Journal C'est à Dire 315 - Avril 2025
Le journal gratuit du Haut-Doubs
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28avril 2025 N° 315
Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr
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Le niveau du Doubs inquiète déjà
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S OMMAIRE Fraude et abus de biens sociaux. La justice s’est penchée sur le cas de cet entrepreneur d’Orchamps-Vennes qui confondait les avoirs de son entreprise avec son train de vie personnel. (page 6) 60 ans pour la Serac-Tout Faire. L’entreprise mortuacienne créée en 1965 vient de fêter son soixantième anniversaire, avec à sa tête le représentant de la troisième génération. (page 8) Des subventions contestées. Dans un contexte où le Département du Doubs taille dans le budget de l’aide sociale, l’opposition départe mentale conteste le bien-fondé de certaines aides à destination des entreprises. (pages 10-11) 40 ans de coopération franco-suisse. Le réseau Arcjurassien.org, héritier de la première instance créée par Edgar Faure en 1985, fêtera ses 40 ans à Villers-le-Lac le 19 mai. (page32)
ALERTE SUR LA RESSOURCE EN EAU
(Le dossier en pages 17 à21
RETOUR SUR INFO
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ÉDITORIAL
“L’envie de soi”a réussi son pari
99 % des lots ont trouvé preneur à la vente horlogère
Courage P lombée par une dette abyssale de 3 550 milliards d’euros, une somme qui n’est même plus intelligible, la France s’enfonce jour après jour dans le chaos financier. Il faut s’imaginer que chaque jour, la dette de la France aug mente de 11,60 euros par Français ! Le déficit public, lui, continue sa course folle vers les abîmes, il a atteint les 175 milliards d’euros en 2024. C’est-à dire que le pays a dépensé en une année 175 milliards d’euros de plus qu’il n’a gagnés. La France est ainsi le seul pays en Europe à voir ses finances publiques continuer de se dégrader. Longtemps moquée pour son train de vie dispen dieux, notre voisine l’Italie fait désormais partie des bons élèves de la classe Europe. Ses entreprises performantes ont permis à la péninsule de devenir le quatrième exportateur du monde. Le pays a dans le même temps réussi à assainir ses finances publiques de façon spectaculaire, avec un déficit passé de 7,2 % du P.I.B. en 2023 à 3,4 % en 2024. Résultat en France de ces déra pages incontrôlés des finances publiques : la nécessité de trouver 40 mil liards d’euros de plus pour stopper la dégringolade. Autre illustration de cette situation : le premier budget de l’État, désormais devant l’Éducation nationale et devant la Défense, c’est le rembour sement des seuls intérêts de la dette ! Ce poste de dépenses doit atteindre 72 milliards d’euros d’ici 2027. Une fois alignés ces chiffres qui donnent le tournis, que faire ? Avoir le cran, enfin, de ne pas entrevoir la solution que par le prisme des recettes, c’est-à-dire encore plus d’impôts via notamment la sup pression, sans doute souhaitable, de quelques niches fiscales absurdes et réservées aux plus riches. Mais aborder la question budgétaire par le biais des économies à réaliser, plutôt que des recettes à augmenter. Intensifier la lutte contre la fraude fiscale, sociale ou finan cière, faire sauter le tabou des prélè vements sur les très hauts revenus ou les bénéfices des très grandes entre prises, envisager de moins rembourser certains médicaments ou prestations de santé qui contribuent largement au dérapage des finances, s’attaquer enfin et sans démagogie à l’organisation ins titutionnelle de la France en supprimant au moins un échelon dans la gouver nance du pays (les Départements, les Régions ?) pour éviter tout doublon et améliorer l’efficience de la dépense publique : autant de pistes pour les quelles il manque encore un ingrédient : le courage politique. n Jean-François Hauser
U n an après sa création, cette association de Vil lers-le-Lac qui propose des soins de confort aux per sonnes touchées par la maladie répond pleinement à sa voca tion. “Il manquait une structure d’accompagnement de proxi mité à destination des per sonnes suivies en oncologie. L’association L’envie de soi répond à ce besoin. En parte nariat avec la Ligue contre le cancer et l’association “Vivre comme avant”, on a développé une offre de soins de confort qui permet de surmonter les effets secondaires des traite ments et accompagne les per sonnes avant, pendant et après la maladie” , rappelle Gaëlle Overney à l’origine de cette
les personnes en direct et, au besoin, on les oriente vers le service, le spécialiste adéquat.” Un vendredi par mois, le local sert de permanence autour du cancer du sein avec l’associa tion Vivre comme avant. D’au tres prestations sont également mises en place pour rendre la vie plus agréable aux per sonnes en traitement : assistant social, social-coiffure, prothèses mammaires externes… “L’as sociation se développe plus rapidement que prévu. Avec la C.P.T.S. du Pays Horloger, un groupe de travail est en cours de création pour fédérer l’offre de soins d’accompagnement en oncologie sur le territoire. Au niveau de l’association, on constate également qu’on a encore besoin de se faire connaître car on gagne en effi cacité d’intervenir le plus en amont des traitements.” Renseignements au 06 75 05 31 32. n Socio-esthéticienne, Aline Tournier encadre des ateliers où les personnes apprennent à s’administrer elles-mêmes des soins de confort.
association dont elle est aujourd’hui la coordinatrice. Présidée par l’infirmière Marie Lecocq, “L’envie de soi” dis pose d’un local situé place Droz-Bartholet au centre de Villers-le-Lac. Cet espace est mis à disposition de spécialistes qui viennent prodiguer des soins et assurer des consulta tions. Socio-esthéticienne, Aline Tournier anime chaque mardi des ateliers en groupe ou en soin individuel. Le troisième mercredi du mois, Benjamin Lucotte, psychologue clinicien de la Ligue contre le cancer, reçoit des patients et patientes. “Il est aussi important de signa ler que L’envie de soi est acces sible aux malades du cancer ainsi qu’aux aidants. On reçoit
99 % des Lip ont été vendues, 90 % des autres marques. N ous avons consacré deux pages dans notre précé dente édition sur la vente
de la Grande guerre qui où sont tombés des dizaines d’enfants de Villers-le-Lac était donc présent au sein de la classe 1955 et il a accompagné chaque conscrit jusqu’à sa dernière demeure lors des cérémonies d’obsèques à l’église de Villers-le-Lac. Le porte drapeau de la classe était Roger Vermot-Desroches, aujourd’hui à l’E.H.P.A.D. de Morteau. “Je suis arrivé à un âge, 90 ans, où je devais penser à pérenniser ce drapeau” ajoute Yves Droz-Bartholet qui s’est donc tourné vers la nouvelle génération pour continuer à entre tenir le souvenir. Le 12 avril dernier, la passation du drapeau a eu lieu entre M. Droz Bartholet et la jeune Coralie Cue not, la nouvelle présidente des conscrits des classes en 5 qui a accepté de pérenniser ce drapeau “et de le servir avec honneur comme je m’y étais engagé.” Pour que la mémoire de ceux qui sont tombés au combat ne meure jamais. n 150 000 euros frais inclus. Bien au delà de l’estimation globale qui avait été fixée entre 74 000 et 105 000 euros. C’est une vraie satis faction” se félicite Astrid Guillon. La vente du lendemain était consa crée aux autres marques horlogères locales où 90 % de lots ont été vendus, “même si c'était un peu plus mitigé sur Yema, avec des esti mations peut-être un peu trop hautes” tempère la professionnelle. Au final, le total global de cette vente de collection qui s’est étalée sur deux jours a atteint les 205 000 euros frais inclus. Un troi sième volet de vente est prévu après l’été, avec notamment 175 autres modèles Lip et quelques autres marques emblématiques de la région. n
E n tant que président des classes en 5, conscrit de la classe 1955 (car né en 1935), Yves Droz-Bartholet a officié pen dant 50 ans comme dépositaire du drapeau historique datant de 1915. “Ce drapeau historique m’avait été remis par Raymond Caille, un ancien de Villers-le-Lac également, qui était avant moi pré sident des classes en 5. Il m’avait dit à l’époque: “Je te remets ce drapeau des braves de 1915, je te demande de le servir avec hon neur et de le pérenniser.” Ce que je me suis attaché à faire avec res pect” note Yves Droz-Bartholet qui a donc décidé de transmettre le flambeau à la jeune génération. Ce drapeau historique, symbole exceptionnelle de montres des années soixante et soixante-dix, de nombreuses Lip et d’autres marques autrefois fabriquées dans le Haut-Doubs et pour la plupart aujourd’hui disparues. Cette opé ration qui s’est étalée sur deux jours le mois dernier dans la Maison de vente aux enchères d’Astrid Guillon, commissaire-priseure ins tallée à Besançon, a rencontré un vif intérêt. “La vente de la collection Lip & Co a été un beau succès. Nous avions eu 625 inscrits sur les plateformes live pour le premier jour consacré à Lip, et nous avons atteint un total de 99 % de lots ven dus, pour un produit global de Passage de drapeau à Villers-le-Lac
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E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser, Laurine Personeni. A collaboré à ce numéro : Philippe Duprez. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Avril 2025 Crédits photos : Càd, Agence Zoom, Anne Chopard-Lallier, Conseil régional B.F.C., F.H., Harmonie de Morteau, Saugeathlon, Urssaf, François Vuillemin.
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Dégradé, le centre d’exploitation routier doit être démoli Le Bélieu
À peine construit et déjà abîmé… Le centre d’exploitation routier de Morteau, installé au Bas-de-la-Chaux et propriété du Département, est flambant neuf. Ou presque. Livrée en 2020, la nouvelle infrastructure qui stocke entre autres le maté
Mi-avril, le tribunal administratif a condamné solidairement le groupement d’entreprises ayant participé à la construction du centre d’exploitation routier de Morteau sur la zone du Bas-de-la-Chaux à indemniser le Département, pro priétaire de la structure, à hauteur de plus de 510 000 euros. Des malfaçons liées au béton ont été constatées.
Le tribunal administratif a condamné le groupement d’en treprises (comprenant l’entre prise pour le gros œuvre et son sous-traitant, le cabinet d’ar chitecture, le consultant en ingé nierie, le bureau d’études, et le contrôleur des travaux finis) à verser 498 374,71 euros au titre des préjudices subis ainsi que les intérêts depuis décem bre 2023. À cela s’ajoutent 11 833,83 euros correspondant
d’agents de déverglaçage, ce qui est particulièrement le cas des zones bennes à ordures, auvent, carburant, lavage, saumure, émulsions, stockage et fosse de chargement du centre routier d’exploitation de Morteau” , expose le tribunal. “Toutes les surfaces en béton se délitent. Si le bon béton avait été posé, le stockage des eaux n’aurait pas d’importance. À terme, marcher sur ce béton serait risqué” , pré
riel nécessaire à l’entretien des routes départementales du Val de Morteau, a très vite fait l’objet d’inquiétudes. En février 2021, les agents du Département constatent des dégradations d’une partie des sols en béton extérieurs, appelés radiers. Fai sant jouer la garantie décennale, la collectivité saisit alors le tri bunal administratif. L’instance judiciaire mandate un expert en janvier 2022 afin de décrire les malfaçons et de déterminer leurs causes. Puis, le cas échéant, la nature des travaux de reprise à réaliser. Selon l’expert, un mauvais béton a été posé, un béton qui n’est pas assez solide pour supporter notamment le stockage de sel. “Le béton mis en œuvre pour la réalisation des ouvrages exté rieurs ne répond pas au critère de la classe d’exposition XF4 mentionné à la clause 3.3.8 4 du cahier des clauses techniques particulières (C.C.T.P.) et tel qu’il est exigé dans le cadre d’un environnement exposant direc tement leurs surfaces horizon tales, au gel et à la projection
aux frais d’expertise et autres dépens de l’ins tance, et 2 000 euros pour les frais de jus tice. Si toutes les entre prises incriminées sont
cise le rapporteur public Alexis Pernot lors de l’audience. L’expert mandaté a également écarté toute autre solu tion que la démolition puis reconstruction du
C’est un problème d’infiltration d’eau.
tenues pour responsables et condamnées à payer, elles ne le sont pas toutes à la même hau teur. Celle de construction char gée du gros œuvre doit assumer 75 % de l’indemnisation, le bureau chargé du contrôle des travaux doit payer 10 %, le consultant en ingénierie 8 %, l’architecte 5 % et le bureau d’études 2 %. n L.P.
centre. “Personne n’a été en mesure d’apporter une réponse technique claire, aucune solution technique ne garantit que les radiers avec le mauvais béton peuvent être repris. La seule solution viable est la destruction des radiers faits dans le mauvais béton car il y a une probléma tique d’infiltration d’eau” , a fait valoir Maître Bracq, conseil du Département.
Le centre d’exploitation routier de Morteau, construit en 2020 sur la zone du Bas-de-la-Chaux a fait l’objet de malfaçons au niveau du béton.
10 228 touristes ont poussé l’an der nier la porte d’une des antennes de l’office de tourisme du Pays Hor loger, entre Morteau et Saint-Hip polyte. C’est moins de 10 % des visiteurs. “Moins d’une personne sur dix pousse la porte d’un office de tourisme, confirme Laurence Péquignet, la présidente. Et les nouvelles générations, elles, ne poussent plus du tout la porte d’un office. La tendance est aussi à l’individualisme. Il faut donc que nous soyons présents ailleurs, sur les réseaux sociaux, sur les smartphones. La façon Le tourisme doit continuer à se réinventer Tourisme C’était le message principal de la dernière assemblée générale de l’office de tourisme du Pays Horloger qui se tenait à la ferme musée de Grand’Combe-Châteleu.
Les comices du Doubs candidats au patrimoine mondial de l’Unesco Projet La fédération des comices du Doubs présidée par Richard Ielsch a été reçue au ministère de la Culture à Paris pour officialiser cette demande qui vise à faire reconnaître les comices comme une tradition à protéger.
de promouvoir notre territoire continue à évoluer” explique-t-elle devant un parterre de socio-pro fessionnels et d’adhérents de l’office de tourisme du Pays Horloger. Les touristes se tournent en effet de plus en plus vers les outils numériques pour se renseigner. Le site de l’office a ainsi reçu plus de 130 000 visites l’an dernier, en aug mentation de 26 % par rapport à l’année pré cédente. Ils sont au total 265 adhérents. C’est vers eux que l’office dit vouloir tourner ses efforts afin de mieux les accompagner dans leur travail d’hébergeurs, de restaurateurs ou de prestataires du tourisme. Quatre nouveaux socio-profession nels ont fait leur entrée au conseil d’adminis tration de l’office lors de cette assemblée générale : Sylvie Marutto, hébergeuse (le Logis des Pinces Maillées), membre de l’association du Musée de la Pince, Frédéric Macler, hébergeur (Le logis des Pinces Maillées à Montécheroux), Bruno Courgey, hébergeur (Le Relais des Deux Tours à Bremondans) et Ludovic Humbert, restaura teur-hôtelier (les Perce-Neige à Bonnétage). La directrice de l’office, Frédérique Fleury a quant à elle annoncé son départ fin octobre après 8 ans à la direction de la structure. “Nous lançons un recrutement” annonce Laurence Péquignet. n J.-F.H.
Les membres de la fédération des comices du Doubs avec Richard Ielsch à sa tête (deuxième en partant de la gauche) ont offert une cloche à Rachida Dati (photo D.R.).
L’ idée a été soufflée par Annie Genevard, ministre de l’Agriculture, et elle fait son chemin. La démarche a été officialisée mi-avril par un rendez-vous au ministère de la Culture, organisée par M me Gene vard, auquel était conviée la fédé ration des comices du Doubs pré sidée par Richard Ielsch. Ils ne sont pas arrivés les mains vides au ministère de la Culture, avec une cloche personnalisée que la délégation a offerte à Rachida Dati, mais surtout un dossier présentant la spécificité de cette tradition qui perdure dans le Doubs depuis 1822 : les comices. Car l’idée est bien de protéger cette tradition ances trale par le label de l’Unesco en tant que “patrimoine immatériel
sera étudié lors d’une de ces deux commissions. Ensuite seulement, nous pourrons postuler à l’Unesco. Il y a 18 mois d’ins truction. Nous avons bon espoir que ça aboutisse, Rachida Dati a plutôt été emballée par l’idée” résume Richard Ielsch. Les agri culteurs du Haut-Doubs en ont profité aussi pour offrir à la ministre quelques produits fro magers du terroir. Avant de quitter la rue de Valois, siège du ministère de la Culture, la fédération des comices n’a pas manqué d’inviter Rachida Dati au prochain super-comice de Pontarlier le 25 octobre. Comme Annie Genevard, la ministre a bien coché la date dans son agenda… n J.-F.H.
de l’humanité” comme d’autres traditions françaises ont déjà été reconnues par l’Unesco (la transhumance, la fête de l’ours dans les Pyrénées par exemple, ou plus récemment le travail des couvreurs-zingueurs pari siens). Le dossier des comices a-t-il une chance d’aboutir ? Oui à en croire le président de la fédération des comices du Doubs, enthousiaste. “Rachida Dati nous a expliqué que pour deman der une inscription à l’Unesco, il fallait déjà être reconnus à l’inventaire du patrimoine cul turel français. Nous allons donc faire cette première démarche, en lien avec un conseiller du ministère de la Culture. Il y a une commission en juin, une autre en octobre. Notre dossier
L’équipe de l’office, entourée de Laurence Péquignet sa présidente et François Boinay, vice président.
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Morteau Vers un renouveau pour le bus municipal ? Un nouveau véhicule pour le transport régulier à Morteau va être acquis prochainement. Si ce service de proximité demeure déficitaire, les élus de la Ville et de la Communauté de communes ont à cœur de maintenir cette mobilité.
Justice Il confondait les biens de son entreprise
et le déficit tandis que la com munauté de communes a la compétence des mobilités. “La C.C.V.M. investit beaucoup sur la question des mobilités douces et de la question du covoiturage” précise Cédric Bôle, également président de la com’com. Quid d’un transport en commun intercommunal, que beaucoup appellent de leurs vœux ? “C’est un sujet récurrent. Nous avons fait une étude pour un transport régulier plus dense sur le Val de Morteau avec un vrai mail lage, et un vrai report modal. Il en ressort que ce service coû terait trop cher par rapport à ce que peut supporter la collec tivité, on ne peut pas se le per mettre, surtout dans le contexte actuel” , regrette l’élu. À noter que jusqu'à présent, le bus municipal ne portait pas de nom. En lien avec le Parc naturel régional du Doubs Hor loger, la C.C.V.M. va s’aligner sur la nouvelle marque dédiée à la mobilité durable dans le Pays Horloger baptisée Owdoo. n L.P.
avec son train de vie personnel Appartement à Tignes, Porsche 911 Carrera, Mercedes GLC… Cet entrepreneur d’Or champs-Vennes est soupçonné d’abus de biens sociaux aggravé. Il sera jugé le 16 mai.
L ors du dernier conseil communautaire le 9 avril, les élus ont voté le budget. Et parmi les nombreux points, un investis sement de 146 000 euros (H.T.
quartiers périphériques de Mor teau afin qu’elles aient accès aux services publics, puissent honorer un rendez-vous médical, etc. “On souhaite renforcer ce service pour qu’il soit davantage
familiarisé et popula risé” , souligne Cédric Bôle, le maire de Mor teau. Pour autant, ce service de proximité et à caractère social - le premier édile insistant sur ce point - avec un prix du trajet à 50 cen
et hors carte grise) pour l’acquisition d’un nou veau bus en remplace ment de l’existant vieil lissant. Car à Morteau, le transport régulier qui existe depuis de nombreuses années est une institution. À rai
Une nouvelle marque dédiée à la mobilité
durable baptisée Owdoo.
Les sociétés Constructions du Haut Doubs et Rosema Invest sont dans le viseur de la justice (photo archive Càd).
times, demeure déficitaire. Le transport régulier coûte 30 000 euros à la Ville qui assume le maintien du service
son de 5 000 à 6 000 voyageurs par an, le bus transporte des personnes principalement sans véhicule habitant dans des
I l confondait délibérément ses biens personnels avec les actifs de son entre prise : le gérant des socié tés Constructions du Haut Doubs et Rosema Invest dont le siège est à Orchamps-Vennes a été le 17 avril sous contrôle judiciaire par le procureur de la République de Besançon. C’est une enquête de la section de recherche de la gendarmerie
en effet de nombreux frais per sonnels : factures d’électricité de sa maison, voitures person nelles (Porsche 911 Carrera et Mercedes GLC 250) ainsi que les traites de son appartement à Tignes Val Claret. Au total, les enquêteurs ont détecté un préjudice infractionnel de 2,4 millions d'euros. 1,616 million d’euros d’avoirs criminels (dont l’appartement, les voitures, sa maison et son local industriel à Orchamps Vennes) lui ont été saisis par la justice. Ce dirigeant se ver sait par ailleurs un revenu de 90 000 euros par an (sans payer aucune charge sociale). “Le seul appât du gain l’a conduit à ces agissements” note le procureur. L’entrepreneur oricampien, qui avait déjà été condamné paral lèlement pour des infractions routières, sera jugé par le tri bunal judiciaire de Besançon le 16 mai. Il bénéficie jusqu’à cette date de la présomption d’innocence. n J.-F.H.
depuis plusieurs années, sur les conseils de son expert-comp table de Morteau, lui-même condamné. Au total, les enquê teurs ont mis au jour un mon tant d’1,6 million d’euros de charges sociales non payées” détaille Étienne Manteaux, le procureur de la République qui a tenu une conférence de presse spécialement dédiée à cette affaire dès le lendemain de la
mise sous contrôle judi ciaire de l’intéressé. L’entrepreneur en redressement a alors créé une seconde société, baptisée Rosema Invest, avec
du Doubs qui avait d’abord permis de met tre au jour 1,6 million d’euros de charges sociales non payées par ce dirigeant de 47 ans. La première de ses
1,616 million d’euros d’avoirs criminels saisis.
une dizaine de salariés, “mais qui a continué avec le même fonctionnement” poursuit le procureur. Ce même dirigeant est égale ment soupçonné d’abus de confiance aggravé. “Il confon dait complètement le patrimoine de sa société avec le sien” com mente le procureur de la Répu blique. Son entreprise payait
entreprises avait fait l’objet d’un plan de redressement en 2022-2023. “La dette de cette première société était principa lement constituée d’un passif social issu de cotisations sala riales et patronales que cette entreprise avait pris l’habitude de ne pas verser à l’Urssaf. Ce fonctionnement avec été insti tutionnalisé par cette entreprise
Le bus municipal circule le mardi et vendredi en journée, le mercredi et jeudi après-midi et le samedi matin.
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VAL DE MORTEAU
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Serac Tout Faire : l’histoire continue à s’écrire Morteau
1973, elle crée à côté de la Serac le magasin Au coin du bricoleur qui deviendra plus tard M. Bri colage. En 1978, c’est Jean-François Billod, un des fils du fondateur qui reprendra les destinées de la Serac et la fera grandir aux côtés de ses sœurs. Son épouse Chantal l’a rejoint en 1993 et tous deux continueront à struc turer l’entreprise, en la faisant notamment adhérer au réseau Tout Faire. Xavier arrivera dans l’entreprise en 2000, tout juste âgé de 19 ans. C’est là qu’il fera son apprentissage en alternance, et c’est là encore qu’il choisira de poursuivre son parcours. “À part une semaine de stage chez un collègue à Bletterans, je n’ai jamais connu d’autre employeur que la Serac !” sourit l’actuel dirigeant qui a repris les desti nées de l’enseigne en 2018. En 2011, Jean-François Billod décède à son tour et c’est son épouse Chantal qui reprend le flambeau. En 2021, Xavier Billod devient seul capitaine à bord, à la tête d’une équipe de 17 sala riés. La Serac Tout Faire a fêté son 60 ème anniversaire au début du mois à l’Escale. L’occasion pour le patron quadragénaire de remercier tous ceux qui ont suivi cette aventure profession nelle depuis six décennies. La Serac, qui travaille aussi bien pour les professionnels que pour les particuliers, ne s’endort pas
cile à Montlebon, avant de choisir de construire, deux ans plus tard, un vaste entrepôt en face du Château Pertusier où était ins tallée auparavant la scierie Per tusier. La Serac était née. “Cer tains disaient “Il est fou Billod !” en voyant la taille de l’entrepôt que mon grand-père avait construit. Avec le recul, on peut dire que c’était un visionnaire” observe Xavier Billod, le petit fils du fondateur aujourd’hui à la tête de l’enseigne. Pour lancer son activité, le fondateur est poussé et soutenu par quelques amis mortuaciens comme Pierre Cheval, Pierre Henriot ou encore Albéric Bourdenet, ainsi que par ses quatre frères. En créant son entreprise, Léon Billod embauche directement son premier salarié, Pierre Bobillier-Chaumont qui fera toute sa carrière ici. Et l’ac tivité commence à prospérer, jusqu’au décès prématuré du fondateur en 1970. Il laisse son épouse Rolande avec quatre enfants, encore trop jeunes pour pouvoir reprendre les rênes de l’entreprise, mais cette dernière poursuit l’œuvre initiée par son mari et mieux que cela puisqu’en
L’enseigne de matériaux a célébré ses 60 ans en début de mois. L’occasion d’un petit retour en arrière sur l’histoire de cette enseigne emblématique du commerce mortuacien.
I ls sont sans doute peu nom breux à savoir que derrière le nom de Serac se cache le sigle de l’époque qui signi fiait “Société d’entrepôts régio naux pour l’agriculture et le com merce”. L’enseigne avait été créée par Léon Billod, un habitant de Montlebon qui était alors
employé comme vendeur à la Grâce-Dieu, une société de vente de produits pour le bétail et l’agri culture. Le commercial était a priori tel lement performant que ses patrons l’ont incité à créer un dépôt dans le Val de Morteau. Au départ, en 1965, à son domi
Xavier Billod, l’actuel dirigeant, aux côtés de sa maman Chantal, devant les portraits de son père et de son grand-père.
dédié à la clientèle des particu liers. Et si l’avenir de la Serac n’est pas encore écrit, il com mence à se dessiner. Peut-être qu’un des trois enfants de Xavier sera le représentant de la qua trième génération ? n J.-F.H.
sur ses lauriers. Xavier Billod vient d’être nommé par le grou pement Tout Faire responsable des achats stratégiques pour les régions du quart Nord-est de la France. Et pour le magasin de Morteau, il affine le projet de création d’un grand show room
Les 60 ans de l’enseigne ont été fêtés en grande pompe le 4 avril dernier (photo Anne Chopard-Lallier).
Morteau
En bref…
Haut-Doubs Repassage en quête de
l Spectacle Le spectacle “Lepère Com bat(s) choisi(s)” de la Com pagnie Mordre ta Joue sera joué vendredi 16 mai à 20 h 30 au Centre des Affaires de Baume-les-Dames. Dans la pénombre d’une chambre, un fils convoque les pères qui l’ont fait grandir. Stars de la chanson, du cinéma ou spor tifs, l’espace de refuge prend alors l’allure d’un album de famille interlope et épileptique où les fantasmes s’incarnent dans toute leur tendresse et leurs violences. Cette pièce est une plongée, entre vies réelles et vies fantasmées, dans l’enfance, dans l’ado lescence, dans la nostalgie d’un temps qui nous échappe pour enquêter sur les modèles qui nous construisent. Plus d’infos au 0677532625. l Peinture Exposition des peintres ama teurs du Pays maîchois du 16 au 18 mai à la salle des fêtes de Maîche. Exposition ouverte de 14 heures à 19 heures. Vente de petits tableaux sur les thèmes “Neige” et “Humour” au profit de l’association locale Re Bon. Entrée libre pendant les trois jours.
reconnaissance mortuacienne
Cette association d’insertion professionnelle qui recycle du textile et des vêtements de seconde main a ouvert une boutique éphémère au Théâtre de Morteau jusqu’au 3 mai. L’occasion de casser des préjugés et de se faire connaître.
événement qui s’articule autour de la vente de vêtements et acces soires de seconde main, homme, femme, enfant. On a installé quelques machines à coudre pour faire des démonstrations.” Haut Doubs Repassage organise déjà deux fois par an des boutiques éphémères à Pontarlier. La der nière a eu lieu du 5 au 9 mars. “C’est un vrai succès commercial. Avec les baisses des subventions
On propose différents services autour du recyclage des vête ments : repassage, couture, pres sing et vente. Comme ces locaux sont petits, on est contraint de sous-traiter une partie de l’ac tivité à Pontarlier, notamment le tri” , explique Nathalie Brachet,
la directrice de cette association qui emploie huit salariés pour encadrer une quarantaine de personnes en insertion. Le tri justement, c’est le premier support de formation en arrivant à Haut-Doubs Repassage. Un passage obligé servant à iden tifier les textiles pour les orienter vers la filière de valorisation adéquate : chiffons, réutilisation pour la confection… “Le public
B asée à Pontarlier, Haut-Doubs Repas sage dispose d’un petit local commercial à
Morteau ouvert depuis juil let 2020 au 7, av . Charles de Gaulle. “Cette boutique fonc tionne du mercredi au vendredi.
qui sont annoncées, on se doit de trouver des solutions. Ces boutiques éphémères en font par tie.” Nathalie Brachet tient également à valoriser l’activité couture qui a
d’insertion accueilli à Morteau suit cette for mation tri à Pontarlier, ce qui ne va pas sans poser des problèmes de mobilité. On trouve des solutions en aménageant des horaires en fonction
Un transfert sur le site de la recyclerie du Bélieu.
reçu le label Refashion en 2024. “Ce label permet aux clients de bénéficier d’un éco-bonus pour la réparation des vêtements. On fait aussi du upcycling, opération consistant à revaloriser des vête ments de marque pour ensuite les revendre à des prix imbatta bles.” n
des bus.” Nathalie Brachet comme son président Jean-Marc Voirin sont bien conscients que l’association a encore besoin de se faire connaître sur le secteur de Morteau. “On devrait gagner en visibilité quand on sera trans féré sur le site de la recyclerie du Bélieu” , estime le président. D’où l'idée de proposer aux habi tants une boutique éphémère. “Nous avions reçu à Pontarlier des élus mortuaciens pour leur faire découvrir nos activités. Ils ont beaucoup apprécié et ont volontiers accepté de mettre à disposition le théâtre pour cet
Boutique éphémère Théâtre de Morteau Du lundi 28 avril
au vendredi 2 mai: 10 h à 18 h non stop Samedi 3 mai du 10 h à 13h
La boutique éphémère permettra aux clients d’acheter des vêtements et accessoires de seconde main.
VAL DE MORTEAU
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“Ce n’est pas le rôle du Département de financer des S.C.I. !” Politique L’opposition départementale s’insurge contre ce qu’elle nomme une “politique de saupoudrage économique” au profit d’entreprises qui n’en auraient pas besoin et au détriment du social. Des entreprises du Haut-Doubs sont visées.
En bref…
l Parc naturel Grand Besançon Métropole (G.B.M.) et le Parc naturel régional (P.N.R.) du Doubs horloger ont signé une convention-cadre de parte nariat. Son objectif : renforcer la coopération entre les deux territoires dans des domaines clés, notamment la préser vation des patrimoines, l’éco tourisme, l’éducation à l’en vironnement et la gestion des forêts. Cette convention iden tifie notamment Besançon comme “ville-porte” du P.N.R. Contrairement à la majorité des 59 P.N.R. en France, le Doubs horloger n’avait pas encore de “ville-porte”. C’est désormais chose faite. Le ter ritoire de G.B.M. constitue en effet, côté français, l’une des trois principales voies d’accès au P.N.R. par la route et la seule par un axe ferroviaire, la ligne des horlogers. Cette convention-cadre ouvre la voie à de nouvelles coopé rations. Dès ce printemps, le P.N.R. sera présent au salon organisé dans le cadre du festival outdoor Grandes Heures Nature à Besançon. l Fournets-Luisans Vendredi 16 mai à 20 heures à l'église du Luisans (com mune de Fournets-Luisans) aura lieu un concert de chorale organisé par l’association Vil lage EnVie. Ce concert sera animé par le chœur des Essarts de Maîche (chœur d’hommes) en première par tie, suivi du Chœur de Vennes. À l’entracte, les spectateurs pourront apprécier le talent des jeunes musiciens en herbe de la commune. Cha cun jouera un morceau de son instrument pour vous faire passer un agréable moment : violon, guitare, piano… Entrée libre. l Justice Le ministère de la Justice recrute plus de 150 éduca teurs pour la protection judi ciaire de la jeunesse. Les ins criptions sont ouvertes jusqu’au 5 mai. La mission de ces éducateurs: accom pagner les jeunes suivis par la justice et les aider à s’in sérer dans la société. Un édu cateur en début de carrière perçoit environ 2262 euros nets par mois et jusqu’à 3 656 euros nets par mois en fin de carrière. Tous les titu laires d’un diplôme de niveau Bac +3 minimum peuvent se présenter au concours. Plus d’informations sur lajustice recrute.fr
L ors de la dernière séance publique du Conseil départemental, puis à nouveau en commission mi-avril, le groupe Doubs social écologique et solidaire par la voix de son leader Raphaël Krucien s’est insurgé contre le politique d’aide publique décidée par le Département du Doubs présidé par Christine Bouquin en faveur des entreprises du Doubs, à l’heure où cette même collectivité confirmait la baisse de 250 000 euros au budget du social et la suppression induite de 12 postes sur les 38 éducateurs de rue de l’A.D.D.S.E.A. qui assure le premier maillon de la protec tion de l’enfance. “Abandonner comme cela la prévention est une erreur fatale alors que c’est le seul moyen d’empêcher les jeunes de tomber dans les problèmes. Ce qu’ils ne trouveront plus dans le milieu familial, ces jeunes iront le trouver ailleurs. La prévention est un investissement social gagnant qui évite d’autres dépenses plus tard si ces mêmes jeunes tombent ensuite dans les dispositifs de protection judiciaire
de la jeunesse qui coûteront beaucoup plus cher. Cette sanction contre l’A.D.D.S.E.A. est inadmissible et pendant ce temps-là, la majorité préfère financer des S.C.I.” déplore Raphaël Krucien. À quoi fait référence l’élu de gauche dans ses critiques en opposant aides sociales et soutien à l’économie locale ? À de nombreux dossiers de soutien financier à des entre prises du Doubs que l’opposition trouve choquant d’aider. “Comment Madame Bou quin et ses équipes peuvent-ils justifier le versement de 50 000 euros à un gros affineur de comté pour accroître sa capacité de stockage de 30 000 meules ? De 14 500 euros à la S.C.I. d’un agent immobilier de Morteau pour l’aider à acheter son local ? De 50 000 euros à une fruitière qui collecte 2,9 millions de litres de lait par an ? De 47 500 euros à une entreprise dentaire pour la création d’un cabinet, dans ce cas aussi, via une S.C.I. ? ou encore de 50 000 euros à une entreprise sous-traitante de l’industrie du luxe qui génère un chiffre d’affaires de
Les acteurs de la protection de l’enfance et du social avaient manifesté leur colère le 1 er avril dernier suite à la réduction des aides départementales.
que le Doubs s’inspire d’un département comme la Haute-Loire, pourtant tenu par la droite, lequel a décidé d’assortir les éven tuels soutiens financiers aux S.C.I. du département à leur obligation de baisser les loyers des entreprises qu’elles hébergent. “Ici dans le Doubs, il n’y a aucune contre partie quand on soutient financièrement une S.C.I., ce n’est pas admissible” prétend le groupe d’opposition qui menaçait de porter les prochaines délibérations prises par la collectivité départementale sur ce thème devant le tribunal administratif. Au total, le programme “développement économique 23-26” permettant de distribuer ces aides financières aux entreprises du Doubs est doté d’une enveloppe de 3,7 mil lions d’euros. n J.-F.H.
25 millions d’euros et qui a rendu million naire son actionnaire unique ?” s’interroge l’opposition. Une récente commission permanente pré voyait d’octroyer une aide de quelques dizaines de milliers d’euros à une autre entreprise, de Grand’Combe-Châteleu cette fois-ci, “alors que cette même entreprise a versé l’an dernier 2,4 millions d’euros à trois de ses actionnaires !” poursuit le groupe D.S.E.S. Ce même groupe d’opposition avait pourtant voté en faveur de la possibilité offerte au Département d’octroyer des aides à l’économie du territoire. “Aider le déve loppement économique des petites entreprises et du petit commerce, oui, mais soutenir aussi souvent des S.C.I., non !” réaffirme Raphaël Krucien. L’opposition départementale souhaiterait
Sport
Le Judo club du Val de Morteau bien dans sa vie locale
Diversification des activités, animations internes, implication dans la vie locale, le club qui compte aujourd’hui 240 licenciés se sent bien dans son kimono et son territoire.
“C ette année, on enre gistre pas mal de bons résultats sur le plan sportif” , observe Daniel Raillard à la tête du Judo Club Val de Morteau depuis neuf ans. Les cadets sont à l’honneur avec David Parriaux et Andy Moutarlier-Charid qui après être montés sur le podium au championnat régional, ont par ticipé au championnat de France 1 ère division en mars dernier sans atteindre les phases finales. Les deux jeunes judokas mortua ciens qui concourent dans la caté gorie de moins de 90 kg vont main tenant disputer les championnats
neur professionnel car on ne peut lui proposer que 12 heures de cours par semaine. Il lui faudra forcé ment intervenir sur plusieurs clubs” , poursuit le président.
de France de seconde division. “Avec deux séances par semaine, ils ne bénéficient des mêmes condi tions d’entraînement que certains jeunes scolarisés dans les pôles
Si le judo club Val de Mor teau compte aujourd’hui 240 licenciés, il le doit aussi à la diversification des acti vités engagée vers le ren
espoirs.” Le club qui a récemment enregistré le départ de son entraîneur attitré va recruter son rem plaçant pour la saison pro
“Toujours prêt à se mobiliser.”
forcement musculaire et le yoga. “On a répondu à une demande. Ces deux ateliers sont ouverts à tous. 60 personnes viennent faire du renforcement musculaire deux fois par semaine et 40 suivent les cours de yoga mis en place depuis trois ans.” Daniel Raillard sait également qu’il peut s’appuyer sur un comité stable et toujours prêt à se mobiliser pour agrémen ter la vie du club avec les soirées fondues, le loto, l’organisation d’u relais “Meix Meusy tout droit” sur 24heures… “On participe aussi à la soirée Crazy Pink à Morteau où l’on s’amuse à former un obstacle humain pour freiner les coureurs et marcheurs.” En juin, le Judo Club Val de Morteau avec trois autres associations tiendra un des buvettes installées pour la fête de la musique. Les judokas seront aussi de la partie pour le défilé du 14 juillet. n F.C.
chaine. “Pour l’instant, on a trouvé une alternative en mobilisant trois autres entraîneurs diplômés: David Cairey-Remonnay de Mor teau, Vincent Vieille-Marchiset de Doubs et Dylan Borne de Valda hon. Ce trio assure l’intérim. C’est assez compliqué d’attirer un entraî
Un double champion du monde en masterclass à Morteau Le club mortuacien a réussi un joli coup en accueillant le 11 avril Joshiro Maruyama. En tournée européenne, le judoka japonais, double champion du monde est venu animer une master class. Une centaine de judokas de Morteau, Doubs et Valdahon ont participé à cette rencontre qui s’est tenue de 19 heures à 21 heures en présence de quelques personnalités du judo local : Jean Pourchet, Vincent Vieille Marchiset, Gérard Genestier. Jeune retraité de la haute compétition, Joshiro Maruyama est considéré comme l’un des plus fins techniciens du circuit international notamment avec son “uchi mata”, sa prise favorite et sans doute l’une des plus spectaculaires du judo. n
“Cette année, on enregistre pas mal de bons résultats sur le plan sportif”, observe Daniel Raillard à la tête du Judo Club Val de Morteau depuis neuf ans.
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VAL DE MORTEAU
Le Saugeathlon poursuit sur sa lancée Sport
Quelques-unes des entreprises locales aidées Des dossiers d’aides que dénonce l’opposition départementale, estimant que ni les S.C.I. ni la filière comté n’auraient besoin de toucher de l’argent public pour se développer.
L’ événement sportif et festif du printemps aura lieu le samedi 3 mai. Tout se passe, comme d’habitude autour de la commune saugette de Maisons-du-Bois-Lièvre mont avec la nouvelle épreuve-phare de l’événement : les 6 heures du Saugeathlon. Le principe est plus festif que purement sportif : il s’agit de “courir, marcher, s’amuser et se déguiser, de 12 à 92 ans” résument les organisateurs pour décrire cette épreuve consistant à parcourir dans la bonne humeur une boucle de 3 km en solo ou en équipe durant 4 ou 6 heures, avec de nombreuses animations réparties sur La célèbre épreuve pilotée par Joël Pourchet et son équipe a su se renouveler et retrouver un nouveau souffle. Une nouvelle édition est programmée les samedi 3 et dimanche 4 mai.
l La S.C.I. A.B. Immo à Morteau. Son gérant a acheté le local jusqu’alors occupé avant par l’entreprise Haut-Doubs Créer Bâtir avenue Charles de Gaulle à Morteau. Pour cette opération d’un coût de 265 333 euros, le Département du Doubs a apporté une aide à hauteur de 14 531 euros. l L’entreprise Silvant à Damprichard. Spécialisée dans la fabrication de pièces métalliques à destination des grandes maisons de luxe françaises et européennes dans les domaines de la maroquinerie, la bijouterie, l’horlogerie, les instruments d’écriture et les arts de la table, entre autres. Le groupe Silvant emploie plus de 300 salariés sur trois sites. Un bâtiment de 6 500 m² situé sur la zone d’activité de Maîche, acquis en 2019 par Silvant devait faire l’objet d’une rénovation et d’un réaménagement en cohérence avec les normes environnementales. Pour accompagner sa croissance, le groupe a également lancé la construction d’un second bâtiment sur le même site, d’une superficie de 2 500 m². Pour cet inves tissement lourd, le Département du Doubs a voté une aide de 50 000 euros à l’en treprise Silvant.
l La société coopérative La Fruitière de Cerneux-Monnot à Bonnétage. La fruitière de Cerneux-Monnot collecte environ 2,9 millions de litres de lait par an auprès de 12 exploitations. Elle fabrique un peu plus de 7 000 meules chaque année. La fruitière avait le projet de réno vation de son atelier de fabrication et de ses chambres froides pour le magasin et l’expédition. Au total, un investissement de plus de 3,3 millions d’euros. Pour cette coopérative, le Département a apporté une aide de 50 000 euros. l La Fromagerie Marcel Petite aux Granges-Narboz. La Fromagerie Marcel Petite souhaitait engager des travaux de réhabilitation complète d’un bâtiment industriel des années 1950, actuellement en friche, pour développer une infrastructure d’affinage de fromages. Par ce projet, l’entreprise devait pouvoir accroître sa capacité de stockage et d’affinage de fromages (jusqu'à 30 000 meules supplémentaires), en com plément de ses deux sites actuels (Granges-Narboz et Fort Saint-Antoine). Pour cette opération globale, elle a reçu un coup de pouce de 50 000 euros de la part du Département.
la boucle. “Les déguisements sont vivement conseillés, le plus beau sera récompensé. Et l’épreuve est ouverte aux personnes en situation de handicap” poursuit l’organisation. Le Saugeathlon, c’est le sport mais c’est avant tout la fête. Des animations perma nentes égaieront le site (accordéon, restau ration, buvette…) sous le grand chapiteau
C’est le sport,
mais c’est avant tout la fête.
chauffé où se déroulera le soir la grande soirée festive avec au menu musical Lydie, les Snails, les incontournables Let’Dzur et pour finir en beauté avec D.J. Tanguy. Le repas du soir avec la soirée-concert est à 20 euros, la soirée-concert seule à 12 euros. Le lendemain, place aux “vrais” sportifs avec le grand prix cycliste du Saugeais et le Duathlon des jeunes sur les chemins du Saugeais. Repas midi et soir également au programme. n
Plus d’infos au 06 07 91 39 44 ou 06 25 45 99 67 ou 06 18 88 47 10 ou sur www.saugeathlon.fr
Sport et bonne humeur, c’est le secret du Saugeathlon.
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