Journal C'est à dire 202 - Septembre 2014

V A L D E M O R T E A U

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Association Varappe, cinquante ans au sommet Le club mortuacien Varappe et Montagne s’apprête à fêter ses cin- quante ans. Un demi-siècle d’histoire pour une association qui a don- né le goût de la montagne à des générations de jeunes gens.

L es 18 et 19 octobre,le club Varappe et Montagne de Morteau fêtera ses cin- quante ans. Plus de 800 courriers ont été envoyés aux anciens adhérents de l’association qui sont invités à se retrouver à l’occasion de cet anniversaire. Le samedi à 18 h 30, les gens de Varappe seront accueillis à la sal- le des fêtes de Morteau où ils auront le temps d’évoquer les sou- venirs autour d’un verre de l’amitié offert par la municipalité, tout en regardant les photos et les films reflets de l’histoire du club. Le len- demain, ils se rassembleront au parking du collège pour une bala- de sur les pentes duMont-Vouillot avant de partager un repas. Lors des préparatifs de ces cin- quante ans, des dizaines de pho- tos ont été collectées. Elles ser- viront d’illustration à un livre collector édité spécialement pour cet anniversaire. Page après page, on découvrira des visages qui ont fait Varappe. L’aventure de ce club a démar- ré au début des années soixan- te à l’initiative d’une poignée de Mortuaciens animée par l’envie de se frotter à la montagne. L’association sera créée le 10 octobre 1964 et aura pour premier président Pierre Joli- vet. Seize autres lui succéderont durant le demi-siècle suivant, dont Michel Comte, Jean-Clau-

Les chalets de Châtel ont marqué l’histoire du club mortuacien.

de Socié, Patrick Jeannoutot, Jean-Paul Huguenin, Sylvie Per- soneni, et Serge Déprez qui est en fonction. C’est d’ailleurs sous la présidence de Sylvie Perso- neni que le club sera élevé au rang de Citoyen d’honneur en 1999 de la commune de Châtel. Cette reconnaissance n’est pas liée au hasard. Dans ce village de Haute-Savoie, l’association occupait à moindre frais depuis l’hiver 1972-1973 deux chalets. Ils sont rapide- ment devenus le repaire de Varappe, le rendez-vous des copains où l’on venait aussi pour l’ambiance de l’après-ski pour chanter, veiller, trinquer. Le gîte au confort spartiate a accueilli

des générations de skieurs du Val de Morteau. À tel point qu’à sa manière, le club a contribué à promouvoir la station de sports d’hiver des Alpes. Varappe et

club arrosaient les nuits de grand gel pour entretenir la gla- ce. Ajoutons encore les camps d’été aux ambiances familiales et conviviales, les courses en montagne, le ski de ran- donnée, les sorties à V.T.T., ou les treks à l’étranger. En cinquante ans, les gens de Varappe ont traîné leurs guêtres et leurs skis sur beau- coup de massifs montagneux. Ils y ont usé leurs chaussures et leurs crampons. Aujourd’hui, le club compte plus de 150 adhé- rents, qui viennent pratiquer dans de bonnes conditions d’encadrement, et quel que soit le niveau de chacun, des acti- vités diverses.

Montagne a définitive- ment rendu les clés de ces chalets en 2012, tour- nant une nouvelle page de son histoire.

Chanter, veiller, trinquer.

Mais il en a bien d’autres com- me celle de la ferme des Char- mottes à deux pas du Mont Châ- teleu qui a servi de point d’appui à la pratique du ski du fond dans les années soixante-dix. Il y a eu aussi l’escalade sur les rochers de la Corchère dans le défilé d’Entreroches, la patinoire de Morteau que les bénévoles du

Les gens de Varappe ont traîné leurs guêtres et leurs crampons sur de nombreux massifs montagneux. Ici Ailefroide, dans le massif des Écrins.

Publi-information Philippe Renaudot : la qualité récompensée La maison Renaudot a décroché deux médailles coup sur coup au printemps : l’or pour sa saucisse de Morteau et l’argent pour son boudin. Au rayon viande, elle ne propose plus que du label rouge à ses clients. La qualité, ça paye.

Philippe Renaudot,

doublement récompensé pour la saucisse de Morteau et le boudin.

E n moins d’un mois, deux récompenses sont venues orner le mur de la bouche- rie Renaudot aux Fins. Fin février 2014, Philippe Renaudot décrochait la médaille d’or du concours général agricole de Paris pour sa saucisse de Morteau à l’occasion du Salon de l’agriculture. Quelques semaines plus tard, c’est à Mortagne-au-Perche (Orne) que le boucher des Fins obtenait une médaille d’argent au concours international du boudin cette fois. Meilleure saucisse et l’argent pour

le boudin, Philippe Renaudot ne pouvait pas rêver mieux pour cet- te année 2014 qui s’est poursui- vie ensuite sous les meilleurs aus- pices. “Ces deux prix ont été pour nous une vraie bonne surprise. Cela fait 20 ans que nous essayons d’être réguliers et d’augmenter tou- jours la qualité de nos produits. C’est aussi une belle récompense pour nos quatre charcutiers” se félicite Philippe Renaudot. Pour la boucherie des Fins, ces deux distinctions tombent à point nom- mé en cet automne où la consom-

La qualité sera toujours au rendez- vous.

mation de saucisses et de bou- din repart de plus belle. Pour l’artisan boucher, ces deux récompenses obtenues coup sur coup sont le résultat d’une poli- tique de qualité qui l’amène à être sans cesse à la recherche des meilleurs produits. Cette exigence se traduit au rayon boucherie par le label rouge qui orne désormais toutes les viandes vendues ici. “J’ai pris la décision de ne plus faire que du label rouge. C’est le top du top” résume le boucher des Fins. Pour le bœuf par exemple, Renaudot car ils savent que la qualité sera toujours au rendez- vous. “La fréquentation du maga- sin est en augmentation régu- lière” confirme Philippe Renau- dot, à la tête d’une équipe de 17 personnes. Le salaisonnier des Fins est devenu également un des fournisseurs importants de la grande distribution pour ses produits fumés, en Franche-Com- té et désormais au-delà, en Alsa- ce et dans le Grand Est de la Fran- ce. Un autre gage de qualité. SALAISONS PHILIPPE RENAUDOT Philippe Renaudot n’achète que des bêtes de concours et unique- ment du charolais. “L’avantage, c’est qu’on connaît bien nos éle- veurs. Nous visitons régulière- ment les élevages.” Même exigence pour les autres viandes : le veau du Limousin est fermier, l’agneau est issu de petits élevages de l’Allier et de Saône-et-Loire, et le porc de boucherie est élevé en plein air. Résultat : les clients ne s’y trom- pent pas, ils viennent de plus en plus nombreux chez Philippe

20 rte de Maîche - 25500 LES FINS Tél. : 03 81 67 46 85 - Fax : 03 81 67 38 26 E-mail : salaisons.renaudot@wanadoo.fr

OUVERT DU LUNDI AU DIMANCHE MATIN Du lundi au vendredi de 8 heures à 12h30 et de 14 heures à 19 heures Le samedi, fermeture à 18 heures Le dimanche de 9 heures à 12 heures

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