Journal C'est à dire 201 - Septembre 2014

P L A T E A U D E M A Î C H E

33

Débat La chasse, un loisir ringard ? Sur les terres de deux passionnés comme Courbet et Pergaud, la chasse attire-t- elle toujours les jeunes, notamment du milieu agricole, ou est-elle devenue un loisir vieillot, dangereux voire inutile ? La réalité sur le terrain permet de répondre à ces questions en chassant avant tout les idées reçues !

(1)4000 € deremiseofferts par votre concessionnaire pour l’achat d’un Suzuki S- Cross1.6DDiSPrivilegeneuf, enversion2rouesmotrices ou Allgrip, jusqu’au 31/08/2014chezlesconces- sionnairesparticipants.Offre reservee aux particuliers, danslalimitedesstocksdis- ponibles,noncumulableavec d’autrespromotionsencours. (2) Crossover : Concept urbain et tout chemin. (3) Version 1.6 DDiS All Grip. Modelepresente:SuzukiS- Cross 1.6 DDiS Privilege : 18 590 € , remise 4 000 € deduite+peinturemetallisee 530 € . Consommations mixtes CEE Suzuki S-Cross (l/100 km) : 4,4 – 5,7. Emissions de CO2 (g/km) : 114-130.PrixTTCconseille cles en mains, tarif au 01/04/2014.*WayofLife! : Un style de vie !

“N ous comptons dans le départe- ment 8 500 chas- seurs dont la moyenne d’âge est de 51 ans. Et la tranche d’âge des 16-25 ans repré- sente 9 %de l’ensemble, soit envi- ron 750 pratiquants” expose clai- rement Mathieu Silvert, char-

gé de communication à la fédé- ration des chasseurs du Doubs. Rien de catastrophique toute- fois puisqu’il note ces dernières années un accroissement d’environ 15 % chez les jeunes “et la même proportion de fémi- nisation.” La chasse serait donc en plein renouveau et ne serait

pas ce loisir où se côtoient vian- dards, misogynes et autres tireurs imprudents… “Il faut d’abord savoir que les agriculteurs ne représentent que 5 % de nos effectifs globaux” note- t-il. Et que forcément, les jeunes quittant les campagnes de plus en plus tôt et fréquemment

qu’auparavant, la proximité de la nature et donc la passion pour la chasse ont du mal à percer. Et les autres activités ne man- quent pas contrairement à la situation d’il y a quelques décen- nies. Ajoutez à cela la difficile

Depuis 2011, une association des jeunes chasseurs du Doubs a même vu le jour à l’initiative d’un jeune maîchois, Robin Jean- clerc, avec pour slogan “pour une chasse jeune et responsable” et l’objectif louable d’inculquer aux nouveaux pratiquants les notions de respect et de parta- ge avec les autres utilisateurs de la nature. Ils ont aussi créé un festival “Cynégézik” alliant musique, jeux et démonstrations autour de leur loisir préféré. Car oui, le jeune chasseur et avant tout un jeune comme les autres !

nous ouvrant au grand public pour lutter contre les idées reçues” développe Mathieu Silvert. Un dimanche à la chasse, l’accompagnement des adoles- cents par un parrain, des stands comme à la foire comtoise, un

appréhension de la mort du gibier pour beaucoup et vous comprendrez que la chasse a une image peu enviable dans l’opinion. Difficile alors de recruter.

site Internet attractif… tout est fait pour redo- rer le blason de la chas- se, notamment aux yeux des plus jeunes à qui la fédération départemen-

Partage et responsabili- sation.

tale apporte aussi un soutien financier pour minimiser le coût de la première année de chas- se.

“Nous le savons parfaitement et c’est justement sur l’image de la chasse que nous travaillons en

Charquemont

Musicien en quête de salle Musicien amateur depuis l’adolescence, Gilles Thiévent a envie de revenir sur scène après quelques années de pause. Mais son projet va bien au-delà de son propre groupe en cours de création. Il veut propo- ser un lieu où cohabiteraient tous les styles de musique.

L’association des jeunes chasseurs du Doubs veille à rajeunir l’image de leur loisir favori.

“I l manque sur le Haut- Doubs un équipement dans le style duMoloc- co ou des Môles dans le pays de Montbéliard. Un lieu où tous les groupes pourraient répéter voire même faire de petits concerts” explique Gilles Thié- vent, bien décidé à porter ce pro- jet de salle commune auprès des élus “et pourquoi pas des pro- priétaires d’anciens bâtiments industriels par exemple.” Pour l’ancien leader du groupe Gazo- gène qui a sévi en Franche-Com- té dans les années quatre-vingt, cette ambition ne se limite pas au hard-rock, son domaine, mais vise à regrouper sur un même site tous les passionnés. Tous les styles et toutes les généra-

tions. L’appel est en tout cas lan- cé. En attendant, Gilles Thiévent s’est remis au travail comme lors de ses plus belles années, toujours inspiré par Black Sab-

cateurs sont couchés sur papier : Intouchables du Vatican, Conquistador, Montségur, Le feu des Templiers, Inquisition, La chambre des tortures, Le talisman et le Marteau des héré-

bath, Ozzy Osbourn ou encore Iron Maiden. “J’ai envie de recréer un groupe de rock avec lequel on mettrait en place un beau projet

tiques. Là aussi, l’inconditionnel de hard-rock en appelle aux passionnés qui comme lui ont envie de prendre du plaisir lors

L’envie de remonter sur scène.

de simples répétitions et pour- quoi pas si tout va bien sur scè- ne en public avec un spectacle à la hauteur de ses illustres modèles. Pour contacter Gilles Thiévent : 03 81 68 64 61 ou g.thievent@wanadoo.fr

avec une mise en scène digne de ce nom lors des futurs concerts” explique-t-il déjà mobilisé à l’écriture des chansons sur le thème de l’Inquisition. “J’ai eu cette idée en visitant à Carcas- sonne un musée dédié à cette période.” Déjà huit textes aux titres évo-

Gilles Thiévent a hâte de remonter sur scène avec son futur groupe de hard-rock.

Made with FlippingBook flipbook maker