Journal C'est à Dire 94 - Novembre 2004

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V A L D E M O R T E A U

Les transports publics sont-ils adaptés aux frontaliers ? Enquête Une enquête du Groupement transfrontalier euro- péen permettra de déterminer les besoins précis des frontaliers en matière de transports publics et d’adapter ceux-ci à leurs exigences.

Travaux au pont de Sobey : la circulation ne sera pas coupée Trafic

Certains automobilistes excédés par les tra- vaux récents qui ont perturbé la circulation entre Morteau et Villers-le-Lac ces dernières semaines peuvent être rassurés. Les travaux de rehaussement du pont de Sobey n’en- traîneront pas de nouvelle déviation.

la Combe-Geay. On parle de 3mois de coupure, les plus pes- simistes avancent même 6mois de fermeture. Rien de tout cela ne viendra perturber la circu-

été coupée à la demande de la commune des Fins qui a réa- lisé des coupes de bois entre la Combe-Geay et Sobey. “Cela faisait 10 ans que l’on parlait

S uite à une réunion sur les transports en commun en zone frontalière le 17 septembre dernier, rassemblant différents par- tenaires, le Groupement transfron- talier européen lance une enquête. Elle est destinée à faire connaître les besoins précis des usagers auprès des autorités compétentes. Actuel- lement, une ligne de train relie Mor-

vent se faire sur cet axe, le train serait plein”, assure Christophe Billotte. Pour l’heure, beaucoup de fronta- liers choisissent le covoiturage ou encore les solutions proposées par certaines entreprises comme ETA ou Cartier (mini bus). Il ressort de l’enquête que beaucoup de tra- vailleurs utiliseraient les transports en commun entre 6 heures et 6 h 30

lation entreMorteau et Villers-le-Lac sur la R.D. 437, malgré les longues semaines durant lesquelles seront réalisés, nor- malement au prin-

de ces travaux. Il s’agis- sait de couper des arbres situés au-des- sus de la falaise et empêcher qu’ils ne tom- bent sur la route. C’étaient des travaux

Une route provisoire faite de remblais sera aménagée.

L a route départementale reliantMorteau à Villers- le-Lac a été coupée une petite dizaine de jours début novembre. Bien des automo- bilistes, et notamment des fron- taliers, se sont insurgés par- ce qu’on les obligeait à faire le détour par Les Fins et les hauteurs de Villers-le-Lac pour

rejoindre la Suisse. Cette dévia- tion temporaire a d’ailleurs été jugée particulièrement dange- reuse par les riverains des Fins et de Villers, étonnés de voir les camions passer devant leur porte, au mépris de la sécuri- té de ces hameaux d’habitude si tranquilles. La route départementale avait

temps 2005, les travaux à hau- teur du pont de la Combe-Geay. Cet ouvrage ancien est souvent submergé par les eaux dès que le Haut-Doubs subit une pério- de de crues. L’idée retenue par le Conseil général est de rehaus- ser le niveau du pont et de les préparer aux futurs travaux de la route des Microtechniques. “Des pieux seront plantés sur une assez grande largeur, sur l’emprise de la future route.” Bien que ces travaux doivent durer plusieurs semaines (voi- re plusieurs mois), la circula- tion ne sera pas coupée entre Morteau et Villers-le-Lac. Une route provisoire à double sens, faite de remblais, sera amé- nagée à côté de l’actuel pont de la Combe-Geay, ce qui per- mettra aux engins de chantier de réaliser les travaux de rehaussement du pont. Les automobilistes devraient être rassurés. ! J.-F.H.

de sécurisation. Nous avons cou- pé environ 600 m 3 de bois” note la mairie. Bien que ce chantier soit ter- miné, les automobilistes ne sont pas pour autant rassurés. Un début de rumeur circule par- mi eux, au sujet des futurs tra- vaux réalisés sur le pont de

teau à la Suisse, et 20 à 40 personnes l’emprun- tent chaque jour pour aller travailler. L’objectif est de faire partir cette ligne de Valdahon, desservant ain-

le matin et vers 16 heures l’après-midi, sur la ligne de Saint-Imier. “Notre regret est que les grilles horaires sont presque entiè- rement déterminées pour

“Si les correspon- dances se fai- saient, le train serait plein.”

si Avoudrey, Longemaison, Gilley et créer un nouvel arrêt à Gran- d’Combe-Châteleu. Le deuxième but est d’assurer les correspondances entre les T.E.R. et C.F.F. (chemins de fer fédéraux). “Actuellement, les correspondances ne jouent pas, explique Christophe Billotte, res- ponsable de la commission trans- port du Groupement transfrontalier européen. C’est pour cette raison que beaucoup de travailleurs montent prendre le train au Locle directe- ment. En général, ce sont soit les horaires du matin soit ceux du soir qui ne correspondent pas.” Plus d’une centaine de question- naires ont déjà été renvoyés au grou- pement transfrontalier européen, mettant ainsi en lumière une gros- se demande sur le secteur de Saint- Imier. “Si les correspondances peu-

2005. Mais ce qui est rassurant, c’est que nous ne sommes pas les seuls à nous poser des questions sur les transports. Avant nous, les T.E.R. et le Conseil régional ont également distribué des questionnaires. Une fois les besoins ciblés et identifiés, il restera la question du budget.” Les travailleurs frontaliers peuvent se procurer le questionnaire “Enquê- te pour l’amélioration des transports publics sur l’axe Besançon-Morteau- la Suisse”, dans les mairies du Val de Morteau, de Valdahon et Gilley, dans les locaux du groupement à Morteau et Pontarlier ou par e-mail : transportsfrontaliersfc@wanadoo.fr ! G.C Groupement transfrontalier européen : 03 81 68 55 10

Le pont de la Combe-Geay, en travaux normalement en 2005.

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