Journal C'est à Dire 92 - Septembre 2004

V A L D E M O R T E A U

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Le Bélieu

Morteau La sophrologie pour mieux gérer son stress L’association mortuacienne “Vivre sans stress et en santé” anime des séances tous les lun- dis soirs à 20 heures et mercredi en journée à la salle Saint-Michel.

Mobilisation générale pour le Téléthon

Cette année, c’est le Bélieu qui aura honneur d’être le village Téléthon du Val de Morteau. Un vrai défi pour cette petite commune qui n’a d’autre choix que de faire appel aux associations extérieures. Il est temps de faire résonner les petites clochettes qui symboliseront cette 18 ème édition.

L a réussite d’un Téléthon ne se mesure pas à la taille de la localité. Moult exemples prouvent que la solidarité fait souvent des miracles en faveur des petits centres Téléthon. Les choses sem- blent en tout cas s’annoncer sous les meilleurs auspices au Bélieu où le comité de pilotage joue à fond la carte du rassemblement à l’échelle intercommunale. “On a créé une association Téléthon- Bélieu-2004. Elle comprend une quinzaine de personnes réparties dans les différentes commissions ge-lard” chargée habituellement d’organiser la fête du village qui se déroule en octobre. Pour le Télé- thon, ils ont proposé de griller du lard accompagné d’un morceau de pain. Ils tiendront aussi une buvette. Rien ne pourra se faire sans la participation des asso- ciations extérieures et le soutien des entreprises locales que nous sommes en train de solliciter. On fait aussi appel aux orchestres, en fonction de leurs compétences. Le Bélieu ne compte qu’une seu- le association perma- nente, celle des “Man-

groupes et fanfares locales” , pré- cise Nadine Mistelet, la prési- dente du comité de pilotage. Avec les “Mange-lard”, les agri- culteurs ont répondu présents. Ils confectionneront une mini-fer- me qui fera la joie des chérubins. La fromagerie apporte sa contri- bution en vendant ses produits. Cette implication spontanée du monde agricole a inspiré l’idée d’un objet qui symboliserait cet- te édition 2004. “On a fait confec- tionner des clochettes par l’en- treprise Obertino. Elles sont mises en vente dans différents commerces Noël Cuenot, le menuisier du vil- lage. On espère en vendre 2000. Ça nous permettra d’avoir une trésorerie.” Le fil rouge est déjà déterminé. Il prendra la forme d’un puzzle qui représentera unmontage asso- ciant une peinture du Bélieu cro- qué par le peintre Isenbart à une photographie contemporaine des lieux. Une façon d’unir le passé au présent. Comme aux Gras, les mortuaciens (Jacou- lot, Podium, Rième, Obertino, B.N.P. Pari- bas) Les présentoirs sont l’œuvre de Jean-

C réée par des infir- mières, cette asso- ciation intervient dans le but d’expli- quer le stress et d’apprendre à le gérer. “Les séances s’adres- sent à un public d’adultes et d’adolescents. Elles durent envi- ron 1 h 15. Pour souci d’effi- sophrologie” , indique Audry Henriet qui encadre ces cours. La sophrologie est une scien- ce fondée en 1960 par le pro- fesseur Caycedeau. Après avoir utilisé sans grand succès l’hyp- nose, ce neuro-psychiatre a inventé une technique de relaxation inspirée du yoga, du bouddhisme tibétain et du zen. “Les exercices se pratiquent en position assise ou debout. On se concentre sur son corps en alternant les poses tendues cacité, on a limité la taille des groupes à 15 personnes. Tout est axé sur la

et détendues. La sophrologie implique d’être en permanen- ce à l’écoute de son corps” , pour- suit Audry qui a suivi une for- mation en Haute-Savoie. Le stress est une réaction natu- relle. L’idée n’est pas de vou- loir le supprimer mais d’ap- prendre à mieux gérer son disposent d’une panoplie d’exer- cices qui leur permet de mieux gérer les petits tracas de la vie quotidienne. L’association inter- vient aussi en milieu scolaire. “On est prêt à se déplacer dans les entreprises ou les groupes qui seraient éventuellement intéressés par des cours mais également des conférences sur le stress, les troubles du som- meil.” ! corps dans ces moments d’angois- se. À la fin de la sai- son, les participants

À l’écoute de son corps.

Une monnaie spécifique : “l’eurolard”.

Les petites clochettes qui symboliseront cette 18 ème édition du Téléthon.

gens utiliseront une monnaie spé- cifique : “l’eurolard” dont la fabri- cation a été financée par l’union des commerçants du Russey (U.C.C.A.R.). Jusqu’à présent, une seule association extérieure a confirmé sa présence. Il s’agit de la chorale Saint-Étienne du Russey qui s’occupera de la sou- pe aux pois. Il est clair que d’autres seront du déplacement.

“Les différents chapiteaux seront installés au Bas-de-la-Chaux, le village étant trop petit pour accueillir une telle manifestation. On peut également annoncer que la marche au flambeau emprun- tera un parcours en boucle de 7 km autour du site. On était un peu trop loin des Gras pour rejoindre les deux villages.” ! F.C.

Tél. : 03 81 67 36 29

Le Bélieu La commune maîtrise son expansion Les premiers travaux de viabilisation du lotissement du Grand Pré ont été lancés en juin. Les 13 parcelles sont en voie d’attribution.

Publication

Cet ouvrage de saison est le fruit d’un partenariat avec la Fédération Myco- logique de l’Est. Il passe en revue les milieux les plus menacés et liste les différentes espèces de champignons qui s’y trouvent. Intéressant. Les champignons rares ou menacés de Franche-Comté

U n paradis mycologique. De par son passé géolo- gique et son climat, la Franche-Comté présente une morphologie très variée où se côtoient montagnes, plateaux, collines, zones escarpées, plaines et marais. Elle possède une riche palette de sols formant de vastes

Membres de plusieurs sociétés mycologiques du nord Franche- Comté, Daniel Sugny est l’auteur de cette publication. Dès 1995, il entreprenait de dresser un inven- taire des champignons présents sur le sol comtois. Il a ensuite proposé ses services à la F.M.E. pour réaliser cette étude sur les

téger. Le danger peut également être les menaces qui pèsent sur la disparition du biotope abritant l’espèce. Il conviendra alors d’iden- tifier ces causes pour engager ensuite les actions de préserva- tion qui éviteront sa dispari- tion ou sa régression. La démarche qui préside à la réa- lisation de ce document est de permettre la mise en place d’une politique de préservation ou de restauration des habitats sen- sibles au niveau régional. Cet- te publication peut être obtenue sur demande écrite auprès de l’Observatoire régional de l’en- vironnement. 4 square Castan, 25 031 Besançon CEDEX. !

prairies ou recouverts de forêts aux essences variées. Tous ces facteurs favorisent la présen- ce d’une multiplicité

espèces rares ou menacées. La rare- té peut s’expliquer par des raisons naturelles. Une espèce peut se trou-

Plus de 3 900 espèces sont déjà répertoriées.

de milieux hébergeant des popu- lations fongiques d’une grande diversité. Plus de 3 900 espèces sont déjà répertoriées. L’avenir des espèces les plus communes ne suscite pas d’inquiétudes par- ticulières. Il en va tout autre- ment de la conservation des champignons les plus rares sur- tout si leurs habitats préféren- tiels sont eux-mêmes menacés. L’objectif de cette publication vise à démontrer pourquoi la protec- tion des champignons implique de mettre en œuvre les moyens de préserver leurs biotopes. Créé à l’initiative de la société myco- logique du Territoire-de-Belfort, la Fédération Mycologique de l’Est (F.M.E.) a vu le jour en juin 2001. Son rôle : la mise en commun des connaissances sur la composition de la fonge de nos régions et l’évaluation de la valeur patrimoniale de chacune d’elles.

ver par exemple en limite d’ai- re de répartition. Dans ce cas, la préservation des habitats de ladi- te espèce peut suffire à la pro-

L’entolome brillant (Entoloma nitidum) a pour milieu préféré les pessières naturelles humides et les bordures

Le lotissement communal des Lessus a très vite trouvé preneurs.

à épicéas des tourbières (cliché J.-M. Moingeon).

L e Bélieu est en proie à une certaine agita- tion. Dans cette peti- te commune de 279 habitants dénombrés au dernier recensement, l’ou- verture d’un lotissement com- munal de 13 parcelles au lieu- dit “les Lessus” ne passe pas inaperçu. La taille des parcelles varie de 10 à 14 ares. Elles sont propo- sées au prix de 40 euros hors taxes le m 2 . Un tarif plutôt

attractif sur un marché de la construction où, par le jeu de l’offre et de la demande, le prix du terrain constructible est géné- ralement plus élevé. “Toutes ces parcelles sont déjà réservées. Elles concernent des maisons indivi- duelles. Les futurs propriétaires effectuent actuellement les démarches administratives néces- saires avant de concrétiser leur projet : demande de permis de construire, prêts…” , explique Daniel Boillon, le maire.

Ce n’est donc plus la peine d’ap- peler la mairie qui dispose déjà d’une longue liste d’attente de candidats dans la perspective d’éventuels désistements. Le précédent lotissement remon- tait à une dizaine d’années. “On reste soucieux du développement de la commune tout en cherchant à maîtriser l’expansion à un ryth- me moyen de 2 à 3 constructions nouvelles chaque année, lotisse- ment compris” indique Daniel Boillon. !

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