Journal C'est à dire 215 - Novembre 2015

V A L D E M O R T E A U

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L’après-attentats Les maires appelés à la plus grande vigilance

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Vendredi 20 novembre, les maires des communes de plus de 1 500 habitants et des communes frontalières étaient convoqués par le préfet du Doubs. Après le deuil et le recueillement, place à la vigilance.

à tous les citoyens sécurité en ces temps troublés. Dès le lendemain des attentats de Paris, ce même préfet du Doubs avait convoqué la presse départementale pour faire un point de situation suite à l’état d’urgence décrété par le prési- dent de la République sur l’ensemble du territoire natio- nal, une première depuis le putsch des généraux en avril 1961. Après le temps du deuil vient celui des questions, et tous l’espèrent, de l’action. Dans l’urgence du drame, le préfet du Doubs Raphaël Bartolt a décli- né localement les mesures liées à l’état d’urgence dictées par

conséquences de l’état d'urgence, les mesures de sécurité à prendre et de répondre à vos attentes et interro- gations.” C’est en ces termes que les maires des communes de plus de 1 500 habitants et des com- munes frontalières, plus direc- tement concernées par ces pro- blématiques ont été conviés à cette réunion dont l’objet était clairement de cordonner la marche à suivre afin d’assurer

“À la suite des attaques terroristes survenues à Paris et à Saint- Denis le vendredi 13 novembre 2015, Monsieur le

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ministre de l’Intérieur, par note du 15 novembre 2015, a demandé aux préfets d’organiser une réunion à l‘attention des maires afin de vous informer sur l’état de la menace, les

03 81 38 85 10 - 25300 DOUBS

tous les lieux où circule le public, notamment les grandes surfaces, les gares, et également les 8 sites classés Seveso dans le départe- ment. Ceci dit, on ne peut pas geler toute la vie d’un territoire suite à un attentat. Il faut avoir le sens de la proportionnalité” tempère M. Bartolt.

vier. Nous n’avons pas plus d’effectifs. Le groupe départe- mental d’intervention n’a tou- jours pas l’équipement spécia- lisé qui lui a été promis pour mener ses missions. On nous avait promis également deux véhicules, il nous manque encore le four- gon. De leur côté, les renseigne- ments territoriaux n’ont pas été renforcés. Nous avons un wagon de retard. La radicalisation n’a jamais été aussi importante que depuis le début de l’année. Nous sommes en colère, car nous avons alerté les autorités depuis plu- sieurs mois sur la situation. Lors- qu’en octobre nous avons mani- festé devant le tribunal pour dénoncer le laxisme de la justi- ce et qu’on découvre qu’un des terroristes a fait l’objet de huit condamnations sans jamais être allé en prison, chacun peut consta- ter que nous n’affabulons pas. Nous avons l’impression que dans ce pays on préfère guérir plutôt que de prévenir” commente ce policier du Doubs. J.-F.H. des valeurs équivalentes à celles que nous avons connues en juillet (entre début et mi-juillet selon les unités) concernant les eaux de surface. Les nappes sont tou- tefois beaucoup plus basses qu’à cette époque car elles ne se sont pas ou peu rechargées depuis. Le niveau des nappes continue également de baisser. Les niveaux sont ainsi globalement inférieurs aux niveaux moyens mensuels pour un mois de novembre” explique le service. La situation hydrologique conti- nuant à se dégrader, les uni- tés de la haute chaîne, du pla- teau calcaire jurassien ainsi que celle des rivières vosgiennes et de la dépression vosgienne passent au niveau d’alerte ren- forcée.

le ministère de l’Intérieur. Une trentai- ne de fonctionnaires des douanes et de la police aux frontières ont été remobilisées sur les 18 points de passage qui font la frontière entre la

L’émotion née des atten- tats, puis quelques jours plus tard de l’impressionnante opé- ration menée par les forces de l’ordre à Saint- Denis, n’empêche pas les interrogations. Comment

“Nous avons alerté les a utorités depuis plusieurs mois.”

France et la Suisse. “Ce dispo- sitif douanes-P.A.F. est complété par des patrouilles de gendar- merie et de police qui contrôlent les intervalles entre ces points de passage” indique le préfet (voir notre article en page 8). Par ailleurs, “les congés des policiers et des gendarmes ont été annu- lés sur les 12 prochains jours, leurs formations également, afin de mobiliser un maximum de personnes sur le terrain. La vigi- lance est également renforcée sur

ces terroristes suivis et fichés peuvent-ils continuer à voyager à traverse l’Europe ? Les repré- sentants locaux des forces de l’ordre ne cachent pas leur éton- nement. Thierry Silvand, du syn- dicat de police F.P.I.P., estime que les mesures de sécurité qui sont prises aujourd’hui auraient dû l’être dès le mois de janvier, suite aux attentats de Charlie Hebdo. “Nous sommes exacte- ment dans la même situation qu’après les attentats du 7 jan-

Spontanément, des rassemblements ont eu lieu juste après les attentats pour observer une minute de silence. Ici, samedi 14 novembre à midi à Morteau.

Environnement Les bassins du Doubs à vide

Mi-novembre, on pouvait quasiment traverser les bas- sins du Doubs à pied au niveau de Villers-le-Lac. Inédit.

L es bateaux du Saut du Doubs ont terminé leur saison dimanche 15 novembre.À cette sai- son, ils quittent normalement le quai depuis les Terres rouges à Villers-le-Lac. Cette année, ils ont dû se déplacer à Chaillexon ! La faute à un niveau duDoubs anor- malement bas. “Du jamais vu” commente un habitué. À regarder de près, les méandres du Doubs puis les bassins qui conduisent jusqu’au Saut du Doubs, on se croirait aux périodes des grandes marées quand la mer se retire. “Le débit du Doubs était de moins d’1 m 3 (0,49) par secon-

de au niveau aval de Morteau.” Un fait inhabituel en cette pério- de où les premières pluies de l’automne combinées avec la mise en sommeil de la végéta- tion doivent reconstituer les stocks. Heureusement pour le Doubs à cet endroit, les lâchers au niveau du lac Saint-Point

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garantissent un débit réservé qui s’étiole, c’est vrai, à mesure que le Doubs s’écoule. Les pertes du Doubs au

Moins de 1 m 3 par seconde.

problèmes de vue

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niveau d’Arçon n’arrangent pas la situation en aval. “La situa- tion est tendue” admet la D.R.E.A.L. de Franche-Comté : “Nous étions le 18 novembre sur

et d’audition ?

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Le Doubs s’est retiré à Villers-le-Lac. Image prise mardi 17 novembre. L’eau ne vient plus jusqu’au restaurant.

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