Journal C'est à dire 208 - Mars 2015

V A L D E M O R T E A U

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Morteau Les élèves du lycée caricaturent la téléréalité

16 et 20 ans. Ils viennent de toutes les filières du lycée de la 1ère année de C.A.P. à la terminale générale. Cela nous fait plaisir car on pensait en créant ce club que nous n’aurions que des lit- téraires” expliquent les ensei- gnants. Lorsqu’on les interroge, “Télé la réalité” Théâtre de Morteau, mercredi 22 avril à 20 h 30 Entrée gratuite Représentation pour les scolaires les 21 avril (15 h 30) et 23 avril (10 heures)

le petit écran. Tout se passe évi- demment sur fond d’une histoire d’amour. La pièce a été écrite par Lucile Tanoh à partir des impro- visations des jeunes acteurs en début d’année. Mais l’idée leur a été soufflée par Yann Capelli, VanessaVogèle, Gilles Bolle-Red- dat et Sabrina Chopard, les ensei- gnants qui s’occupent du club théâtre qui a été créé il y a deux ans. “Nous leur avons proposé un sujet qui leur parle. On trou- vait intéressant de les confron- ter à la téléréalité” explique Vanessa Vogèle. “C’est vérita- blement un thème d’actualité” complète Yann Capelli. Le sujet a emballé les membres de la troupe qui répètent plu- sieurs fois par semaine le spec- tacle qu’ils joueront le mercre- di 22 avril en public sur la scè- ne du théâtre de Morteau. “Cet- te fois, je commence à stresser. Le texte est assez long, il y a un vrai travail de mise en scène. Il faut bosser en plus des cours. Mais j’avoue qu’on s’amuse beau- coup” indique Ludivine qui joue

le rôle de Clara, l’amie d’Yvonne, un personnage incarné par Erwann. “Nous sommes tous dans l’exagération, c’est ce qui est drôle. Chacun grossit le trait de son personnage” dit-il. Dans “Télé la réalité”, Marco campe le rôle du présentateur de l’émission, un personnage plu- tôt sérieux. “La téléréalité me faisait rire, mais avec ce spec- tacle j’en ai une idée encore plus grotesque” relève l’élève de pre-

Dans leur dernière pièce, “Télé la réalité”, les élèves du lycée de Morteau font une caricature drôle et émouvante des reality shows qui déferlent sur le petit écran.

L es émissions de téléréa- lité cartonnent auprès des jeunes.Suffisamment en tout cas pour que “Les

Égarés”, la troupe des élèves du club théâtre du lycée de Morteau décide de s’amuser de ce phéno- mène. Dans “Télé la réalité”, leur

dernière pièce, ils nous offrent une caricature à la fois drôle et émou- vante de ces reality-shows qui ont envahi le P.A.F. en déferlant sur

mière, musicien touche à tout, qui aimerait à terme évoluer vers le milieu artistique. La mise en scène est signée par la comé- dienne bisontine Char-

les membres de la trou- pe qui découvrent le théâtre ne tarissent pas d’éloges sur cette dis- cipline qui leur a don- né de l’assurance. Ce club, ce n’est pas seu-

“Chacun grossit le trait de son personnage.”

lotte Dumez, qui vient réguliè- rement à Morteau pour guider les acteurs dans leur rôle et leur placement sur scène. “Les Éga- rés” compte une quinzaine d’élèves dont douze jouent dans la nouvelle pièce. Ils viennent tous d’horizons différents, c’est d’ailleurs ce qui fait la riches- se de cette troupe. “Ils ont entre

lement du théâtre. C’est aussi de la musique et de la danse. D’ailleurs lors du spectacle, le public aura droit à un entrac- te fait de danse et de musique, proposé par les élèves.

T.C.

Morteau

Le musée de l’horlogerie fait la une de la presse chinoise Une délégation de journalistes chinois était de passage à Morteau le 17 mars. Ce voyage de presse était organisé à l’initiative de la chambre française de l’horlogerie. Retour aux sources.

Les élèves de la troupe répètent plusieurs fois par semaine le spectacle.

P our un conservateur, c’est toujours du bonheur de s’exprimer devant un public à l’écoute et très curieux des pièces qui lui sont pré- sentées. “Beaucoup d’entre eux n’avaient jamais vu des horloges mécaniques. Ils posent beaucoup de questions” , apprécie Grégo- ry Maugain le conservateur qui a pris le temps de montrer les trésors du musée mortuacien. La délégation a donc passé une bonne partie de l’après-midi au musée de l’horlogerie avant d’être reçue en mairie en fin d’après-midi. Le voyage dans le Haut-Doubs avait débuté le

matin à Charquemont par la visite des établissements Her- belin puis s’est prolongé à Mor- teau chez Péquignet. “Cette délé- gation est composée d’une quin- zaine de journalistes de la pres-

cit de notoriété de l’horlogerie française en Chine. Il a débu- té à Besançon avec la décou- verte de l’horloge astronomique à la cathédrale Saint-Jean. Du passé au présent, la délégation

s’est ensuite rendue à la gare T.G.V. d’Auxon où l’horloger bisontin Philippe Lebru a pré- senté l’horloge monu- mentale dont il est le

se horlogère, de la mode et du web . Ils restent une semaine dans le Doubs et leur séjour s’achèvera au salon de Bâle” , explique Laurence

Ils posent beaucoup de questions.

Wastl, attachée de direction à la chambre française de l’horlogerie et des micro-tech- niques. Ce voyage de presse s’inscrit dans le souci de combler le défi-

concepteur. “Le lundi matin, on a visité le musée de la montre à Villers-le-Lac” , complète Patri- ce Besnard, le délégué général de la chambre française de l’horlogerie.

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La délégation chinoise a découvert avec beaucoup d’intérêt les trésors du musée de l’horlogerie.