Journal C'est à Dire 90 - Juin 2004
P A Y S D E P I E R R E F O N T A I N E
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Ouvrage
RESTAURANT - BAR - PIZZERIA DU PORT Nathalie et Christophe Beddeleem
“Crash pour la liberté” ou l’histoire du B17 d’Avoudrey
Cartes, Menus, Pizzas, Menus du Jour TERRASSE PANORAMIQUE AU BORD DU D OUBS NOUVEAU DÉCOR T ERRASSE CHAUFFÉE Chaillexon " VILLERS-LE-LAC Tél. 03 81 68 04 42 " Fax 03 81 68 00 47
Écrit par Philippe Guillerey, pharmacien à Avoudrey, ce livre retrace l’épopée de ce bombardier américain qui, par un après-midi du 27 mai 1944, effectua son ultime mission, se posant d’urgence sur le sol com- tois avec à son bord 10 membres d’équipage.
U n livre documentaire en mémoire de ces aviateurs américains venus, au péril de leur vie, participer à la libération dun pays quils ne connaissaient souvent pas. Rien ne prédestinait Philippe Guillerey à sintéresser à ce sujet si ce nest une passion pour lhis- toire locale qui la conduit en 1998 à rencontrer Jean Morel, ex-garagiste dAvoudrey. Cet ancien résistant F.F.I. avait conservé toutes sortes de docu- ments. Parmi ces archives, il y avait quelques photographies dont celle du bombardier. Lhis- toire aurait pu en rester là. Un an plus tard, à linvitation de Jean Morel, Philippe Guille- rey se rend à la réunion biennale des anciens du Maquis de Cicon. Il y fait la connaissance dUlys- se Cailler, lauteur de la fameuse photogra- phie volée à la barbe des Allemands le 28 mai 1944, au len- demain de latterris- sage forcé du quadri- moteur dans un champ à proxi- mité dAvoudrey. Cherchant ensuite à connaître lidentité de lenfant photogra- phié de dos près de lavion, Phi- lippe Guillerey va mener sa propre enquête auprès des per- sonnes ayant vécu cet événe-
Dans un souci d’aménage- ment global du secteur, un pont en bois est construit sur la route des Micro- techniques à hauteur d’Avoudrey. Ce pont sym- bolisant l’entrée dans le Haut-Doubs permettra de rétablir un chemin d’ex- ploitation rurale. C e pont est un symbole fort, puisque située à lentrée du Haut-Doubs, secteur de lexploitation et de lindus- trie du bois. Ce nest donc pas quun choix daménagement pay- sager ou lessai dune nouvelle technique. Nous avions la volon- té den faire un élément mar- quant, le souhait clair et net den faire un symbole, explique Mar- tine Voidey, vice-présidente du Conseil général, maître dou- vrage de lopération. Alors quil existe plusieurs pas- serelles en bois pour les piétons, ce pont sera le seul du dépar- tement à usage routier. Ima- giné par larchitecte du Dépar- tement, les travaux sont suivis par les sociétés P.M.M. et Arbo- rescence, avec le concours des entreprises Clivio, Simonin, Faivre-Rampant, et de lA.D.I.B. (Agence pour le Développement de lIndustrie du Bois). Louvrage de 44 m de long et 6 m de large représente un coût morative pour célébrer le 60 ème anniversaire de ce “crash pour la liberté”. Martin A Smith et son épouse Florie seront accueillis officiellement par le maire d’Avoudrey sur le site d’atterrissage du 27 mai 1944. Ensemble, ils inaugureront une stèle en hommage aux avia- teurs du 452 ème Bomb Group. À midi, le cortège se rendra à Flangbouche pour les céré- monies officielles au monu- ment aux morts. À partir de 13 heures, retour à Avoudrey où les organisateurs ont reconstitué un campement U.S. 44. Après le repas, ouverture de l’exposition consacrée au B17 d’Avoudrey. Enfin, autre temps fort à 16 heures avec une conférence intitulée “Cra- sh pour la liberté” en présen- ce de Martin et d’autres témoins de ce 27 mai 1944. ! Un 14 juillet sur fond de retrouvailles L ’association B17 organi- se le 14 juillet 2004 une manifestation commé-
le projet de faire revenir Martin A. Smith coïncide avec le 60 ème anniversaire du débarquement. Le maire dAvoudrey a approu- vé lidée dorganiser une petite fête et pourquoi pas à loccasion du 14 juillet. Dans cette pers- pective, on a fondé lassociation B17, société démulation histo- rique des Portes du Haut-Doubs. Jespère quà partir de cet évé- nement du 14 juillet, on pour- ra pérenniser ce qui a été entre- pris et fédérer dautres passion- nés par lhistoire locale. ! F.C.
serviraient à financer le retour de Martin que je considère com- me le co-auteur. Le 27 mai 1944, ce B17 parti- cipait à une mission de bom- bardement sur Strasbourg. Des ennuis mécaniques lont contraint à se détourner. Espérant gagner la Suisse, ils ont finalement échoué àAvoudrey. Lavion a été démonté en grosses pièces par lesAllemands. Il a probablement fini ses jours à Valdahon. Sur les 10 membres de léquipage, 4 sont encore en vie. Heureux hasard,
Âgé aujourdhui de 82 ans, Martin A. Smith le mitrailleur arrière du bombardier américain sera présent le 14 juillet à Avoudrey.
ment. Un travail qui va le mener en 2000 chez un collectionneur dOrnans qui avait une photo du même appareil prise sous un autre angle. À partir du mar- quage sur lempennage, il réus- sit à identifier son appartenan- ce au 452 ème groupe de Bombar- dement Lourd, au sein de la 3 ème
re 3 pages mais javais accumu- lé assez de matière pour en fai- re davantage. Lidée du livre a été impulsée par Dominique Gué- niot, léditeur. Cest lui qui a sug- géré que les bénéfices des ventes
division Aérienne de la 8 ème U.S. Army Air Force basée enAngle- terre pendant la seconde guerre mon- diale. Par le biais de lam- bassade parisienne des États-Unis, il contacte ensuite lAs- sociation desAnciens du 452 ème B.G. qui lui
les bénéfices des ventes serviraient à financer le retour de
Martin que je considère com- me le co-auteur.
transmet ladresse dun des sur- vivants de léquipage : Martin A. Smith. Sensuit le début dune riche correspondance entre lhis- torien enquêteur et celui qui occupait le poste de mitrailleur arrière à bord du B17. Au départ, jétais parti pour en écri-
Le 27 mai 1944, un B17 atterrit de toutes urgences sur un champ près dAvoudrey.
Route des Microtechniques Le tout premier pont en bois à usage routier sur le département
Pierrefontaine-les-Varans
Le projet d’associer une station-service au futur Maximarché inquiète les deux pom- pistes déjà en place. L’un et l’autre estiment couvrir largement les besoins d’une commune comme celle de Pierrefontaine. Pompes à essence : “Difficile de partager le gâteau en trois”
P as de danger immédiat, mais. Comme les autres habitants du bourg, Michè- le Boiteux qui tient la station Total et Jean-François Jacquet qui a repris le garage Renault il y a quelques années, ont appris que Georges Huot-Marchand navait pas obtenu le feu vert de la commission départementale déquipement commercial (C.D.E.C.) pour adjoindre des pompes à essence à son Maxi- marché. Ce nest certainement que partie remise, commente Jean-François Jacquet. On ne peut nier quun distributeur à cartes apporterait un service sup- plémentaire à la population. Moi- même, javais envisagé de méqui- per de la sorte. Le coût était trop élevé. Je nétais pas sûr de pou- voir le rentabiliser. Le garagiste pétrifontain parle en connais- sance de cause. Il nest toujours pas retombé sur ses pieds en investissant dans une station de lavage. La distribution de car- burant représente 15 % de son chiffre. Grâce à ce complément d'activité, il emploie deux sala- riées, dont une en contrat de qualification. Sur le fond, je suis favorable à ce projet de centre multi-commerces. On devrait tous en profiter. Par contre, je minterroge sur lintérêt dune autre station-service. Je pense quil sera très difficile de par-
si nécessaire quon veut bien le prétendre. Dune part les plages douverture des stations actuelles sont très larges, du lundi au dimanche matin et
tager le gâteau en trois. Michèle Boiteux est sur la même longueur donde. Monsieur Huot- Marchand cite les exemples dOr- champs-Vennes, Sancey, Ver-
dautre part, il exis- te déjà des distri- buteurs de carbu- rants automatiques à Belleherbe et à Bretonvillers. Si on veut rendre le bourg
cel, Valdahon où les centres commerciaux disposent dune sta- tion-service. Il faut préciser quil sagis- sait à chaque fois dune station venant
Il existe déjà des distributeurs de carburants automatiques.
Outre loriginalité du matériau, le pont présente une qualité architecturale certaine.
de 610 000 euros. Des estima- tions avaient été faites au moment du choix, précise Oli- vier Zamouth, directeur de laménagement au Conseil géné- ral. Le surcoût par rapport à un pont classique est de 100 000 euros. Il est évident que cest une opération quon ne pourra pas multiplier. Cela pourra éven- tuellement se faire sur des sec- teurs touristiques où lon sou- haite une approche paysagère forte, mais ça ne deviendra pas une généralité. Le pont est réalisé en mélèze et douglas, deux bois présentant des caractéristiques de tenue dans le temps. Comme pour tout ouvrage dart, un entretien par- ticulier sera nécessaire. Le bois est dores et déjà traité sur une épaisseur de 6 mm pour garan- tir une certaine pérennité. Un mois de fabrication en atelier a été nécessaire puis 3 semaines de montage sur le chantier,
explique Dominique Simonin gérant de lentreprise de char- pente Simonin à Montlebon. Nous utilisons un nouveau sys- tème dassemblage, avec des résines spéciales et des barres métalliques à lintérieur du bois. Lidéal pour les ponts routiers en bois serait de les couvrir com- me on le voit en Suisse, en Autriche ou en Allemagne. Ce nest pas forcément plus cher, cest simplement une question darchitecture. Les gens préfè- rent voir des structures appa- rentes. Le pont devrait être terminé à la fin de lété et inauguré à lau- tomne, en même temps que la mise en place de lensemble du dispositif de déviation de la R.D. 461. Dici là, il reste à trouver un nom à ce pont que lon désigne aujourdhui encore com- me ouvrage dart n° 2. Avis aux poètes inspirés. ! G.C.
en remplacement dune autre, contrairement à ce qui se pas- serait à Pierrefontaine. Pour Michèle Boiteux, largu- ment dun service accessible 24 heures/24 nest pas forcément
plus attractif, il serait à mon avis plus opportun douvrir des com- merces qui nexistent pas plu- tôt que de vouloir en ajouter dautres. ! F.C.
Jean-François Jacquet tient lune des deux stations implantées sur la commune.
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