Journal C'est à dire 206 - Janvier 2015

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D O S S I E R

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2015, NOUVELLE ANNÉE ÉLECTORALE

Deux échéances attendent les élec- teurs du Haut-Doubs cette année : les élections régionales en décembre et plus tôt, les 22 et 29 mars, les départementales. Ce scrutin nouvelle formule rempla- ce les élections cantonales. La réforme territoriale qui réorga- nise ce scrutin a redécoupé le Doubs en 19 cantons, au lieu des 35 actuels. Sur ces 19 cantons, deux élus seront désignés, obli- gatoirement un homme et une femme. C’est la grande nouveauté de ce scrutin pour lequel nous dressons un panorama des forces en présence déjà déclarées à ce jour. À deux mois de l’échéance, une nouvelle donne politique se dessine dans le Haut-Doubs.

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Enjeux La majorité de gauche joue la carte de la sécurité

Pour l’instant, la gauche est largement majoritaire au Conseil général du Doubs avec 22 élus sur les 35 conseillers généraux. Sur ces 22 élus, 14 ne se représentent pas. Avec 19 binômes à élire, les jeux sont ouverts, mais la gauche compte sur ses valeurs sûres.

Élections, mode d’emploi En mars, les élections cantonales seront remplacées par les élec- tions départementales. Conséquence : les conseillers généraux seront remplacés par les conseillers départementaux. Avec la grande nou- veauté : un binôme homme-femme dans chaque canton. L e Doubs comprend depuis des décennies 35 cantons, donc 35 élus, conseillers généraux. Après la réforme, le nombre de cantons sera réduit à 19, mais le nombre dʼélus ne sera pas inférieur car dans chaque canton, deux candidats seront élus, deux par canton, soit 38 conseillers départementaux. Pour chaque canton, cʼest un binôme hom- me-femme qui sera élu. La parité est la grande innovation de cette réforme des élections départementales. Pour être élu au premier tour, le binôme doit obtenir au moins la majorité des voix (soit plus de 50 %) et un nombre de suffrages égal à au moins 25 % des électeurs inscrits. Si aucun binôme nʼest élu au premier tour, on procède à un deuxième tour et ce sont les deux binômes arrivés en tête qui se maintiennent. Les autres binômes peuvent se maintenir uniquement sʼils ont obtenu un nombre de suffrages égal à 12,5 % des électeurs inscrits. Et le binôme obtenant le plus de voix au second tour est élu.

P rime au sortant : tel a été le mot d’ordre de la majorité départementa- le à l’approche des prochaines élections départementales qui ont lieu les 22 et 29 mars. Qua- torze des vingt-deux actuels conseillers généraux ont déci- dé de se représenter, huit seu- lement ont donc décidé de rac- crocher. Il s’agit de Jacques Breuil (Quingey), Claude Girard (Besançon), Pierre Hélias (Montbéliard), Patricia Olivarès (Besançon), Paul Coi- zet (Audincourt), Michel Ron- dot (Étupes), Philippe Beluche

(Marchaux) et Jean-Marie Bart (Hérimoncourt). Parmi ceux qui arrêtent, le nom de Chris- tian Bouday, l’actuel conseiller

sur son canton bisontin. D’autres ténors expérimentés veulent également rempiler comme Vincent Fuster (72 ans

Galliot, dans le nouveau can- ton de Besançon 1, sollicite éga- lement un troisième mandat. Sur ce canton qui empiète désormais sur une partie de Besançon, le conseiller géné- ral actuel de Planoise Lotfi Saïd se verrait proposer un autre canton bisontin, côté Est, pour laisser la place à M. Galliot. D’autres sortants comme Léon Bessot (nouveau canton de Val- dahon), Rémy Nappey (L’Isle- sur-le-Doubs), Noël Gauthier (Sochaux-Grand-Charmont) ou encore Gilles Robert (nouveau canton de Morteau) voudront

général de Pontarlier, n’est pas cité par l’équipe du président Jeannerot. L’intéressé, lui, ne s’était pas enco- re officiellement posi- tionné début janvier. Quatorze valeurs sûres

cette année) qui avait pourtant annoncé dans nos colonnes en 2011 que son actuel troisième mandat serait sans doute le dernier. Il y a aussi Yves-Michel Dahoui,

Quatorze des dix-neuf cantons brigués par des sortants.

repartent. À commencer par Claude Jeannerot, le président sortant du Conseil général qui, à bientôt 70 ans, a décidé de briguer un nouveau mandat

élu en 2001 qui sollicite un troi- sième mandat sur un autre can- ton bisontin. À Rougemont, la socialiste Danièle Nevers brigue un troisième mandat. Gérard

aussi rempiler. Quatorze des dix-neuf nouveaux cantons sont déjà brigués par des candidats sortants. Du côté de la gauche, la nouveauté viendra donc des cinq cantons restants, ainsi que des dix-neuf candidats qui com- poseront le binôme dans chaque canton. “Sur les 38 personnes qui composeront les 19 binômes, 24 seront donc des nouvelles têtes” résume Claude Jeanne- rot, le président actuel. À droite, qui compte actuelle- ment 13 élus sur 35, certains élus “historiques” ont décidé de raccrocher. Parmi ceux-ci, le plus emblématique est Marc Pètrement (canton de Baume- les-Dames) qui arrête après 33 ans de mandat consécutifs ! Dans le Haut-Doubs, plusieurs ténors lui emboîtent le pas com- me Jean-Marie Pobelle à Pier- refontaine-les-Varans et Albert Rognon à Morteau. D’autres sont bien déterminés à conser- ver leur mandat comme Alain Marguet (Montbenoît) sur le nouveau canton d’Ornans, Annick Jacquemet (Boussières)

sur le nouveau canton de Saint- Vit, Frédéric Cartier (Clerval) sur le nouveau canton de Bavans ou Christine Bouquin à Maîche. Sur les cantons bison- tins, des élus ou anciens élus de la minorité municipale vont tenter de conquérir un siège de conseiller départemental. On peut citer entre autres Michel Omouri sur Besançon 1, Fran- çoise Branget et Michel Vie- net sur Besançon 2, Marie-Lau- re Dalphin et Philippe Gonon sur Besançon 3, Odile Faivre- Petitjean et Alain Loriguet (mai- re de Thise) sur Besançon 4, Catherine Comte-Deleuze et Ludovic Fagaut sur Besançon 5 ou encore Pascal Bonnet sur Besançon 6. Peu de nouvelles têtes là encore, sauf à attendre le nom des suppléants. La droite compte également sur ses valeurs sûres. Son défi : conquérir au moins dix des dix- neuf nouveaux cantons pour fai- re basculer le Département, détenu par la gauche depuis 2004. J.-F.H.

La gauche est aux commandes du Département du Doubs depuis 2004. La droite compte sur ce scrutin aux nouvelles règles pour reprendre la majorité.

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