Journal C'est à Dire 87 - Mars 2004
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P A Y S D E P I E R R E F O N T A I N E
Ça banque à tout va chez les Oricampiens En moins d’une année, deux nouveaux établissements bancaires - la Banque Populaire et le Crédit Mutuel - sont venus s’installer à Orchamps-Vennes. Proximité avec la clientèle et vitalité d’un bourg-centre en pleine croissance motivent ces implantations. Orchamps-Vennes
T rois banques valent mieux quune. Cest du moins le sentiment par- tagé par les élus locaux conscients de lintérêt de développer loffre de ser- vices dans une commune en plein essor. La démo- graphie est en constante évolution. On a lancé un projet de lotissement en septembre 2003. Les 15 parcelles sont déjà toutes réservées. On envisage détendre la zone dactivi- té où se trouvent les Meubles Perrin , explique
personnes. Le rapprochement clien- tèle est aussi lun des cri- tères avancés par le Cré- dit Mutuel qui installe ain- si une de ses caisses dans le Val de Vennes. Sachant que la Banque Populaire arrivait, on a anticipé en ouvrant un bureau provisoire en sep- tembre. Comme on tient à faire les choses bien, on construit un bâtiment qui abritera nos locaux. Les travaux viennent de com- mencer, on espère inau- gurer dici la fin sep- tembre , confie Pascal Lié- nier justifie également cet- te implantation entre Mor- teau et Valdahon par les potentialités agricoles du Val de Vennes. À lorigi- ne, le Crédit Mutuel éma- ne du monde agricole. On sen était écarté quand le Crédit Agricole sétait vu attribuer lexclusivité de la distribution des prêts bonifiés à lagriculture. La situation a changé depuis les années 90. Toutes les banques peuvent à nou- veau faire des prêts boni- nard, le direc- teur du Crédit Mutuel de Mor- teau dont dépend le bureau dOr- champs- Vennes. Ce der-
fiés. On vient à Orchamps- Vennes proposer nos ser- vices de banque et das- surances à toute la popu- lation du Val de Vennes et notamment aux agricul- teurs. Longtemps seul sur la pla- ce, le Crédit Agricole par- tage désormais le gâteau oricampien. Une situation de concurrence jugée sti- mulante et, a priori , viable par les nouveaux arri- vants. Il y a le potentiel, analyse le maire, on est bien situé au niveau géo- graphique et bien desser- vi à proximité de la rou- te des Microtechniques. Orchamps-Vennes est un bourg-centre attractif, fré- quenté non seulement par les habitants des com- munes alentour mais éga- lement par ceux de Gilley, Longemaison, Passonfon- taine. Grâce à cette den- sification des prestations de service, on renforce notre place de second pôle dans la communauté de communes après Valda- hon. La vitalité du bourg sexplique également par le dynamisme déployé à léchelon intercommunal sur le plan économique. La collectivité sefforcera de travailler le plus pos- sible avec les banques locales. ! F.C.
Jean-François Pourcelot, le maire dune commune qui compte 1 700 habitants. Autant dargu- ments qui
Le Crédit Agricole partage désormais le gâteau oricampien.
confortent les deux can- didats dans leur choix dimplantation. Quest ce qui nous a motivés ? Tout simplement la proximité. On avait une clientèle sur le Val de Vennes qui se ren- dait à lagence de Mor- teau , indique Patricia Bouchery, responsable de la communication à la Banque Populaire. Léta- blissement a ouvert son agence à Orchamps- Vennes le 21 novembre 2003. Elle emploie deux
Le Crédit Mutuel vient dentamer les travaux de construction de locaux définitifs.
Séisme
Les maisons du Haut-Doubs ont tenu bon Le dernier tremblement de terre n’a pas eu de conséquences majeures dans une zone à risque comme le Haut-Doubs. La magnitude était pour- tant de 5,1, mais aux conséquences mineures.
L e 23 février dernier, un tremblement de terre dune magnitude de 5,1 secoue la façade Est de la France. Le séisme, dont lépi- centre est localisé à Baume- les-Dames est ressenti dans le Haut-Doubs, sans causer de dégâts majeurs. Pourtant, 154 communes dans le département ont demandé à la préfecture un dossier pour obtenir leur classement en zone de catas- trophe naturelle à la suite de cet événement qui peut se reproduire, selon les experts. Pierrefontaine-les-Varans ne figure pas au rang des collec- tivités qui ont formulé cette requête. Nous navons pas recensé de dommages. Il ny a pas eu de demandes de parti- culiers qui puissent justifier une telle démarche de la part de la municipalité indique la mairie. Pourtant, cette commune est le chef-lieu dun des quatre can- tons du Haut-Doubs réperto- riés comme étant des secteurs à risque avec Pontarlier, Mor- teau et Mouthe. Ils sont clas-
sés en zone 1 A, cest-à-dire à sismicité faible. Le risque est donc modéré, mais il existe. Cette identité sismique impo- se de respecter un certain nombre de règles de construc- tion qui pourraient être ren- forcées depuis le dernier capri-
bétons armés. On travaille aus- si sur le chaînage des bâti- ments ajoute-t-il. Ces mesures sont nécessaires pour consoli- der lossature des construc- tions. Même sans cela, je pen- se que nous sommes dans une région où les maisons sont
ce de la terre. Pour linstant, aucune directive na été donnée en ce sens. Nous navons pas dinformations offi- cielles, même si
solides. On a quand même des conditions de construction qui font que les bâtiments tiennent debout. Dans le cas contraire, il y aurait sans doute eu
Respecter des règles de construction précises.
nous pouvons supposer que de nouvelles dispositions seront prises indique Daniel Cretin de lantenne régionale de lunion nationale des construc- teurs de maisons individuelles (U.N.C.M.I.). Cest un décret de 1991 qui régit toujours la carte des zones à risque. Cet- te carte pourrait être revue. Les maîtres duvre doivent en tenir compte dans les pro- jets immobiliers. Nous navons pas le choix. La loi nous impo- se de respecter des règles très précises. Par exemple, des études sont menées sur les
beaucoup plus de dégâts lors du dernier tremblement de ter- re. En effet, excepté quelques fissures relevées sur les murs, les constructions ont - heu- reusement - subi peu de pré- judice. Mais cette sécurité a un coût. Ces normes correspondent à un surcoût de 1 à 2 % du prix total de la maison. En France, 3 800 communes sont concer- nées par un risque sismique soit 15 % du territoire. Il est donc préférable de se prému- nir. ! T.C.
Pierrefontaine et son canton sont considérés comme des secteurs à risque.
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