Journal C'est à dire 201 - Septembre 2014

P L A T E A U D E M A Î C H E

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Mont-de-Laval La Racontotte, ou l’insolente longévité d’une revue hors du temps Ce mois-ci sort le numéro 100 de la Racontotte, ce cahier d’écologie rurale tiré entre 1 000 et 2 000 exemplaires selon les exemplaires, qui a su s’imposer dans le paysage médiatique comtois. Sa longévité est sans doute la preuve que Marianne et Daniel Leroux ont fait là des choix qui s’avèrent finalement d’une étonnante modernité.

travaux” poursuit Daniel Leroux, éditeur mais aussi imprimeur. Car en 1996, la Racontotte a accueilli dans ses murs l’Atelier du Grand Tétras. “Nous sommes d’abord passés à la production de A à Z de la revue en 1988 par- ce que c’était la seule façon d’assurer notre autonomie finan- cière” souligne-t-il. “Pour Clau- de Jacquot, co-fondateur de la revue avec mon épouse et moi- même, le choix d’imprimer nous- mêmes était une aventure exal- tante.” Ils ont donc appris le métier sur le tas “et ça n’a pas été toujours facile” , mais aujourd’hui ils dis- posent d’une imprimerie artisa- nale dans leur ferme de Mont-de- Laval qui leur a permis de créer et développer L’Atelier du Grand Tétras et de produire de magni- fiques livres. Un adjectif qui Autre choix remarquable concer- nant la Racontotte, celui de l’absence totale de publicité depuis ses débuts. “Un choix esthétique et éthique. L’argent de la publicité n’aurait pas manqué d’entamer le bénévolat de nos col- laborateurs et aussi d’infléchir nos positions éditoriales.” Daniel Leroux se plaît à dire que pas une publicité n’a rem- pli les colonnes de son trimes- triel mais aussi aucune sub- vention publique, “ce qui a lais- sé à La Racontotte, rebelle, sa pleine liberté.” Un cahier d’écologie rurale qui soufflera convient tant aux choix éditoriaux qu’à la qua- lité du papier utilisé. Et le succès ne se dément pas.

“L a création de la Racontotte en 1975 fut un besoin, une néces- sité, un écho à notre bonheur de vivre à la campagne et de le voir menacé par l’industrialisation de l’agriculture qui éliminait sans scrupule les petits paysans” explique d’emblée Daniel Leroux, fondateur à l’époque avec son épouse Marianne et Claude Jacquot, un ami de cet-

te revue atypique. À cette époque, tout était encore pos- sible. D’où cette création pre- nant le parti de donner à aimer la nature et les traditions “com- me un mode de vie qui ne pou- vait pas être méprisé comme le faisaient les technocrates avides d’une rentabilité dont nous dénoncions les ravages, notamment avec les pollutions qu’elles apportaient.” Une position claire que le rédac-

teur en chef développe avec l’évidente amertume de pion- niers qui auraient préféré avoir tort : “Pendant des années, nous avons en vain combattu l’emploi radicalisé des pesticides et des engrais chimiques. C’est une fier- té pour nous d’avoir été les pre- miers à dénoncer l’usage de l’amiante qui nous a valu de vio- lentes critiques du genre qu’on était de partager, sans chauvi- nisme, un véritable attachement à la Franche-Comté à travers ses traditions, son histoire, sa culture, ses légendes et bien sûr la nature. “Très vite, nous avons pu constituer une équipe de spé- cialistes dans chacun de ses domaines” avec l’émergence d’un autre concept très novateur, la rédaction participative qui per- dure depuis toutes ces années. “J’avouerai que j’ai du mal aujourd’hui à placer mes propres articles dans la revue pour lais- ser la place à des collaborateurs généreux qui nous envoient leurs était bons qu’à retour- ner au temps des cavernes !” Mais à côté de cela, le but de la Racontotte

Indépendance et autonomie.

en 2016 ses quarante bougies. Un record de longévité dans la région, toutes époques confon- dues et qui inspire à Daniel Leroux la conclusion suivante : “Avec un tel passé, l’avenir n’est plus une préoccupation sinon celle de garder la fidélité de nos abonnés sans laquelle nous n’existerions plus depuis long- temps.” D.A.

Le numéro spécial 100 paraît en septembre. Il est consacré aux plantes et à la laine tissée dans la tradition franc- comtoise. On y découvrira, avec l’usage des plantes, les secrets du tissage et l’art de la dentelle et de la broderie

Marianne et Daniel Leroux ont créé la Racontotte en 1976 puis l’Atelier du Grand Tétras 20 ans plus tard.

Un institut pour préparer sa rentrée en “douceur” PUBLI-INFORMATION Pauline Lambert et Charline Barthod modèlent, épilent, maquillent leurs client(e)s depuis deux ans dans un cadre idyllique, à Bonnétage. Leur institut, véritable havre de paix, est ouvert à tous à des prix concurrentiels. Le 12 septembre, une animation “soin du visage” est organisée.

A ttenant mais indépendant de l’hôtel-restaurant “L’Étang du Moulin”, l’institut de beauté “L’Étang en douceur” porte bien son nom. C’est ici, au cœur d’un espace préservé à Bon- nétage, que deux professionnelles de l’esthétique accueillent depuis février 2012 leurs clients. Charline Barthod et Pauline Lambert, les deux responsables de cet espace disposant d’un hammam, spa, jacuzzi, douche à sensation et sauna, tiennent à rap- peler que “L’Étang en douceur” est ouvert à tous, et pas seulement à ceux qui sont de passage à l’hôtel- restaurant étoilé au guide Michelin. “Trop de personnes imaginent que nous sommes uniquement ouverts aux clients du restaurant. Ce n’est pas le cas, rappelle Pauline Lambert. Nous bénéficions d’une entrée indé- pendante de l’hôtel et nos prix demeu- rent concurrentiels.” Soins du visage, soin détoxifiant ou

vivifiant, épilation, beauté des mains, maquillage, teinture des cils ou des sourcils, strass dentaire : les deux professionnelles - qui disposent d’un brevet professionnel esthétique et cosmétique - maîtrisent toutes les techniques. De nombreux forfaits (forfait bien-être et spa, jeune maman…) sont égale- ment proposés. Idéal pour des idées cadeaux. Les personnes peuvent aussi combiner soin et res- taurant. un cocktail détonnant. Si vous n’êtes pas adepte de l’épilation et du maquillage, vous pourrez tou-

jours vous prélasser dans le spa. Il est possible d’en profiter durant 2 heures (25 euros). L’institut propose des abonnements au corps ainsi qu’une carte privilège. Ouvert le mardi, mercredi, jeu- di (9 heures à 12 heures et 14 heures à 19 heures), vendre- di (9 heures à 19 heures) et same- di (8 h 30 à 15 heures), l’établissement propose une ani- mation des soins du visage vendredi 12 septembre avec la venue d’une pro- fessionnelle de la marque de beau- té Sothys.

Spa, hammam, sauna.

Pauline Lambert et Charline Barthod, deux esthéticiennes qui accueillent les clients dans leur institut à Bonnétage.

L’entrée se situe sur la gauche de l’hôtel-res- taurant “L’Étang du Moulin”.

Animation soin du visage le 12 septembre. SOIN DU VISAGE OFFERT dès 2 produits achetés. Places limitées

Charline & Pauline 5, Chemin de l'Étang du Moulin - 25210 BONNETAGE 03 81 68 29 33 - letangendouceur@gmail.com

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