Journal C'est à Dire 99 - Avril 2005

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V A L D E M O R T E A U

Morteau Lotissement : les travaux de viabilisation sont prévus en septembre

La commercialisation des parcelles pour les maisons individuelles a débuté. Le futur lotissement des “Hauts de la Baigne aux oiseaux” à Morteau est sur les rails, mais des incertitudes subsistent quant à la construction de petits collectifs.

L a commercialisation du lotissement des “Hauts de la Baigne aux oiseaux” à Morteau a débuté. Les 25 parcelles de la première tranche ont été toutes vendues (65 euros/m 2 ) à l’ex- ception de deux. Les travaux de viabilisation vont débuter en septembre, “de manière à livrer les premières parcelles au der- nier trimestre 2005” annonce Annie Genevard, maire de Mor- teau. La société d’équipement du Doubs (S.E.D.D.), qui assu- re la maîtrise d’ouvrage de ce projet pour le compte de la muni- cipalité, “va engager ensuite la commercialisation de la secon- de partie qui comporte une tren- taine d’emplacements” ajoute l’élue. Par contre, le calendrier n’est pas encore arrê- té pour la vente des 48 dernières parcelles qui forment le troisième volet de cette opération immo- bilière de 14 hectares. La maison individuelle compo- se l’essentiel de ce programme. À l’exception de la première tranche dans laquelle il est éga- lement prévu la construction de maisons jumelées et de petits collectifs. Un chantier particu- lier que la municipalité entend confier à un promoteur. Récem- ment, le projet de ces copro- priétés a été présenté à plu-

sieurs professionnels. Selon nos sources, il n’a pas déchaîné l’en- thousiasme des promoteurs qui regrettent “de ne pas avoir été consultés plus tôt dans cette opé- ration” explique l’un deux. Il ajoute : “La municipalité a fait appel à un cabinet d’ingénie- rie d’Audincourt qui a assuré la maîtrise d’œuvre de ce lotisse- ment. Résultat, il prévoit des maisons jumelées sans savoir si ce type de produit est adapté aux besoins du marché local. Aujour- d’hui, dans le secteur, la ten- dance est à la maison indivi- duelle.” Pour autant, l’habitat collectif a sa raison d’être dans ce lotis- sement à condition qu’il soit

accession.” Dans ce dossier, ce qui chagri- ne les promoteurs, c’est le prix de vente auquel la municipa- lité leur cède le terrain pour qu’ils construisent les petits col- lectifs. “Le mètre carré de S.H.O.N. (surface hors œuvre nette) est de 123 euros hors taxes. Cela nous oblige à fixer des tarifs de commercialisation beaucoup trop élevés. Selon moi, la mai- rie aurait dû vendre plus cher les parcelles proposées aux par- ticuliers pour garantir des prix moins élevés en petits collec- tifs et maisons jumelées. En plus, ce lotissement est sur les hau- teurs de Morteau, il n’y a pas de commerces à proximité, les appartements ne seront pas ven- dables. La situation serait dif- férente si nous étions au centre- ville.” Pour l’instant, aucun pro- moteur ne semble prêt à assu- mer la construction des copro- priétés ni à assurer leur commercialisation. De son côté, la municipalité s’est gardée une porte de sortie, même si en effet, l’habitat collectif lui permettrait de favoriser un renouvellement de la population contrairement à la maison individuelle. Pour Annie Genevard, les choses ne sont pas figées. Elle déclare : “S’il s’avère que le produit n’est pas pertinent, on en changera.” ! T.C.

commercialisé à des prix raisonnables. Dans le cadre des “Hauts de la Baigne aux oiseaux”, ce n’est pas le cas. “Nous nous sommes concertés avec

“Le particulier va préférer construire une maison indivi- duelle.”

Plan de situation du lotissement des “Hauts de la Baigne aux oiseaux.” (document mairie).

d’autres promoteurs. Après un rapide calcul, on s’est rendu compte qu’il faudrait commer- cialiser les logements à environ 2 200 euros le m 2 pour renta- biliser l’opération.” Pour un appartement de 100 m 2 , cela représenterait un investisse- ment de 220 000 euros pour l’ac- quéreur. “À ce niveau de prix, le particulier va préférer construire une maison indivi- duelle, même pour une primo-

Des projets pour les terrains de la cure

son de retraite. Pour l’instant, le dossier n’en est qu’à l’état embryonnaire. Cependant, la ville a déjà une idée du lieu où elle pourrait construire cet équipement. Il s’agit des terrains de la cure. Ils se situent entre l’église et la rue Sainte-Marie. “Ce secteur-là peut-être intéressant car il a l’avan- tage d’être près du centre-ville” indique Annie Genevard, maire de Morteau. Si cet espace doit être urbanisé, ce serait donc dans le but d’ap- porter un nouveau service à la collectivité.

La prise en charge des personnes âgées est un enjeu à venir pour les collectivités. À la sui- te d’une étude qui a recensé les besoins sur le Pays Horloger, la municipalité de Morteau réflé- chit à un projet de foyer-logement pour accueillir ce public. Une telle structure n’existe pas enco- re dans le Val de Morteau déjà doté d’une mai-

P UBLI - INFORMATION Faites le choix économique de L’ÉNERGIE SOLAIRE L’entreprise Remonnay aux Combes est spécialisée dans l’ins- tallation de chauffages. Elle est résolument tournée vers les énergies renouvelables et en particulier l’énergie solaire qui pré- sente de nombreux avantages pour le particulier.

L a preuve par l’exemple vaut mieux qu’un long discours. À plus forte rai- son lorsqu’il s’agit de vanter les mérites de l’énergie solaire. Bernard Remon- nay en sait quelque chose. En juillet 2004, ce professionnel spécialisé dans l’installation de chauffage central a équipé son habitation de panneaux solaires. Le dispositif est com- plémentaire de la chaudière fuel qu’il utili- sait jusque-là. Après huit mois d’essai, le test est concluant. “Pendant cette période, j’ai économisé 1 250 litres de fuel sur une cuve de 2 500 litres” dit- il. Pour être plus précis encore, la semaine du 12 au 23 mars, alors que le ciel était déga- gé, il n’a consommé que 12 litres de mazout. Pas de doute, l’énergie solaire est une alter- native aux énergies fossiles. Cette source est suffisante pour faire fonctionner le chauf- fage central d’une maison. “Je précise que ce système a le meilleur rendement quand il fait beau. Il est bien adapté pour un chauffage au sol. Par contre, quand le ciel est totalement couvert, il perd de son efficacité. C’est pour cette raison qu’il est préférable de conserver une petite chaudière d’appoint qui fonction- ne au fuel ou au bois, en complément d’une installation solaire” confie-t-il avec l’honnê- teté d’un professionnel. Cependant, la météo capricieuse est un inconvénient minime com- paré aux gains engendrés par cette énergie renouvelable. Elle est économique à long ter- “On peut bénéficier d’un crédit d’impôt de 40%.”

me car contrairement au fuel, elle est gra- tuite et n’est pas soumise aux fluctuations du marché, et en plus elle ne pollue pas. Les 24 et 25 juin, Bernard Remonnay invi- te le public à venir se familiariser à ces nou- velles énergies lors de journées portes ouvertes organisées dans son entreprise, aux Combes. Vous pourrez découvrir le dispositif qu’il a mis en œuvre dans son habitation. D’autres équipements seront en démonstration com- me la chaudière à granulé bois qui fait aus- si partie des nouvelles énergies en devenir. tifs. Mais le coût des équipements est dis- suasif. À cet argument, Bernard Remonnay répond : “Les acquéreurs doivent savoir qu’en investissant dans le solaire, ils bénéficient d’un crédit d’impôt de 40%. Ensuite, on peut rappeler que ce dispositif ne nécessite pas d’entretien et surtout que le soleil est gratuit contrairement au fuel et au bois. C’est un choix de vie.” Huit capteurs (surface totale de 20 m 2 ) et un ballon d’eau de 750 litres sont nécéssaires pour chauffer un pavillon de 150 m 2 . Les pan- neaux sont en général placés sur le toit. “Dans tous les cas, on tient compte de l’exposition de la maison. De préférence on dispose les pan- neaux solaires plein Sud car c’est là qu’ils recevront le plus d’ensoleillement.” Bernard Remonnay connaît dans le détail le dossier des énergies renouvelables. En plus d’être un fin technicien, il aussi de bon conseil. “En tant qu’installateur, nous devons montrer l’exemple des énergies renouvelables porteuses d’avenir” insiste-t-il. Son message est clair et la plu- part des particuliers y sont récep-

Il est préférable d’orienter les panneaux solaires plein Sud pour qu’ils fonctionnent de façon optimale.

S.A.R.L. BERNARD REMONNAY La Combe d’Abondance - 25500 Les Combes Tél. : 03 81 67 27 40 E-mail : remonnay-bernard@wanadoo.fr

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