Journal C'est à dire 209 - Avril 2015

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V A L D E M O R T E A U

Morteau Jacqueline Cuenot-Stalder, un rôle de “facilitateur”

cipal à Morteau, Jacqueline l’a travaillée aux côtés de sa pro- fesseur de français de l’époque, une certaine Annie Genevard. L’élève aurait-elle envie de dépasser le maître ? “Si j’en suis là, c’est grâce à elle” témoigne modestement la conseillère départementale qui remplace Albert Rognon et Gilles Robert, les anciens conseillers généraux. Ses priorités : “La route des microtechniques, régler les pro- blèmes de mobilités, développer les réseaux 4G, l’aide aux entre- prises. En tant qu’élue, je dois avoir un rôle de facilitateur” concède la Mortuacienne. Dans son nouvel emploi du temps, partagé entre sa vie pro- fessionnelle, politique et de famille, Jacqueline Cuenot-Stal- der ne craint pas de se disper- ser. “J’ai appris à m’organiser” confie la femme politique. Les électeurs jugeront… E.Ch.

Depuis un an, la vie politique sourit à Jacqueline Cuenot-Stalder qui embras- se un mandat de conseillère départementale après celui d’adjointe à Morteau. Jeune élue, elle souhaite faire “de la politique autrement.” Vœu pieux ?

C’est avec émotion qu’elle s’est installée pour la première fois dans l’hémicycle du Conseil départemental à Besançon. Membre de la majorité de l’Union de la droite et du centre, elle a intégré deux commissions : le social et les finances. Elle pro- met d’être une élue assidue. “Ce

phique le territoire mais tra- vaillera “en complémentarité avec lui.” Le but : couvrir toutes les communes, “être au service des habitants qui ont besoin d’être écoutés.” Pour prouver sa volonté de “faire de la politique autrement” , Jacqueline Cuenot- Stalder et son binôme créeront

L a fougue de la jeunes- se, une solide expé- rience professionnelle et une spontanéité qui la rendent attachante… ou aga- çante. C’est selon… À 39 ans, Jacqueline Cuenot-Stalder s’implante dans la vie politique

mortuacienne. Élue en mars dernier (avec son binôme Denis Leroux) conseillère départe- mentale du canton de Morteau, elle devient personnage public - après son arrivée au conseil municipal de Morteau en 2014 - mais tient à garder son acti-

vité professionnelle de conseillè- re en patrimoine dans la zone d’activités du Bélieu. “C’est un équilibre pour moi, dit-elle. Et aussi un moyen de ne pas se cou- per des personnes, des problèmes des chefs d’entreprise, des élec- teurs…”

un blog dans lequel on pourra suivre leurs actualités, la présen- ce aux commissions. “Je veux davantage de transparence et je

sont vraiment deux missions complémen- taires car je traite déjà le social à la mairie de Morteau (elle est adjointe au maire en

“Un blog pour la transparence.”

charge de ce secteur). La com- mission finances est une com- mission importante : on m’a demandé d’y participer car j’ai des compétences dans ce domai- ne.” Avec Denis Leroux, elle ne se partagera pas de façon géogra-

n’hésiterai pas à montrer ce que je gagne. Je ne m’enrichis pas en faisant de la politique, je gagnerais plus dans mon emploi à plein-temps” témoigne l’adhérente U.M.P. La fibre politique instillée par son père qui fut conseiller muni-

Chasse

Le chevreuil en danger ? La fédération de chasse du Doubs se dit préoccupée par la baisse sensible du taux de réalisation de prélèvement du chevreuil dans le Val de Morteau mais aussi du côté de Guyans-Vennes et de Montbenoît. Cette situation néces- sitera une attention et des recherches approfondies.

P lutôt que des“prédateurs” comme certains vou- draient le faire croire, les chasseurs sont les pre- mières sentinelles de la forêt. S’ils ont rangé leursmunitions au pla- card depuis fin janvier, date offi- cielle de la fin de la campagne de chasse du grand gibier, ils conti- nuent à veiller à l’état de la popu-

vreuil au bénéfice du sanglier dont le tir est plus “sportif” ? “Nous ne savons pas encore, répond le directeur. À côté de cela, les forestiers nous disent que les dégâts sont trop impor- tants. C’est un peu compliqué, d’où notre volonté de mener des études” dit-il. Selon certains chasseurs, la présence de che-

équilibre demeure fragile. La fédération, et ses techniciens, mènera cette encore des études (lire par ailleurs) pour protéger la faune. Quant au bilan finan- cier, “il est à l’équilibre, note le directeur. Avec une baisse du nombre de chasseurs, il faut res- ter vigilant afin d’éviter les aug- mentations de charge (notam- ment en frais de personnels).” Le prix du permis de chasser n’augmentera pas. E.Ch. Séminaire herbage et faune à Villers-Le-Lac les 28 et 29 mai L a Fédération départemen- tale des chasseurs du Doubs et la chambre inter- départementale dʼagriculture du Doubs et du Territoire-de-Bel- fort organisent un séminaire sur le thème de lʼherbage jeudi 28 et vendredi 29 mai à Villers- le-Lac (Centre Évasion tonique). Ce séminaire a pour objectif dʼéchanger autour des sujets abordés par différents interve- nants. Il vise à construire un temps dʼéchange autour des expériences conduites dans le cadre du réseau Agrifaune dʼune part et des connaissances scien- tifiques dʼautre part. Différents sujets seront abordés. Et des réponses à des questions com- me “Quelles solutions techniques et agronomiques pour favoriser “lʼagrifaune” et quels bénéfices économiques, environnemen- taux et sociaux ?” À lʼissue de ces échanges, la création dʼun groupe de tech- nique national herbage (lieu dʼexpérimentation et dʼéchanges sur les problèmes que rencontre la faune sauvage en lien avec les pratiques agricoles) pourra être envisagée.

Jacqueline Cuenot-Stalder, nouvelle conseillère départementale du canton de Morteau.

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lation cynégétique. C’est le rôle de la Fédération départementale des chasseurs duDoubs qui dresse unbilande l’année écoulée.

vreuils a fortement diminué. Le prin- temps étant pour le moment clément, les naissances pourraient repartir.

“Selon les forestiers, trop de dégâts.”

Dans le Val de Morteau, ce der- nier n’est pas bon, notamment pour la population de chevreuils : “Dans le secteur du Clôs-du- Doubs, Morteau mais aussi Maîche, Guyans-Vennes, Four- nets-Luisans et Montbenoît, le taux de réalisation (c’est-à-dire le nombre de bêtes prélevées par rapport aux autorisations) est inférieur à 90 % alors qu’il était de 94,3 % l’année précédente” fait remarquer Pierre Feuvrier, directeur de la F.D.C. 25. En clair, les chasseurs n’ont pas atteint le quota. Est-ce dû à une baisse de la population, à la volonté “d’épargner” ces ani- maux ou d’un désintérêt du che-

Pour établir un diagnostic, cela passera - sans doute - par des comptages. En terme de volumes, 6 026 che- vreuils ont été prélevés dans le Doubs cette saison (en baisse), 2 088 sangliers (contre 2 248 l’année dernière), 302 chamois (en baisse également). 76 cha- mois n’ont pas été prélevés sur différentes vallées et de maniè- re plus importante à Villers-le- Lac (- 4) ou La Longeville (- 3). Le cerf poursuit son dévelop- pement “modéré” dans le Doubs et notamment à Mouthe et ses environs. Le lièvre se sent plu- tôt bien dans la vallée du Des- soubre et Goumois mais son

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Moins de chevreuils ont été prélevés dans nos forêts, compa- ré à l’an dernier. Faut-il y voir une baisse de population ? (photo F. Vuillemin).

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