Journal C'est à dire 206 - Janvier 2015

V A L D E M O R T E A U

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Morteau “On ne tue pas pour un trait de plume” Plus de cent personnes se sont rassemblées le jeudi 8 janvier à midi pour rendre hommage aux victimes de l’attentat perpétré contre Charlie Hebdo.

En bref…

Barrages Un nouveau mode de gestion des lâchers dʼeau, qui atténue les effets dommageables des éclusées sur la faune, est appliqué sur le Doubs par les exploitants des ouvrages hydro- électriques du Châtelot, du Refrain et de la Goule depuis le 1 er décembre. Les nouvelles mesures dʼexploitation portent sur la limitation de lʼéchouage et du piégeage des espèces pisci- coles ainsi que sur la protection des frayères et des alevins pendant une période dite sensible, entre le 1 er décembre et le 15 mai. Spectacle Samedi 24 janvier à la salle des Fêtes de Villers-le-Lac, spectacle pour jeu- ne public : “Lʼécole des Petits Robert”. Comédie, musique chant. Gratuit pour les moins de 18 ans, 5 euros pour les adultes. Spectacle dans le cadre de la saison culturelle dépar- tementale. Rens. 03 81 68 03 77. Théâtre Théâtre à Flangebouche et à Guyans-Vennes avec la pièce “Ma femme est parfaite” de Jean Barbier. Une comédie en deux actes, mêlant humour, amour et fantaisie. Same- dis 7, 14, 21 février et dimanches 8, 15 et 22 février à la salle des fêtes de Flangebouche (avec un repas le 22). Ainsi que les samedis 7, 14 mars et les dimanches 8 et 15 mars (avec un repas le 15) à la salle des fêtes de Guyans-Vennes. Repas sur réser- vation chez Annie Brossard au 06 79 08 93 49.

J eudi 8 janvier, à midi, plus de cent personnes se sont rassemblées devant l’Hôtel de Ville à Morteau pour observer une minute de silence en homma- ge aux douze victimes de l’attentat perpétré la veille à Paris, au siège du journal sati-

rique Charlie Hebdo. Lors de cette opération terroriste, puni- tive, les dessinateurs Charb, Cabu, Wolinski, Tignous, ont été froidement abattus comme deux policiers. Un crime abject qui a choqué et ému les Fran- çais comme Floriane, 33 ans qui a tenu à être présente sur

la place de l’Hôtel-de-Ville à Morteau aux côtés d’autres ano- nymes. “Je suis là pour défendre la liberté d’expression dans ce pays qui est le mien. Je veux que mes enfants grandissent avec la certitude que cette liber- té est acquise” estime Floriane qui a parlé de ces événements

Dans la foule ils étaient quelques-uns à tenir une pancarte “Je suis Charlie.”

avec sa fille de 8 ans. “Je lui ai expliqué qu’on ne tue pas pour un trait de plume.” Pourtant, les auteurs de Char- lie Hebdo ont payé de leur vie

étaient quelques-uns à tenir dans leurs mains une pancar- te sur laquelle on lisait “Je suis Charlie.” Depuis l’attentat, l’expression a fait le tour du

leur impertinence et leur liberté de ton à laquelle ils n’ont jamais renoncé malgré les menaces qui pesaient sur eux

monde, traduite dans toutes les langues. Un peu partout à travers la planète, Charlie Hebdo est devenu le symbole de la lutte

“La certitude que cette

liberté est acquise.”

depuis la publication en 2006 des caricatures de Mahomet. Le 8 janvier à Morteau, ils

pour la liberté d’expression. Une liberté qui résistera à l’épreuve des balles.

Plus de cent personnes ont participé à ce rassemblement place de l’Hôtel-de-Ville.

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