Journal C'est à dire 206 - Janvier 2015

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L A P A G E D U F R O N T A L I E R

Insolite

Culture

Quand l’hiver fut venu, le Ciné-Vallée est réapparu

Son bateau, c’est le plus haut de Suisse Au bord du lac des Taillères, Gilles Aversenq a créé de ses propres mains un bateau-restaurant où l’on déguste des plats de la mer version méditerra- néenne. Le capitaine, un vrai loup de mer, appor- te “chaleur et blagues” disent ses clients.

D eux vendredis soirs par mois pendant l’hiver, la salle communale du Cerneux- Péquignot se transforme en salle de ciné- ma. Un moment incontournable qu’une cen- taine de passionnés (dont certains habitants du Val de Morteau) ne manqueraient pour rien au monde. Les films, pour la plupart récents, sont projetés grâce à du matériel numérique. La programmation, par Corine Morhan, se veut critique et à thème. La belle histoire du “Ciné-Vallée” a débuté en 1963 sous la houlette d’un artiste local : Clau- devard (alias Jean-Claude Évard). “À l’époque, le programmateur voulait promouvoir l’art cinématographique dans notre pays… C’était vu d’un œil défiant car beaucoup pensaient que c’était un communiste” , se souvient Charles- Henri Pochon, actuel président du Ciné-Val- lée. Finalement, le Ciné-club a aiguisé les consciences et attiré du monde jusqu’à l’aube du XXI ème siècle. Mais en 1999, il tire le rideau. Ce n’est pas faute de combattants mais en rai- son de la rareté des films disponibles en 16 millimètres. Mais lorsque la bise d’automne fut venue, les Créé en 1964 puis stoppé en 1999, le ciné-club de la vallée de La Brévi- ne projette à nouveau des films au Cerneux-Péquignot. Cet élément de diffusion de la culture au cœur des montagnes fait le plein.

cialités montagnardes : lan- goustes, bouillabaisse, salades maritimes, croustade de pois- son, papillote de rouget, cigales de mer au pastis, croustillant d’écrevisse ou encore trio de poissons en croûte. Les “mate- lots” de la vallée semblent avoir adopté cet homme qui a gar- dé son accent méditerranéen. “Au départ, beaucoup n’y croyaient pas…Quelques années plus tard, je suis là. Et j’aime cet endroit et les personnes. J’ai fait de mes propres mains cet espace… Je peux dire que c’est le plus haut bateau de Suisse” explique-t-il. “Kiki”, comme le surnomment ses clients, attire notamment des habitants des Gras… jusqu’au poissonnier de Morteau. Il ne sert pas plus de 35 couverts. Mieux vaut donc réserver, notamment les soirs de week-end souvent complets car animés par un concert de piano. Gilles Aversenq… dans son navire bordant le lac des Taillères (où se déroule la fête du froid).

L a proue du bateau fait front aux pistes de ski de fond. L’arrière, lui, domi- ne le lac des Taillères illumi- né par un soleil rasant d’un début d’hiver. À 1 000 mètres d’altitude, le regard des auto- mobilistes ou des skieurs ne peut manquer ce décor original au milieu des montagnes neu- châteloises : une ancienne auber- ge a été transformée en bateau- restaurant. Le lieu s’intitule

“Aux berges d’Estaillères”. À la barre, Gilles Aversenq, un Français du sud de la France et marin de profession. À 52 ans, l’homme est arrivé en Suis- se il y a huit ans pour raisons familiales après avoir écumé les mers au bord notamment du Queen Mary 2 où il était cui- sinier. Après un passage aux Caraïbes, le voilà en Sibérie suisse. Et il aime. Il a apporté ici sa cuisine qu’il mêle aux spé-

amis de la vallée se sentirent bien dépour- vus : le virus du cinéma demeurait inoculé en eux. “Lors d’une réunion en 1999, j’ai, avec l’instituteur de l’époque Rodolfo Fabrizio, réuni un groupe de personnes pour relancer le ciné- club. Beaucoup de monde a suivi” relate Charles-Henri Pochon. Les bénévoles parvien- nent à trouver des sponsors, investissent dans du matériel. Depuis cette date, les soirées s’enchaînent. Un nouveau matériel a été acquis. Des films sont projetés aux enfants des écoles. L’association assure le lien social dans un contexte chaleureux et convivial. Charles-Henri Pochon est à l’origine du renouveau du ciné-club : “les soirs d’hiver, on avait envie de se retrouver à nouveau”.

PROGRAMME DE JANVIER (salle communale du Cerneux-Péquignot) : 9 janvier à 19 h 30, séance suivie du souper ! “Les grandes ondes” de Lionel Baier.

23 janvier : Chico et Rita de F. Trueba et J. Mariscal Renseignements : http://www.image-magie.ch/

“Aux berges d’Estaillères” est un restaurant à la forme d’un bateau créé par un Français. Le lieu a ses fidèles.

humaine est tournée vers les familles. Les enfants peuvent commencer leur parcours scolaire à La Chaux-de-Fonds et le poursuivre à l’Université de Neu- châtel desservie par les transports en commun. Cette proximité des services est une source d’économie pour les familles par rapport au Haut-Doubs où, lorsque les enfants sont en âge d’étudier, leur premier choix est de s’établir à Besançon, ce qui implique de louer un appartement et donc des frais supplémentaires. La Chaux-de-Fonds vous accueille. Espace Habitat mobilise tous ses ser- vices pour vous aider à vous instal- ler. utilise sa voiture pour se rendre à son travail, aura passé en moyenne 1 année complète au volant après 29 ans de carrière. LES AVANTAGES DE VIVRE À LA CHAUX-DE-FONDS Bénéficiez dʼun prêt immobilier au taux de 1% Bénéficiez de la qualité des services: collège, lycée, hôpitaux, cliniques, uni- versité, assistance médicale, musées… Economisez les frais de voiture qui correspondent au prix dʼachat dʼun appartement de 4 pièces à La Chaux- de-Fonds au bout de 29 ans de trajets. Confort de vie : un frontalier qui

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Vous êtes frontalier, venez habiter à La Chaux-de-Fonds ! La société Espace et Habitat construit des appartements de standing à La Chaux-de-Fonds proposés aux prix très compétitifs de 2 900 à 3 100 euros le mètre carré. Une offre qui peut décider des travailleurs frontaliers à faire le choix de s’installer dans la première ville du can- ton qui bénéficie de toutes les commodités.

Le programme “Green Makemo” est composé de trois petites copropriétés construites dans un écrin de verdure. La campagne à la ville…

du temps de parcours domicile-tra- vail, qui avoisine les deux heures par jour pour beaucoup de salariés fran- çais qui pâtissent des mauvaises condi- tions de circulation. C’est autant de temps à consacrer à sa famille ou à d’autres activités. “C’est très écono-

rement finis avec une cuisine équipée, une cave et un garage. Ils bénéficient d’une isolation phonique et acoustique renforcée (normes suisses S.I.A.)” annonce Roger-Paul Bouverot. Les biens sont répartis dans trois petites copropriétés de 9 apparte-

V ous travaillez déjà en Suis- se, alors pourquoi ne pas y habiter ? S’établir dans ce pays voisin avec lequel nous parta- geons tant de points communs se fera au bénéfice de votre qualité de vie. Roger-Paul Bouverot en est convain- cu. Le fondateur de la société Espace Habitat qui a 28 ans d’expérience dans le courtage immobilier sur le can- ton de Neuchâtel a des arguments pour persuader les travailleurs fron- taliers français de s’installer durable- ment en Suisse. Toutes les conditions sont réunies pour favoriser leur accueil dans la troisième ville de Suisse

romande, à commencer par le loge- ment. Grâce à Espace Habitat, les tra- vailleurs frontaliers peuvent accéder à la propriété en Suisse dans les meilleures conditions. Le courtier en immobilier construit et commer- cialise actuellement à La Chaux-de- Fonds des appartements neufs, de bon standing, à des prix compétitifs com- parés à ceux pratiqués sur le Haut- Doubs. “Les prix au mètre carré se situent entre 2 900 et 3 100 euros pour des logements dont la surface varie de 90 à 160 mètres carrés avec en plus, une vaste terrasse. Ils sont livrés entiè-

ments, chacune posée sur un écrin de verdure. Elles sont situées sur les hauteurs de la ville en direction de Neuchâ- tel. Le programme immobilier

mique. Il n’y a plus de frais de transport. C’est aussi un gain pour la santé. Si on fait les tra- jets chaque jour entre Morteau et La Chaux-de-Fonds on aura

Cuisine équipée, cave, garage.

s’appelle “Le Green Makemo”, en écho à l’atoll tahitien du même nom. Ici, c’est un peu la ville à la campagne. Ces logements bénéficient d’une situa- tion idéale proche de toutes les com- modités et des lieux de travail. Faire le choix de s’installer à La Chaux- de-Fonds changera, à bien des égards, la vie d’un travailleur jusque-là fron- talier. Tout d’abord, il fera l’économie

passé une année complète dans sa voi- ture au bout de 29 ans de carrière. Ce temps précieux perdu en voiture pour- rait être réservé à autre chose” obser- ve Roger-Paul Bouverot. En plus d’une activité économique dense, La Chaux-de-Fonds dispose d’une grande diversité culturelle, com- merciale et sportive. Cette ville de 38 000 habitants qui a gardé sa taille

Les appartements du “Green Makemo” seront livrés entre juin et septembre 2015.

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