Journal C'est à Dire 88 - Avril 2004

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D O S S I E R

Montlebon Le centre commercial opérationnel en 2005 Le projet suit son cours. L’actuel terrain de pétanque sera remplacé par un ensemble immobilier comprenant des appartements à l’étage et une épicerie bar-tabac au rez- de-chaussée. L’enseigne Coccinelle souhaite s’implanter.

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L a volonté de développer le commerce en milieu rural est bien visible chez certains élus. À l’image par exemple du maire de Montle- bon qui travaille depuis plu- sieurs mois sur l’implantation d’un nouveau centre commer- cial au cœur de sa commune. Si le dossier “a pris du retard” , les choses avancent. Le promoteur immobilier qui avait signé un compromis d’achat du terrain municipal s’est récemment rétracté. Malgré ces retards à chose est sûre, ce centre com- mercial se fera. À cause du retrait du précédent promoteur, nous avons perdu du temps, c’est vrai. De notre côté, nous conti- nuons à nous donner les moyens de nos ambitions. Les discus- sions avancent.” L’objectif de la commune, qui a déjà travaillé le projet archi- tectural, est de faire construire par un promoteur un ensemble immobilier, “dans le respect de l’environnement local, sans dou- te sous la forme d’une grosse fer- me à deux pans, comprenant 5 ou 6 appartements à l’étage et la surface alimentaire au rez- de-chaussée.” Reste à savoir quel- l’allumage, le dossier est en bonne voie. Le maire Albert Rognon “reste très optimiste. Nous sommes en dis- cussions avec d’autres investisseurs et une

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le enseigne sera intéressée par l’affaire et quel gérant. Dès le début des négociations, le groupe jurassien Ripotot s’est dit partant. Propriétaire entre autres des magasins Coccimar- ket et Coccinelle, il suit toujours l’affaire de très près. “La socié- té Ripotot est bien décidée à fai- re quelque chose à Montlebon, affirme Marcel Clerc, de l’en- treprise Ripotot. Nous sommes en parfaite harmonie avec la mairie. Malgré les retards pris, nous ne laisserons pas tomber. ce cas déplacé dans le nouveau centre commercial. La gérante s’est toujours dite intéressée par le nouveau projet. Sa présence dépendra certainement aussi du prix de location de la nouvelle surface. Du côté de la mairie, on souhaite vivement qu’elle pour- suive. “Nous sommes très atta- chés à la Mimi. Je souhaite qu’el- le reste” assure Albert Rognon dont le souhait serait d’adjoindre un café à cette nouvelle surfa- ce alimentaire. Cet ensemble commercial se fera, assurément, mais il ne pourra certainement pas voir le jour avant l’année prochaine. ! J.-F.H. C’est certainement l’enseigne Coccinelle qui devrait s’im- planter.” Le magasin actuel tenu par Michèle Bourdon serait dans

Projet Grand’Combe veut se doter d’une nouvelle épicerie U n projet est actuelle- ment à l’étude à Gran- d’Combe-Châteleu pour

“Nous sommes très attachés à la Mimi.”

avons le projet de création d’un bâtiment dont le rez-de-chaus- sée serait dédié à un commer- ce alimentaire. Il y a une vraie demande de la part de la popu- lation, et pas seulement des personnes âgées. Ce bâtiment se ferait à proximité du tabac- presse” annonce Évelyne Boillot, maire de Grand’Com- be. Ce projet, en cours de dis- cussion entre le promoteur et le futur gérant, n’est pas enco- re confirmé à 100 %. !

implanter une nouvelle sur- face alimentaire qui viendrait renforcer l’offre actuelle. Bou- langerie, boucherie, tabac-pres- se, fromagerie, il ne manque plus qu’une épicerie pour dis- poser d’une offre complète en matière de commerce de proxi- mité. La dernière épicerie du village a fermé ses portes il y a bientôt deux ans. “Nous

Le futur centre commercial prendra la place de l’actuel terrain de boules qui sera réaménagé vers le pôle sportif.

Le Russey Bientôt une nouvelle zone commerciale au Rondey

À la demande de plusieurs commerçants locaux, la commune s’investit dans l’aménagement d’une zone de 3 hectares. Elle sera située à proximité de ce qui deviendra le nouveau Marché U, dans l’hypothèse que le propriétaire actuel obtien- ne l’avis favorable de la C.D.E.C. qui se tiendra le 29 avril.

Zoom “On voit ça d’un bon œil” “I l ne s’agit pas d’une éva- sion à 2 km, cette zone sera à 500 mètres du centre. On reste dans du commerce de proximité. Si l’association des commerçants s’opposait à ce projet, je crois que l’activi- té commerciale du bourg péri- cliterait. On voit plutôt ça d’un bon œil” , commente Emma- nuel Mougin. Pour le prési- dent de l’association des com- merçants du Russey (U.C.C.A.R.), l’opération va redonner un “coup de fouet” à un tissu commercial qui en avait besoin apparemment. “En quelques années, 4 com- merces installés au centre ont fermé leurs portes. J’ai l’im- pression que Le Russey était un peu en retard par rapport aux habitudes des consom- mateurs. Le premier transfert du Marché U avait d’ailleurs permis d’élargir l’attractivi- té du Russey. De toute façon, même si cela peut en contra- rier quelques-uns, il vaut mieux travailler avec cette nouvelle zone commerciale que de vou- loir la contester.” !

L e transfert de l’activité commerciale s’inscrit dans l’émergence d’un nouveau quartier de la commune. Le développement de la zone du Rondey représente l’un des prin- cipaux projets de l’équipe muni- cipale. Au fil des ans, plusieurs petits commerces ont fermé au centre du village. L’installation du Marché U a d’abord per-

agriculteurs. La démarche a abouti en 2003 par une acqui- sition foncière d’une surface de 11 hectares dont un sera ven- du au propriétaire du Marché U pour y construire son nou- veau magasin. “Le conseil muni- cipal a fait le choix d’accom- pagner un projet privé car il y avait là un intérêt général vis- à-vis de la population.” Un avis

la phase de conception” , pour- suit le maire. La Z.A.C. s’éten- dra sur 3 hectares. La mairie a déjà reçu 5 demandes officieuses dont certaines émanent de com- merçants du Russey. “Les pre- miers travaux de viabilisation devraient débuter dans les mois qui viennent. La programma- tion sera calée sur le projet Mar- ché U qui passera en C.D.E.C. (commission départementale d’équipement commercial) à la session de fin avril. La com- mune a évidemment une approche favorable sur la ques- tion.” Le lancement du lotissement se fera aussi cette année. D’un point de vue financier, la com- mune a déjà versé 460 000 euros en acquisition foncière. Elle prendra à sa charge, la viabi- lisation. “Un coût assez oné- reux” , confie le maire. Au ter- me de cette opération, le centre du Russey aura plutôt une voca- tion tertiaire avec la mairie et la future maison des services. La zone des “Rondey” aura une orientation nettement plus commerciale. ! F.C.

mis de stopper l’éva- sion de la clientèle en direction de Maîche et du Val de Morteau. Au début des années 90, la mise en place

qui ne sera pas par- tagé à l’échelle de la communauté de com- munes qui n’apporte aucune aide dans cet- te opération, au grand

La mairie a déjà reçu 5 demandes.

de la zone des Butiques a per- mis de retenir ou d’accueillir plusieurs entreprises. “On a reçu des demandes de plusieurs commerçants du bourg et d’ailleurs qui étaient prêts à s’installer au Russey, de préfé- rence à côté du Marché U” , indique Gilles Robert, le mai- re. Les terrains concernés appar- tenaient à des privés. La com- mune a engagé des pourparlers pour en devenir propriétaire. Par chance, les parcelles n’étaient pas exploitées par des

regret de Gilles Robert. “L’ex- tension du Marché U joue un rôle moteur dans le projet. Ce soutien communal a une ini- tiative privée n’est pas contes- té par les autres commerçants qui ont bien compris l’intérêt qu’ils pouvaient tirer, eux aus- si, de cette extension” , ajoute Pierre Magnin-Feysot, conseiller régional et élu local. Sur les 10 hectares restants, 7 seront consacrés à l’aména- gement d’un lotissement com- munal de 40 parcelles. “Pour l’instant, on est encore dans

La naissance du quartier du Rondey : l’un des temps forts de la mandature de Gilles Robert.