Journal C'est à Dire 95 - Décembre 2004

Le journal gratuit du Haut-Doubs

IDÉE CADEAU ! Des lunettes de soleil à ma vue à partir de 59 €

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8 décembre 2004 N° 95

Le journal du Haut-Doubs

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Grandeur et décadence de l’horlogerie Grandeur et décadence

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S O M M A I R E

L’axe Maîche-Pontarlier interpelle les élus. Le Conseil régional veut faire de la R.D. 437 une route touristique. Ce n’est pas l’avis du conseiller général Alain Marguet qui estime que cet axe est économique. Des créneaux de dépasse- ment sont prévus vers Montbenoît. (page 6) Remonot : on protège la source. Une enquête publique est en cours dans la commu- ne des Combes. Des travaux de protection d’un cap- tage d’eau à Remonot sont programmés. Il s’agit d’as- sainir cette réserve destinée à la consommation. (page 8) Le Plateau de Maîche prépare la sai- son d’hiver. La communauté de communes du Plateau Maîchois investit dans les équipements de ski. Des efforts sont déployés pour développer la pratique du ski de fond. (page 9) Tennis à Maîche : association et mairie se renvoient la balle. Les responsables du tennis maîchois reprochent au maire Joseph Parrenin de ne pas tenir ses promesses. Les discussions tour- nent autour de la construction de courts couverts. (page 19) Le commerce en habit de fête. À Maîche, à Morteau et dans le canton de Pierrefontaine-les-Varans, les commerçants prépa- rent Noël. À chaque secteur son lot d’animations et de cadeaux à gagner. Plusieurs dizaines de milliers d’euros sont en jeu. (page 21)

(Dossier pages 11 à 14)

Les déneigeurs privés sont très sou- vent sollicités par les communes pour assurer ce service hivernal. Il n’exis- te pas vraiment de convention-type pour réglementer le déneigement dans le Haut-Doubs. Payés à l’heure ou au kilomètre, les déneigeurs privés devraient bientôt bénéficier d’un contrat en bonne et due forme. Pour les communes du Haut-Doubs, le bud- get déneigement est très lourd.

Comment s’organise le service du déneigement dans le Haut-Doubs ? (page 4) Hiver

À découvrir page 31

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R E T O U R S U R I N F O

L’unique artisan salaisonnier à Morteau SALAISONS BOUHÉRET MAISON FONDÉE EN 1885

L’actualité bouge,les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait laune de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. L’É.H.P.A.D. de Maîche ouvre le 10 janvier

ÉDITORIAL

Audace Dans la présentation de son projet intitulé “Doubs 2010”, la nouvelle majorité du Conseil général du Doubs a intégré, parmi les quelque 309 actions ciblées, le projet de dévelop- pement touristique du Haut- Doubs, notamment autour de Métabief et de la région des lacs. Rien de nouveau par rap- port aux ambitions maintes fois énoncées déjà de renforcer l’at- tractivité de ce secteur du Haut- Doubs qui représente plus de 50 % de l’activité touristique de notre département. La gauche au pouvoir annonce la création “dans les prochains mois” de ce fameux syndicat mixte d’aménagement touris- tique du pays du Haut-Doubs dont on nous rebat les oreilles depuis 2003 mais qui peine à se mettre en place. Les tergi- versations autour des investis- sements touristiques sont cer- tainement dues à la lourdeur du dispositif engagé : trop de partenaires, trop d’intervenants pour que les choses puissent avancer correctement. Plus près de nous, des discussions sont en cours pour savoir s’il est opportun d’installer des canons à neige sur le Val de Morteau. Les élus basent leur réflexion sur le rapport préparé par un cabinet d’études avant de tran- cher. À côté de la station-pha- re qu’est Métabief-Mont d’Or, le Haut-Doubs fourmille d’ini- tiatives intéressantes contri- buant, à leur plus petite échel- le, au dynamisme du touris- me local. Les projets en matiè- re d’infrastructures sont cer- tainement plus modestes mais ils ont le mérite d’avancer. Por- tés par des associations ou par- fois même des privés qui n’at- tendent pas l’assentiment des élus pour investir, ces projets aboutissent rapidement. La Combe Saint-Pierre à Char- quemont, les bénévoles de l’En- tente Saugette de ski, ou plus loin Chaux-Neuve, Mouthe, Les Fourgs (voir notre article), ou encore nos voisins suisses de La Rasse sont là, paradoxa- lement, pour montrer le che- min. Ces investisseurs auda- cieux n’attendent pas les conclusions d’un énième cabi- net d’études pour investir. En matière de tourisme, l’audace est toujours payante. ! Jean-François Hauser

Fabrication artisanale de véritables saucisses de Morteau et fumé du Haut-Doubs.

Ne vous y prenez pas à la dernière minute ! Pensez à vos jambon pour les fêtes

L es premiers pensionnaires de l’établissement d’héber- gement pour personnes âgées (É.H.P.A.D.) seront accueillis le 10 janvier 2005. Au départ, seule une quinzaine de retrai- tés aménageront dans ce centre

d’une capacité de 65 lits. Une période de rodage est observée de façon à répartir les admissions dans le temps. Elles se feront progressivement, par étapes, afin que le personnel médical, para- médical (l’É.H.P.A.D. génère une

trentaine d’emplois équivalents temps plein) et les pensionnaires trouvent leurs marques dans cet- te nouvelle structure. Elle a la particularité de prendre égale- ment en charge des patients atteints de la maladie d’Alzhei- mer. À l’origine, 8 lits étaient réservés à ces malades. Mais finalement, la capacité a été doublée en raison des besoins de prise en charge de ces per- sonnes dans le Haut-Doubs. Cet établissement répond à une véritable attente. L’en- gouement des Maîchois venus en nombre visiter l’É.H.P.A.D. pendant les opérations portes-ouvertes en est la preuve. “C’était un besoin dans le secteur, car la prise en charge des personnes âgées concerne la plupart des familles” indique Renée Bailleux, adjointe au maire,

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chargée de l’action sociale. Mais on sait d’ores et déjà que cette structure est insuffisante pour répondre à toutes les demandes d’accueil des personnes âges dans ces centres spécialisés. En effet, actuellement en mairie, 94 dossiers ont été déposés alors que la capacité de l’É.H.P.A.D. est une de 65 lits. La munici- palité de Maîche et la Mutualité Française Doubs sont parties pre- nantes dans cette opération dont le coût de réalisation est de 4 mil- lions d’euros (chaque partenai- re supporte 600 000 euros, le res- te est financé par des prêts loca- tifs aidés). ! Nicolas Siron vous emmène à la découverte du Saugeais “À la découverte de la République du Saugeais” est le second volet d’une collection de docu- ce documentaire, Nicolas Siron dévoi- le l’âme du pays sauget, de ses tradi- tions à sa nature. Le réalisateur parti- cipe ainsi à la promotion de tout un sec- teur.

mentaires consacrés au Haut-Doubs. La réalisation est signée Nicolas Siron, res- ponsable de l’entreprise Digital Média Productions à Villers-le-Lac. Pendant plusieurs mois, caméra au poing, il a sillonné le Saugeais pour en rapporter les meilleures images sur les paysages, l’artisanat, les festivités. Pendant 26 minutes, il emmène par exemple le télé- spectateur à la rencontre des sites tou- ristiques, de l’agriculture et la fabrica- tion du comté dans cette partie du Haut- Doubs. On effectue ensuite un détour en images par le son et lumière de Mont- benoît, le concours d’attelage, le Sau- geathlon, la fête villageoise du 15 août à La Chaux ou encore la Fée Chocola- tine pour les gourmands. Tout le long de

Pour les fêtes de Noël, Digital Média Pro- ductions réédite le premier volet de la collection consacré au Haut-Doubs Hor- loger (52 minutes). “Mon objectif est de faire connaître la région sous toutes ses facettes” , note l’intéressé. Comme une compilation de tranches de vie. Ces documentaires sont disponibles à la fois en cassettes vidéo ou en D.V.D. Les D.V.D. sont complétés d’une série de bonus comme l’hymne du pays sau- get. Ils sont vendus dans les sites tou- ristiques, librairies et offices de touris- me, au prix de 23 euros l’unité. Le troi- sième volet de la collection est d’ores et déjà en préparation. !

Le musée de l’horlogerie reconstitue sa collection

E n mars 2002 le musée de l’horlogerie de Morteau est dévalisé. 120 montres sont emportées et 40 horloges, toutes des pièces de collection. Conster- né, Constant Vaufrey n’a pas pour autant baissé la garde, soutenu par des Mortuaciens sensibles à sa passion. Sans attendre, il s’est remis en quête de nouvelles pièces pour que ce musée “retrouve sa vie et son âme.” Petit à petit, il a reconstitué la collection en apportant de nou- veaux “garde-temps”. “J’ai

velles montres d’exception. “Ce musée du Haut-Doubs a pour ambition de rendre hommage à des artisans, qui, sans avoir fait de grandes études, étaient capables de concevoir des pièces d’exception” précise Constant Vaufrey qui n’a rien perdu de sa pas- sion. Des pièces monumentales com- me cette horloge astronomique signée Rémy Chauvin ont élu domicile au musée. Cet artisan du Jura a mis 14 ans pour la réaliser de toutes pièces. Rien que pour cet extraordinaire chef- d’œuvre de la mécanique, ce musée vaut le détour. !

récupéré une horloge Louis XVI, décor Boulle, qui date du XVIII ème siècle. On m’appelle de toute la France pour me proposer des pièces d’horlogerie. Je fais également des ventes d’horloges anciennes. De cette manière, j’ai pu reconstituer la collection” dit-il. Mais des pièces volées en mars 2002, aucu- ne n’a été retrouvée. “Longtemps, ça m’a fait mal de voir les vitrines vides quand on sait la peine qu’il faut se donner pour trouver ces montres et ces horloges.” De nouvelles vitrines ont été instal- lées pour mettre en valeur de nou-

est édité par “C.H.T. Diffusion” 5 bis, Grande Rue B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Gilliane Courtois, Jean-François Hauser. E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication

Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Décembre 2004 Ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés)

Crédits photos : C’est à dire, A.C.A.M., A.P.P.M., Laurent Emmanuel, Joël Fleury, Grand Pavois, Audrey d’Ithaque, M.J.C. Villers, Musée de Morteau, Yvan Perrin, Tomatis.

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V A L D E M O R T E A U

Hiver

Ces privés qui nous déneigent La D.D.E. assure l’essentiel du déneigement sur les Nationales et les Départementales. Pour le reste, les communes mobilisent leur personnel tout en faisant appel à des prestataires qui interviennent également sur le domaine privé, les parkings et les routes d’accès.

Comme son père le faisait avant lui, Laurent Sire déneige les routes communales sur Montlebon et Villers-le-Lac. Une activité complémentaire qui lui plaît et qui suppose de la disponibilité et une bonne connaissance de la voirie locale. Montlebon Financièrement intéressant mais beaucoup de contraintes

D ans la famille Sire ins- tallée à Maucerneux sur les hauteurs de Montle- bon, on pratique le déneigement depuis 1963. Tout a commencé avec Louis. “Il y avait moins de circulation. On travaillait

choix qu’il ne regrette pas au vu de la conjoncture actuelle. “Avec la tempête et la concurrence des bois suisses, on fait de moins en moins de travaux forestiers.” La neige est donc une source de revenu non négligeable qui peut

dot. “Au fil des ans, une relation de confiance s’est établie avec la commune de Montlebon, notre principal commanditaire. Elle nous rémunère en fonction de la distance parcourue sur une base de 18 euros hors taxes du kilo- mètre. Avec la hausse du gasoil, le tarif fera probablement l’ob- jet d’une réévaluation.” Cette confiance rime avec autonomie complète dans la gestion de l’ac- tivité. S’appuyant sur les informations de la météo suisse, Laurent Sire décide quand il faut partir. “Il n’est pas rare de démarrer vers 3 heures du matin. On s’occu- pe d’abord des routes fréquen- tées par ceux qui se rendent très tôt au travail. On intervient sur l’itinéraire emprunté par les bus

représenter de 20 à 30 % de chiffre d’af- faires de l’entrepri- se. Elle permet de faire tourner le trac- teur forestier homo-

Pour Laurent Sire, le déneigement représente de 20 à 30 % du chiffre d’affaires de son entreprise de bûcheronnage-débardage.

avec des tracteurs agricoles sans cabine et pas aussi puissants que les engins 4 roues motrices d’aujour- d’hui.” Une épopée foi-

“Un nombre de kilomètres compatible avec nos moyens.”

scolaires. En général, on fait une seconde tournée avant midi. Dans les gros coups de neige, on repas- se une troisième fois en fin d’après-midi. On a pris un nombre de kilomètres compatible avec nos moyens. Par expérien- ce, on sait qu’il vaut mieux ne pas trop en demander pour pou- voir mieux gérer la situation.” Laurent apprécie le déneige- ment. “C’est plutôt un service

qu’un métier. Bien sûr, cela sup- pose de bien connaître les pièges de la neige, les portions de routes dangereuses. En nous voyant arriver, certaines personnes nous accueillent comme des libéra- teurs. Au cours des tournées, on rencontre parfois des gens tota- lement paralysés par la neige. Quelques conseils, un peu de réconfort suffisent souvent à les rassurer. J’aime bien ce côté ren-

contres.” La principale contrainte du déneigement repose sur son caractère aléatoire et fluctuant. Le déneigeur privé doit être dis- ponible 24 heures/24 durant tou- te la saison hivernale. Laurent Sire a encore la chance de pou- voir compter sur son frère et son beau-frère pour d’éventuels rem- placements. ! F.C

sonnante d’anecdotes, de véhi- cules cachés sous des montagnes de neige, de Parisiens qui posaient leurs chaînes sur les roues arrière de la 2 CV… En reprenant en 1996 l’entre- prise familiale de bûcheronna- ge-débardage, Laurent Sire a continué le déneigement. Un

logué à la neige et équipé d’une étrave GM2, en forme de V avec une oscillation centrale. Laurent Sire déneige 15 kilo- mètres de routes communales dont 90 % sur le territoire de Montlebon et le reste sur Vil- lers-le-Lac. Il dégage également le parking ski de fond au Gar-

Les Combes affichent une croissance démo- graphique constante qui frise maintenant 720 habitants. Elle est l’une des rares communes de cette importance à n’avoir pas d’employé communal et doit régulièrement faire appel aux privés sur toutes sortes d’intervention. de la commune est entièrement privé Les Combes Le déneigement

D.D.E. Les chiffres-clés du déneigement dans le Doubs La mise en place du service hivernal à la D.D.E. implique la mobilisation d’une gros- se logistique humaine et matérielle. Longueur des réseaux : Autoroutes : 101 km Routes nationales : 312 km Routes départementales 3 550 km Routes communales : 5 000 km (à la charge des collectivités locales et leurs groupements) Potentiel humain : 350 agents interviennent sur la viabilité hiver- nale 120 personnes d’astreinte sont disponibles 24 heures/24 pour intervenir en cas d’ur- gence. Potentiel matériel : 70 engins ou camions 25 tracteurs pour le chargement du sel 96 véhicules privés Coût des interventions Pour un hiver normal : environ 3,35 millions d’euros répartis entre État et Département En 2002-2003 : coût global : 6,96 millions d’euros dont 0,66 million d’euros à la char- ge de l’État (R.N.) et 5,3 millions d’euros à la charge du Département (R.D.) Matériaux nécessaires En 2002-2003 : 14 500 tonnes de sel dont 3 200 tonnes sur les Nationales et 11 300 sur les Départementales. Coût moyen d’ap- provisionnement : 82,5 euros la tonne de sel. La consommation de sel très variable d’une année sur l’autre, de 4 000 tonnes pour un hiver clément à 28 000 tonnes en 1998-1999 lors d’un hiver rigoureux

Pour Olivier Dromard qui dirige l’entreprise du même nom à Montlebon, le déneigement génère plus de contraintes que de profits. Il continue car il dis- pose du matériel nécessaire. Entreprise de travaux publics “Je ne le referais pas”

“S i je ne l’avais jamais fait, c’est sûr, je ne le referais pas.” Olivier Dromard est formel, le jeu n’en vaut pas la chandelle. Son entre- prise s’investit dans le dénei- gement depuis 18 ans. Au fil du temps, c’est devenu une habi- tude. Quand les premiers flo- cons s’annoncent, 6 véhicules sont équipés pour entrer en action : engins de chantiers, trac- teurs agricoles et un camion. La maison Dromard intervient sur les communes de Morteau et des Combes. “On a un petit

marché privé avec des usines. On participe aussi aux opéra- tions d’évacuation de la neige dans les rues de la ville par exemple.” Avec l’expérience, Oli- vier Dromard a de plus en plus de mal à comprendre et à

tournée. Les gens doivent prendre conscience des contraintes de la neige qui ne sont pas toujours prévisibles. Sur certains secteurs comme aux Arces, des personnes ont parfois des attitudes très agressives vis-à-vis des chauf-

admettre les exi- gences des collecti- vités et surtout des habitants. “Quand la neige tombe à

feurs. Il y a déjà eu des échanges de coups.” Le déneigement impose de lourdes

2 à 3 % du chiffre d’affaires dans le meilleur des cas.

“L e déneigement nous coûte entre 30 000 et 40 000 euros, soit une somme équivalente à celle qui est dépensée dans l’entretien des routes” , indique Jose- ph Maner-Banet, le mai- re. La commune travaille avec 3 entreprises qui ont à déneiger 27 km de rou- te. Chacune d’elle a son

généralement sur des zones proches de chez eux, qu’ils connaissent bien. Ils n’ont guère d’intérêt à vouloir déneiger aussi les routes d’un collègue. “Dès l’an prochain, on fonc- tionnera sur la base d’un contrat de déneigement. Ce document servira à déterminer précisément la nature du marché propo- sé aux candi- dats.” Les matière de déneigement : installation de frontaliers qui partent dès potron- minet, circuit de ramas- sage scolaire qui n’exis- tait pas avant l’éclatement des écoles… S’il lui arri- ve de changer de temps en temps de partenaires, la commune n’est jamais restée en rade de secteurs non attribués. ! besoins sont allés égale- ment crescen- do sur la commune en

contraintes techniques. Tout doit être fait pour éviter des pannes ou des accidents avec les véhi- cules lorsqu’ils sont sur les routes. Une neige très chan- geante oblige parfois à chaîner, ce qui retarde d’autant le déga- gement des voies. La neige masque des objets tels que les coffrets de compteurs dans les lotissements qu’il faut ensuite réparer. “ Le déneigement, c’est une notion de service vis-à-vis des usagers. La mise en place de ce service au niveau des horaires n’est pas simple. Chez nous, 90 % du personnel ne veut pas entendre parler du déneigement à cause des horaires, des risques, des engueulades. Je m’y colle assez souvent.” Le chef d’entreprise reconnaît que l’opération peut devenir financièrement intéressante quand il neige beaucoup, beau- coup. L’activité mobilise 5 % du parc matériel et rapporte 2 à 3 % du chiffre d’affaires dans le meilleur des cas. !

5 h 1/2, impossible par exemple de dégager tous les chemins en même temps, sachant qu’il nous faut au moins 4 heures pour une

propre secteur d’intervention. Jusqu’à pré- sent, la plupart des communes renouvelaient d’une année

“On fonctionnera sur la base d’un contrat de dénei- gement.”

sur l’autre les accords conclus tacitement avec les prestataires privés. Le nouveau code des marchés publics prévoit de mettre en place une procédure d’appel d’offres au mieux- disant pour formaliser ces engagements. Ce dispo- sitif ne devrait pas bou- leverser la donne car les entreprises travaillent

La société Dromard équipe 6 véhicules pour le déneigement.

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V A L D E M O R T E A U

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Maîche-Pontarlier

R.D. 437 : itinéraire touristique ou à vocation économique ?

La Départementale 437 reliant le Pays de Montbéliard au Jura, traversant tout le Haut-Doubs, été classée “route touristique des montagnes du Jura”. Des aménagements doivent y être réalisés, notamment des créneaux de dépassement. Certains élus veulent aller plus loin.

I l y a les intentions : faire de cette rou- te un itinéraire touristique destiné à valoriser les montagnes du Jura. Et il y a les faits du quotidien : plus d’1 h 30 voi- re 2 heures pour parcourir les 100 km sépa- rant Montbéliard de Pontarlier. La R.D. 437 suit la frontière franco-suisse sur environ 200 km, entre le Pays de Mont- béliard et l’Ain à hauteur d’Oyonnax. Rou- te à fort trafic, elle est empruntée chaque jour par des milliers d’automobilistes et des centaines de camions. Dans la pré- sentation du programme du Conseil géné- ral du Doubs, la nouvelle majorité a ins- crit cet axe parmi les 309 actions recensées dans l’ambitieux programme intitulé “Doubs 2010” par l’équipe de Claude Jeannerot. Le Conseil général s’engage à réaliser et valider en 2005 et 2006 un avant-projet sommaire d’itinéraire complémentaire (A.P.S.I.) dans le but de dégager des prio- rités en matière de travaux pour les 6 pro- chaines années.

conseiller général du canton de Montbe- noît Alain Marguet, “ce créneau de dépas- sement sera réalisé entre Montbenoît et Mai- sons-du-Bois à hauteur de la bifurcation pour Montflovin.” En pratique, il s’agi- rait de maintenir le créneau de dépasse- ment de Ville-du-Pont mais dans un seul sens (supprimer ainsi les dangereuses “trois voies”) et d’instaurer un créneau de dépas- sement nouveau dans l’autre sens après Montbenoît. Le financement de ces travaux d’amélioration de la circulation n’est pas encore décidé. Le Conseil général annon- ce juste que ces chantiers intégreront “un partenariat financier avec le Conseil régio- nal qui sera défini par une convention-cadre de partenariat entre les deux collectivités.” Fin 2003, sous l’impulsion justement du Conseil régional, une convention a été signée avec le Conseil général du Doubs au ter- me de laquelle plusieurs objectifs ont été ciblés dans l’objectif de “valoriser cette rou- te des montagnes du Jura.” Il s’agirait notamment de réaliser des “aménagements routiers en faveur de la sécurité des usa- gers, des aménagements paysagers et des actions de mise en valeur des sites naturels et patrimoniaux.” Tout cela pour en faire un “élément attractif de l’imaginaire autour du massif du Jura” dixit le Conseil régio- nal. L’idée, louable dans son principe, serait de dissuader les poids lourds notamment à emprunter cette route Montbéliard-Pon- tarlier. Ils seraient aiguillés vers Baume- les-Dames, puis Étalans avant de reprendre la route des Microtechniques en direction de Pontarlier. C’est contre cette idée de faire de cette R.D. 437 une sorte de “musée” que se bat Alain Marguet, seul élu du Conseil général à ne pas avoir signé le projet de convention entre le Département et la Région. Sa posi- tion est tranchée : “Je demande plus d’au- dace pour cette R.D. 437. En 1976, la D.A.T.A.R. faisait de cette dorsale Nord- Sud une priorité, elle était d’ailleurs clas- sée route nationale. Je considère que cette route est à vocation économique avant d’être touristique explique l’élu du canton de Mont- benoît. Il suffit par exemple de voir tous les camions qui vont de la FABI au site Peu- geot de Sochaux ou les transports inter- nationaux en direction de l’Alsace ou du bassin lémanique. J’estime qu’il faudrait faire des créneaux de dépassement à la sor- tie de toutes les villes traversées par cette R.D. 437. Deux premiers créneaux seront faits après Noirefontaine et après Mont- benoît, il faut aller encore plus loin” esti- me-t-il, prenant l’exemple de la Nationa- le 5 dans le Haut-Jura, entre le col de Savi-

“Faire des créneaux de dépassement à la sortie de toutes les villes.”

D’ores et déjà, les élus départementaux se sont engagés à réaliser “la sécurisation de la côte de Saint-Hippolyte entre 2005 et 2009” , avec notamment l’ins-

tallation de “voies de détresse” à destina- tion des poids lourds et de créer “ des cré- neaux de dépassement dans le secteur de Montbenoît entre 2007 et 2010.” D’après le

ne et Morez. “Sur cette Nationale 5, en à peine 5 km, on trouve une 4 voies, des cré- neaux de dépassement dans les courbes, des giratoires, des voies de détresse. Et la confi- guration montagneuse est comparable au Haut-Doubs. Il faut faire preuve d’imagi- nation, aller plus loin sur la Départemen- tale 437” assène-t-il. Il poursuit : “Plutôt que de faire des aménagements d’ordre tou- ristique sur cette route, faisons des passages pour piétons souterrains dans les traver- sées d’agglomération. Je ne suis pas contre les routes touristiques, mais pour cela, il y a la D. 39 (vallée du Dessoubre) ou la D. 74 (Morteau-Pontarlier via Les Gras). La 437 est une route économique” répète- t-il, pensant aussi aux “11 000 frontaliers” qui l’empruntent chaque jour. Ce débat sera tranché par les deux col- lectivités concernées - Conseil général et Conseil régional qui, de toute manière, sou- haiteront renforcer l’identité de cet “rou- te des montagnes du Jura” par une signa- lisation appropriée. ! J.-F.H. La R.D. 437 qui relie Montbéliard au Haut-Jura traverse le Pays horloger.

D’après Alain Marguet, il faut privilégier la fluidité de la circulation sur cet axe.

Déchets verts : des conteneurs inadaptés Villers-le-Lac

Des habitants de Villers-le- Lac respectueux de l’environ- nement se plaignent de la configuration des conteneurs à déchets verts sur la commu- ne. À l’image de Mireille Renaud, confrontée régulière- ment à l’impossibilité de dépo- ser ses branchages et autres résidus végétaux. “Ces conte- neurs sont beaucoup trop hauts, notamment pour les femmes et les personnes âgées, explique-t-elle. Résultat : beaucoup de personnes lais- sent leurs déchets verts à côté de la benne qui est souvent remplie dans des périodes comme maintenant. Il fau- drait que Villers s’inspire d’autres communes qui ont installé des conteneurs à déchets verts enterrés. Il n’y a aucune difficulté à déposer ses déchets dans ce genre d’instal- lation.” L’appel est lancé aux élus de Villers-le-Lac.

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V A L D E M O R T E A U

Les sources de Remonot bientôt protégées Les Combes Elles étaient inutilisées car les analyses d’eau effectuées par les services sanitaires s’avéraient non conformes. De nouvelles études ont été menées. Elles concluent que les sources peuvent être remises en service à condition de les protéger et d’installer un dispositif de traitement. Le pro- jet entre en phase d’enquête publique du 6 au 22 décembre.

L a nouvelle d’une probable réacti- vation de ces sources réjouira les habitants de Remonot. Situées à l’écart du hameau, en contrebas de la route menant aux Combes, ces sources voisines l’une de l’autre alimentent par gra- vité deux réservoirs de 300 m 3 reliés au réseau de distribution installé depuis 1930. “Dans les années 79-80, la commune a ame- né l’eau du Syndicat du Plateau des Combes en complément car les sources ne suffisaient pas à couvrir tous les besoins” , indique le maire, Joseph Moner-Banet. Suite à des analyses concluant que l’eau des sources n’était plus conforme aux para- mètres bactériologiques, le nouveau conseil municipal avait pris la décision de les décon- necter du réseau en juillet 2001. Il s’en- gageait alors dans une mise en conformi- té des périmètres de protection de ces cap-

tages. La procédure incluait la consulta- tion d’un hydrogéologue agréé avant l’éla- boration d’un dossier d’enquête publique. “Il a effectué des traçages et un suivi de la turbidité. Ces travaux ont permis de conclure que les sources étaient protégeables. En 2003, une étude complémentaire a été réalisée pour mesurer l’impact de l’agriculture sur le bassin versant” , ajoute Ferjeux Monnin, le premier adjoint. Après l’enquête publique, les péri- mètres de protection immédiats et rap- prochés seront mis en place. Le pre- mier comprend la pose d’un grillage autour des points de captage. Le second, d’une sur- face de 50 hectares environ, se situe logi- quement à l’amont des captages. Il impo- se un certain nombre de servitudes rela- tives aux pratiques agricoles. “La zone doit

rester en l’état. Pas de nouveaux chemins, ni de construction. L’épandage de fumier et engrais est strictement réglementé” , pour- suit le premier adjoint. Le programme des travaux comprend la pose d’une glissière de sécurité de 150 m

le long de la route au-des- sus des captages. Les réser- voirs seront nettoyés, les réseaux désinfectés. “On installera également un sys- tème de traitement d’eau avec un turbidimètre et un appareil à U.V.”

Le montant global des opérations avoisine 30 000 euros.

Le montant global des opérations avoisine 30 000 euros hors taxes, subventionnés à hauteur de 50 % par l’Agence de l’eau et 30 % par le Conseil général. La commu- ne versera une indemnité d’environ 13 000 euros, répartie entre les propriétaires et les exploitants des terres. Le lancement des travaux est prévu au printemps. “Il n’y aura pas de suspension de la distribution car il y a la possibilité d’intervenir en alter- nance sur les deux réservoirs.” ! Enquête publique du 6 au 22 décembre. Le public peut se rendre en mairie pour consulter le dossier du lundi au samedi de 8 heures à 12 heures Présence du commissaire enquêteur le lundi 6 de 14 heures à 17 heures, le samedi 11 de 9 heures à 12 heures et le mercredi 22 de 13 h 30 à 16 h 30 " Logement Le bilan de l’opération programmée d’amélioration de l’habitat (O.P.A.H.) 2001 à 2003 a été présenté lors du der- nier conseil municipal de Maîche. L’opé- ration a permis de rénover 63 logements de propriétaires occupants, 54 loge- ments de propriétaires bailleurs et 61 nouveaux locatifs mis sur le marché. Montant total des travaux : 4,7 mil- lions d’euros subventionnés par cette opération à hauteur de 900 157 euros. " La Poste Un nouveau centre de tri de La Poste sera construit à Maîche. Le terrain choi- si est situé au bas de la rue de Guyot, juste avant les immeubles d’Habitat 25. La voirie d’accès sera intégrée à la pla- ce de la Rasse. " Camping Le conseil municipal de Maîche a déci- dé une augmentation de 5% des tarifs du camping municipal pour la saison touristique 2005. " Pétanque Suite à l’article paru dans notre der- nier numéro consacré au futur centre commercial à Montlebon, le président du club de pétanque de Morteau pré- cise que le local de l’association a été intégralement autofinancé par le club mortuacien. " Cinéma Le cinéma L’Atalante de Morteau fait relâche du 8 au 14 décembre et du 22 décembre au 5 janvier prochain. Le der- nier film de l’année sera “Dias de San- tiago” de Josué Mendez, du 16 au 21 décembre. Renseignements au 08 92 68 81 07. En bref

Le lancement des travaux de remise en service est prévu au printemps.

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Skieurs de fond, n’oubliez pas la redevance

Sur la zone nordique du pays de Maîche, seuls les licenciés en club et les touristes s’acquittent de leurs redevances. Un exemple à suivre pour tous les autres prati- quants. Il en va de l’avenir du dernier site nordique jurassien avant les Vosges.

Tarifs redevance 2004-2005 Carte saison Massif du Jura : 60 euros jusqu’au 19 décembre inclus, 70 euros à partir du 20 décembre Carte saison Haut Doubs Nor- dique : 48 euros Carte saison Secteur de Maîche : 24 euros Carte journée : adulte 6 euros, jeune : 3 euros Carte 1/2 journée : adulte 3 euros, jeune : 2 euros Points de vente : Office de Tourisme Maîche, Communauté de communes (13, rue de Saint-Hippolyte), Ski-club de Damprichard chez Fernand Groslambert

“O n a réalisé l’an dernier une recette globale de 3 017 euros dont la moitié provient du ski- club de Damprichard qui a acheté une bonne partie des 41 cartes saisons. On sait qu’ils sont beaucoup plus nombreux à skier régulièrement sans payer de redevance. Ceux qui la pren- nent sont aussi souvent ceux qui viennent nous donner un coup de main. Cette année, on va multiplier les contrôles sur munes du plateau maîchois. Cette tâche ne s’annonce pas facile car toutes les pistes sont à proximité des routes, donc très facilement accessibles. La zone nordique du pays de Maîche comprend aujourd’hui un réseau de 40 km de pistes. “Depuis 2 ans, on a supprimé une dizaine de kilomètres en plaine faute d’un enneigement trop aléatoire. On a juste gar- dé la liaison de Maîche à la Combe Saint-Pierre. Elle sert notamment aux enfants du col- lège.” Ce temps de travail éco- nomisé ici est investi dans l’amélioration du réseau exis- tant, organisé sur 3 secteurs : la Montée à Damprichard, la Combe Saint-Pierre et Four- net-Blancheroche. Comme d’ha- bitude, les préparatifs (jalon- nage, ouverture des barrières, élagage) s’effectuent en prévi- les pistes” , prévient Stéphane Brisebard, le responsable des activités sportives et touristiques à la com- munauté de com-

sion des vacances de Noël. La communauté de communes a acquis en février dernier un dameur d’occasion de 5 mètres de large. “Les machines précé- dentes faisaient 2,5 mètres de large. On devait passer prati- quement 3 fois pour obtenir une piste skating et alternatif digne de ce nom. Maintenant, un seul passage suffira et on couvrira un plus large secteur dans la même journée.” Stéphane Brisebard s’occupe en partie du damage avec arbres. On a également réalisé d’importants travaux sur le tronçon par la forêt entre Char- quemont à Fournet. Dès que l’on intervient sur du terrain privé, on demande l’aval du propriétaire. On les considère comme nos partenaires. Hor- mis quelques frictions vite réglées, tout se passe bien de ce côté-là.” Chaque saison, la préparation et l’exploitation du domaine nordique représentent environ 300 heures de travail pour la communauté de communes. “Bien sûr, on ne compte pas les bénévoles du ski-club de Dam- prichard et des Esses à Four- net-Blancheroche. Sans eux, ce serait difficile de tout préparer aussi rapidement.” Les habi- tués des lieux retrouveront le même site nordique. Des changements s’annoncent Daniel Nicod, le chauf- feur principal. L’utili- sation de cet engin oblige à élargir la pis- te. “Par endroits, il a fallu abattre des

dans la perspective de l’étude d’aménagement touristique de la Combe Saint-Pierre. Les adeptes des raquettes auront un itinéraire balisé à leur dis- position. “Pour éviter qu’ils mar- chent sur les pistes réservées aux skieurs, on leur fait une trace à part qui peut être empruntée par les piétons.” Le site nordique de Maîche est labellisé par France Ski de fond. Il répond ainsi à tout ce qu’un pratiquant confirmé ou occa- sionnel est en droit d’attendre aujourd’hui en termes de qua- lité des pistes, d’équipements, de sécurité… Chacun a tout à gagner à préserver ce domai- ne. Cet objectif passe déjà par la redevance. ! F.C.

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D O S S I E R

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Grandeur et décadence de l’horlogerie dans le Haut-Doubs

" Difficultés scolaires et d’apprentissage " Concentration, mémoire " Retard : language, orthographe, lecture " Gestion du stress, comportement " Langues CENTRE DE L’ÉCOUTE TOMATIS Mercredi 15 décembre 2004 JOURNÉE “PORTES OUVERTES” de 9h00 à 19h00 À 20h00 Conférence : “Écouter, cela s’apprend !” Rue Neuve " 2300 La Chaux-de-Fonds " Tél.: 032 968 08 29 " www.tomatis.ch

Dans les années soixante, qui pouvait présu- mer que l’horlogerie française serait dans un tel état de délabrement 30 ans après ? L’in- dustrie de la montre est alors en plein essor. Entre le Plateau de Maîche et le Val de Mor- teau, le Haut-Doubs devient un pôle de pro- duction et de développement. Ici on fabrique des composants pour l’industrie du temps, là on assemble les produits. La région est un acteur majeur sur le marché de la montre méca- nique. Pourtant, tout va basculer avec l’arrivée du quartz dans ce grand échiquier où émer- ge également la concurrence des pays asia- tiques, pour finalement balayer l’industrie hor- logère française. Les raisons de cette crise sont complexes. Aujourd’hui encore les acteurs de l’horlogerie analysent avec un certain recul cette dérive qui a laissé des cicatrices dans le Haut-Doubs. On cherche à établir des res- ponsabilités dans cette affaire. La première par- tie de ce dossier que vous découvrez dans ce numéro n’a pas vocation à rétablir des véri- tés. Il donne simplement les premières bases à un sujet aux rouages complexes. C’est pour- quoi, dès le mois prochain, nous reviendrons sur ce dossier en présentant les acteurs de l’hor- logerie locale et les enjeux de l’époque qui entourent cette industrie, en particulier pen- dant la période de 1960 à 1980. Elle marque l’apogée de l’horlogerie, avant son déclin. L’horlogerie a rythmé l’économie du Haut-Doubs Histoire

Le Haut-Doubs est encore marqué par une culture horlo- gère forte alors que la plupart des industries ont disparu.

de était marquée par le travail à domicile et les petits ateliers aménagés dans les maisons. On mise sur les instituts de for- mation comme l’école d’horlo- gerie de Besançon ou Morteau. C’était le début de la belle époque, de l’heure de gloire de l’horlogerie française. Le Haut- Doubs manque de main d’œuvre. Des entreprises comme Frame- lec emploient à Morteau plus de 500 salariés ! Des chiffres qui donnent à la fois une idée de l’importance de cette industrie et de sa prédominance dans le paysage économique local. Par les échanges commerciaux, Mor- teau et le Haut-Doubs sont renommés pour un savoir-faire horloger dans les milieux spé- cialisés du monde entier. Pourtant, après cette période faste, l’industrie horlogère fran- çaise amorce son déclin. Elle doit faire face à l’arrivée du quartz qui prend progressivement le pas sur la mécanique. L’Asie

entre dans la danse et le pro- duit montre mondialisé est un secteur fortement concurrentiel. Alors qu’en France près de 14 000 personnes vivaient de l’horlogerie, les effectifs passent à 8 000 dans les années quatre- vingt. Le sinistre est plus grand encore en Suisse où dans les années soixante-dix, 90 000 per- sonnes travaillent encore dans l’horlogerie contre 25 000, 10 ans plus tard. Mais à l’inverse de la France, les professionnels suisses parviendront à s’orga- niser pour enrayer la crise, à se positionner sur le créneau haut de gamme, valoriser le “swiss made” qui fait référence aujour- d’hui, pour tirer finalement leur épingle dans ce jeu implacable. Dans le Val de Morteau, les socié- tés liées au secteur horloger ont fermé leurs portes les unes après les autres. Cattin, Framelec, Kiplé, ou encore Maillardet un peu plus tôt dans les années soixante disparaissent, pour ne

citer qu’elles. Face à ce déclin, le Haut-Doubs a connu un sinistre industriel. Mais du point de vue de la main d’œuvre, le constat est différent. Privée d’emploi en France, elle se tourne vers la Suisse où les frontaliers trouvent leur pla- ce. “Malgré la disparition des entreprises, la France a main- tenu son niveau de formation dans des écoles techniques. Aujourd’hui, l’horlogerie suisse récupère la plus-value d’une main d’œuvre qu’elle n’a pas formée” précise Alexandre Moine. La frontière toute proche a évi- té à tout un secteur de sombrer dans une crise sociale marquée par le chômage. Mais cette situa- tion place néanmoins le Haut- Doubs dans un équilibre instable exposé à une fragilité écono- mique. Aujourd’hui, cependant, l’horlogerie locale plus confinée cherche à nouveau sa place et croit à un nouveau souffle. ! T.C.

L’ histoire du Haut- Doubs est indisso- ciable de celle de l’hor- logerie. Rares sont les habitants de cette région à ne pas avoir au moins une personne dans leur entourage qui ait tra- vaillé ou travaille toujours pour cette industrie florissante il y a 40 ans encore, avant d’être mal- menée par la crise dès le début des années quatre-vingt. Pour comprendre cette aventu- re industrielle dans un secteur de moyenne montagne - a prio- ri enclavé -, il faut remonter à la fin du XVIII ème siècle. L’hor- logerie française se développe puis se déplace en Suisse pour des raisons d’ordre politique. “C’est à partir de là que cette activité se diffuse vers le Haut- Doubs. En fait, à cette époque-

rence incontournable pour le Haut-Doubs qui en vit. On apprend au musée de la montre de Morteau qu’en 1954, “ le syn- dicat des fabricants horlogers recense dans le Haut-Doubs et sur le Plateau de Maîche 150 fabricants d’horlogerie et de pièces détachées.” La plupart

là, cette région est peuplée d’agri- culteurs pauvres, mais qui savent travailler le fer. Ces gens repré- sentent une main d’œuvre inté- ressante disponible de surcroît pendant toute la période hiver- nale” indique Alexandre Moine, maître de conférences en géo- graphie à l’Université de

Franche-Comté qui a étudié le lien entre le Haut-Doubs et l’horlo- gerie. Progressivement, l’hor- logerie entre dans la cul- ture locale avec des don- neurs d’ordres suisses jusqu’au moment où les

sont des petites sociétés familiales qui emploient quelques personnes. À ce décompte s’ajoutent 70 usines positionnées sur ce secteur d’activité et qui emploient 2 470 personnes. En 1965, la fabrication de montres

“La France a maintenu son niveau de formation dans des écoles.”

horlogers français commencent à prendre leur autonomie. Les fabriques se développent au début du siècle dernier. Cette activité devient une réfé-

génère encore 1 582 emplois. 770 personnes sont affectées à la fabrication de pièces déta- chées. Faut-il rappeler que cette pério-

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