Journal C'est à Dire 99 - Avril 2005

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V A L D E M O R T E A U

Un petit rat à Marseille Danse À 12 ans, Éléonore suit les cours de l’école nationale supérieure de la danse à Mar- seille depuis trois ans. Un programme d’entraînement draconien pour pouvoir un jour atteindre son rêve. Celui d’être ballerine.

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C’ est une petite fille avec un caractère bien trempé. Sa mère d’ailleurs

reconnaît que sa fille “a un moral à toute épreuve.” Tout cela au service d’un rêve, celui que par- tagent beaucoup de gamines de

son âge, mais que pratiquement aucune ne réalise : devenir, un jour peut-être, ballerine. Dan- seuse étoile. La danse classique est l’une des disciplines les plus dures qui soit. Qui exige une dis- cipline de fer dès le plus jeune âge, pour sculpter un corps, le rendre souple, gracieux. À quatre ans, Éléonore Blot a commencé la danse. Sa mère, Anita Lonvis, dirige depuis 17 ans l’école de danse à la M.J.C. de Morteau. À sept ans, elle rejoint le conservatoire de Pon- tarlier, au rythme de trois heures d’entraînement par semaine. À neuf ans, Éléonore a pris sa déci- sion. Elle veut partir pour vivre son rêve, rejoindre une des plus elle avait de chance” , pour- suit sa mère, qui a eu le même rêve à son âge et la soutient maintenant “mais sans la pous- ser. À la base, c’est sa volonté qui compte.” À cause de sa taille, l’Opéra de Paris lui est fermé. Elle se pré- sente à Marseille, l’autre école nationale de danse prestigieu- se. Sur une trentaine de can- grandes écoles natio- nales de danse. “Et on savait que plus elle essayait tôt le concours d’entrée,

didates, 7 sont finalement reçues à l’issue de quatre jours de concours. Dont Éléonore. Depuis trois ans, la petite fille habite Marseille, seule, chez une famil- le d’accueil. Elle ne revient à Morteau qu’aux vacances, et un week-end de temps en temps. En sixième, elle suit une sco- larité aménagée. Cours le matin, danse l’après-midi, 20 heures par semaine. “Il y a des jours où on n’a pas très envie de dan- ser. Mais ce n'est pas très sou- vent” , se reprend aussitôt Éléo- nore. La sélection est drastique, même au sein de l’école. Car au-dessus de chaque élève plane le risque d’être mise à la porte à la fin de jury. Quelques jours plus tard, ils mettent une affiche, avec les noms de celles qui passent au cours supérieur. Si tu n’es pas dessus, c’est que tu n’es pas repri- se” , explique la petite fille, la coif- fure tirée en un chignon sévère. À 12 ans, il faut aussi surveiller son poids, ne pas manger de cho- colat. “L’année dernière, j’avais un peu grossi, les profs m’ont dit l’année, si les pro- grès n’ont pas été satisfaisants. “En juin, on passe un concours devant un

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“J’essaye de faire attention tout le temps.”

qu’il fallait que je maigrisse. Sinon je n’aurais pas pu rester à l’école. Alors j’ai fait un régi- me. Maintenant, j’essaye de fai- re attention tout le temps, de ne pas me relâcher.” Sur 5 élèves l’année dernière dans son niveau, deux ont aban- donné, à cause de la pression, une autre, partie à l’Opéra de Paris entre-temps a dû laisser tomber sur blessure. “C’est plus

difficile d’y rester que d’y ren- trer” , avoue Éléonore. Pour les vacances de printemps, elle est revenue chez ses parents. Sans tout à fait mettre la danse de côté. Le soir, sous le regard de sa mère, la petite fille conti- nue à enchaîner les mouvements à la barre, dans la petite salle de danse accolée à l’école. Tout ça au nom d’un rêve. ! S.D.

Éléonore s’entraîne 20 heures par semaine à l’école nationa- le supérieure de danse de Marseille. C’est à ce prix qu’elle pourra peut-être un jour devenir danseuse étoile.

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