce, de ses choix pour sa fin de vie au cas où il devait lui arriver quelque chose. Ces directives anticipées permettent précisément à un patient d’être acteur de sa fin de vie, y compris lorsqu’il a perdu l’usage de la parole par exemple. Ce n’est pas le médecin “le patron”. C’est un partena- riat” disent les organisateurs de la réunion. Oser s’interroger sur sa fin de vie par anticipa- tion, faire part de ses souhaits à une personne de confiance est la solution pour éviter en cas de problème, d’avoir à imposer aux autres, et en par- ticulier aux proches, le poids d’une décision concer- nant son sort de malade. n Groupe ouvert à toute personne souhaitant par- tager son vécu avec d’autres endeuillées, dans la confidentialité et le non-jugement. Renseignements : Tél. : 03 81 67 17 13 Courriel : jalmalv.hautdoubs@yahoo.fr L’association Jalmalv propose au mois de mai l Vendredi 20 mai à 20 h 15 Conférence : “Accepter l’inachevée dans nos vies” animée par Rosette Poletti. Villers-le-Lac, salle des fêtes Soirée ciné-débat en partenariat avec la M.J.C. de Morteau, film à l’Atalante : “Ce sentiment de l’été”. Ce film, traitant le vécu du deuil dans la fratrie sera suivi d’un débat. l Samedi matin 21 mai : Rencontre-partage deuil à Morteau salle des sociétés, 6, rue Barral. l Lundi 9 mai, 20 heures

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Les Fins Le Salon du Val fêtera son 20 ème anniversaire… en octobre Habituellement organisé en avril, le Salon du Val aura lieu cette année en octobre. L’U.C.A.F. qui l’organise a décidé de changer la date pour se donner le temps de créer l’événement qui marquera les 20 ans de cette manifestation.

L e Salon du Val qui se déroule traditionnellement le premier week-end d’avril à la salle des fêtes des Fins n’a pas eu lieu cette année. Une absence dans le calendrier des manifestations locales qui

(Union des Commerçants et des Artisans des Fins) a décidé de changer la date. Il aura lieu en 2016, les 14, 15 et 16 octobre. La raison est simple. “Nous fêtons cette année le 20 ème anni- versaire du Salon du Val. On

date anniversaire pour faire évo- luer la formule et créer une nou- velle dynamique autour de ce rendez-vous. “Notre objectif est d’être plus attractif encore que nous l’étions jusqu’à présent” pré- cise l’Union des Commerçants et des Artisans des Fins. Un des volets sur lesquels veut travailler l’U.CA.F. est celui de l’animation. “On a déjà quelques pistes. Ce ne sont pas les idées qui manquent.” Il faudra attendre encore un peu avant d’en savoir plus sur le pro- gramme qui ponctuera les fes- tivités de ce vingtième anni- versaire. La seule chose que l’on

n’a pas échappé aux personnes qui ont l’ha- bitude de venir déam- buler au milieu d’une cinquantaine d’expo-

veut marquer le coup ! Or, comme notre association participe à d’autres ani- mations aux Fins pendant les fêtes de Noël notam-

“On veut marquer le coup !”

La Salon du Val draine traditionnellement près de 5 000 visiteurs (photo archive Càd).

En bref…

sants installés dans les allées. Qu’on ne s’y trompe pas ! Le Salon du Val qui draine près de 5 000 visiteurs n’a pas disparu. Il est juste décalé de quelques mois. L’U.C.A.F. qui l’organise

ment, nous n’avions pas le temps de préparer un événement pour le premier week-end d’avril” indique l’U.C.A.F. L’association a de l’ambition pour ce salon. Elle veut profiter de la

l Montlebon À l’occasion de la 27 ème gran- de Foire du dimanche 1 er mai, le Comité d’Animation de Montle- bon organisera, comme chaque année, un vide-greniers à l’ex- térieur, sur la place du village. Toute personne intéressée peut contacter Marie-Jo Kaczmar au 03 63 39 34 91. l Documentaire L’association Doubs Parent’aise présente le film-documentaire “L’odyssée de l’empathie” de Michel Meignant et Mario Via- na mardi 26 avril à 20 heures à la salle de cinéma L’Atalante à Morteau. La projection sera sui- vie d’un temps d'échanges ani- mé par Gérard Mercier, psy- chologue psychothérapeute. l Exposition L’association Aquarel’Art vous invite à découvrir sa nouvelle exposition au Château Pertusier (salle du Temps Présent) les 21, 22, 27, 28 et 29 mai de 14 heures à 18 h 30. Cette manifestation sera l’occasion de découvrir les réalisations des peintres ama- teurs de l’association qui utilisent les diverses techniques de l’art pictural. Les visiteurs qui le sou- haitent pourront participer à une tombola. Moyennant un billet de 2 euros, ils auront peut-être la chance de repartir avec une aquarelle ou une huile sur toile de l’exposition.

sait, c’est que la prochaine for- mule devrait réintégrer le grand chapiteau monté à côté de la sal- le des fêtes. On sait aussi que ce changement

de date est définitif. Le Salon du Val nouvelle formule n’au- ra plus lieu en avril. Cette fois- ci, l’U.C.A.F. vous donne rendez- vous en automne. n

La Chenalotte Plus que l’école, c’est la ruralité qui est en danger

Comme au hameau du Chauffaud à Villers-le- Lac, les parents d’élèves de La Chenalotte se bat- tent pour le maintien de leur école. Il en va de la vie d’une commune selon eux.

L a ruralité sous toutes ces facettes. C’est ainsi que les parents d’élèves de l’école intercommunale du Bar- boux, La Chenalotte, Noël-Cer- neux entendent poursuivre leur lutte “contre la fermeture d’une classe ici mais plus largement

courriers vont être adressés à tous les délégués de parents d’élèves en lutte comme ici mais c’est aussi du côté des maires que cette équipe espère trouver un écho favorable. Des élus qui, avec la loi N.O.T.R.e, se sont eux aussi sentis lésés en tant que

ruraux. “Ils ont leur pla- ce à nos côtés” poursuit- elle et ce, que leurs classes soient ou non menacées. C’est donc bien un mou- vement de défense de

pour garantir la vie de nos villages” insiste Sylvie Personeni qui avec l’ensemble du groupe prépare acti- vement la manifesta- tion du samedi 21 mai

Une manifestation

le 21 mai à Besançon.

à Besançon. En effet, si dans leur cas la fermeture évoquée est conditionnée à un comptage à la rentrée avec l’espoir d’avoir 131 enfants présents, ces parents ne se font pas d’illusion sur ce que seront les années à venir. “L’his- toire se répétera, donc notre lut- te d’aujourd’hui doit être plus lar- ge et vraiment mettre l’accent sur la vie future dans nos communes rurales.” Pour mobiliser largement, des

la ruralité dans son ensemble qui se dessine et qui entend fai- re suffisamment de bruit pour arriver aux oreilles de l’inspec- teur d’académie comme du pré- fet. L’appel est lancé aux poten- tiels manifestants et à tous ceux qui peuvent apporter leur aide matérielle. “On a besoin de méga- phones, de tee-shirts, de pan- neaux…” Le 21 mai, la place de la Révolution n’aura jamais si bien porté son nom… n

La date du 21 mai est déjà inscrite au tableau et tous ici se feront un devoir d’y être. FOIRE DE MONTLEBON & VIDE GRENIER 1 er mai 2016 SYNDICAT DES COMMERCANTS DES MARCHÉS DE FRANCE DU GRAND BESANÇON BP 26332 - 25017 BESANÇON Tél.: 07 81 44 03 28 - scmf.grandbesançon@gmail.com

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