Journal C'est à dire 206 - Janvier 2015

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D O S S I E R

Groupement de moyens techniques ambulanciers

Un canton qui fait toujours débat Controversé d’entrée du fait de son découpage, le nouveau canton de “Maîche-Saint- Hippolyte-Blamont” aura comme les 18 autres du département son binôme de conseillers départementaux. Avec des fortunes diverses pour la recherche des candidats. Maîche, Saint-Hippolyte, Blamont

A MBULANCES MORTUACIENNES 03 81 67 02 91 A MBULANCES PONTISSALIENNES 03 81 46 65 95

L a nouvelle circonscription électorale comprend donc désormais les commu- nautés de communes du pays de Maîche, de Saint-Hippolyte et des Balcons du Lomont, par- tie intégrante autrefois du can- ton d’Hérimoncourt… Un péri- mètre improbable dénoncé très tôt par les principaux élus du secteur, mais en vain. L’ampu- tation du secteur de Belleher- be d’un côté et le rattachement de celui de Blamont de l’autre avaient fait réagir Christine Bouquin, conseillère générale actuelle du canton de Maîche :

contre lui, à gauche comme à droite. Et pourtant, il existe désormais et aura fin mars deux conseillers départementaux pour le représenter.

raux des cantons de Maîche et Saint-Hippolyte qui baseront leur campagne sur “la défense des services publics et la proxi- mité dans notre travail avec les

“Avec le secteur de Belleherbe, nous avons en commun le S.C.O.T. (pour les questions d’ur- banisme), le futur parc naturel et ce serait respectueux des bas- sins de vie, ce qui n’est pas le cas des Balcons du Lomont, tournés vers le pays de Montbéliard.” Avis largement partagé par le maire de Blamont Claude Per- rot qui a aussitôt relevé “une incohérence territoriale totale, une solution aberrante, une construction artificielle… des critères décidés par des tech- nocrates parisiens.” Difficile pour un territoire de mobiliser autant

1, route du Mont Vouillot 25500 LES FINS L’ensemble du personnel des Ambulances Mortuaciennes et Ambulances Pontissaliennes vous présentent leurs MEILLEURS VŒUX et vous remercient sincèrement pour la confiance que vous leur accordée.

Du côté des candida- tures, pas facile pour les formations poli- tiques de composer avec ce découpage géo- graphique non plus.

élus en étant très pré- sents sur le terrain” confient-ils. Présence y compris depuis quelques semaines dans le cadre de la

À gauche, les volontaires ne se bouscu- lent pas.

Pour l’union de la droite et du centre, en toute logique, les deux titulaires ont été rapidement désignés avec un binôme Chris- tine Bouquin-Serge Cagnon, res- pectivement conseillers géné-

campagne qu’ils mènent… seuls. Pas encore de candidats décla- rés en effet à gauche où les volon- taires ne semblent pas se bous- culer pour aller affronter les deux élus sortants qui lors de leur dernière élection n’ont eu besoin que d’un tour de scrutin. Une réalité mathématique qui semble laisser peu d’espoir à d’éventuels concurrents.

Canton d’Ornans Un duo inédit pour tenter de conserver le canton L’énorme canton d’Ornans regroupera 65 communes. Il englobe l’actuel canton d’Ornans, ceux d’Amancey et de Montbenoît et une partie de celui de Levier. La droite y est - logiquement - majoritaire.

Serge Cagnon et Christine Bouquin forment le binôme de la droite républicaine.

L e paysage politique de ce nouveau super-can- ton est assez dégagé. Composé de la majeure partie du territoire de quatre actuels cantons (Ornans, Montbenoît, Amancey et Levier), il regrou- pe 65 communes, ce qui en fait un des plus vastes du départe- ment. Et un des plus hétéro- clites aussi car il s’étendra des portes de Besançon (Mérey-sous- Montrond) aux portes de la Suis- se (Les Alliés)… Sur le canton d’Ornans, l’élu “historique” qu’est Jean-Fran- çois Longeot, nouvellement élu sénateur, laissera la place à cel- le qui l’a remplacé au Conseil général du Doubs suite aux sénatoriales, Béatrix Loizon. Cette agricultrice constituera un tandem avec Alain Marguet, l’actuel conseiller général du canton de Montbenoît qui se trouve logiquement sollicité par ses pairs. Car pour lui, la voie est libre depuis que Jean-Pier-

re Gurtner, l’actuel élu du can- ton de Levier a décidé de ne pas se représenter, et que le conseiller général d’Amancey Patrick Ronot s’est installé à Besançon et a donc laissé libre le champ politique du côté d’Amancey.

succession, a déjà fixé le cap des priorités qu’il défendra durant cette campagne. “D’abord les routes insiste Alain Marguet. Rien n’a avancé sur ce dossier depuis dix ans. Si nous sommes élus, nous ressortirons les dos- siers d’amélioration de la R.D.

Le duo Marguet-Loizon aura à cœur de confir- mer l’orientation à droi- te de ce secteur du Doubs dont les quatre composantes actuelles (Ornans, Montbenoît, Amancey et Levier) sont

437 qui longe la fron- tière de Montbéliard à Châtelblanc et nous remettrons à l’ordre du jour la Route des Microtechniques. Il faudra bien la finir un jour !” Pour appuyer

“D’abord les routes” insiste Alain Marguet.

acquises à la cause de la droi- te. Le défi sera compliqué pour les candidats de la majorité départementale dont les noms devaient être dévoilés le 16 jan- vier. Parmi les candidats pos- sibles à gauche, on évoquait notamment Gilles Bolle-Red- dat, le maire de La Chaux-de- Gilley. Alain Marguet, le conseiller général sortant candidat à sa

son propos, Alain Marguet prend l’exemple du président socia- liste du Conseil général de la Haute-Saône, Yves Krattinger, qui “a même eu le courage de prendre la maîtrise d’ouvrage sur la R.N. 57 pour pallier la lenteur de l’État. C’est remar- quable.” Alain Marguet comp- te aussi sur le discrédit de la gauche sur le plan national pour remporter la mise.

Le duo Béatrix Loizon-Alain Marguet va tenter de conserver ce grand canton aux mains de la droite (photos C.G. 25 - M. Pardonnet et Càd).