Journal C'est à Dire 261 - Janvier 2020
P L A T E A U D E M A Î C H E
La Jeanne d’Arc fêtera ses 110 ans en février Maîche L’association (720 licenciés, 90 bénévoles, 3 salariés et 10 disciplines) recherche des partenaires pour poursuivre sa mission au service du sport et des citoyens.
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Y ves-Marie Parent, son président présente la Jeanne d’Arc : “C’est la plus grosse association duDoubs, la 3 ème au niveau régio- nal et son influence s’étend de Saint-Hippolyte au Russey.Nous proposons tous les niveaux de pratique et pour tous les âges dans une optique de développe- ment individuel, collectif et citoyen.” Avec fierté, il n’oublie pas de mentionner Raphaëlle Tervel, handballeuse issue du club qui après une belle carrière inter- nationale entraîne l’E.S. Besan- çon. Pour celles et ceux moins soucieux de compétition, la Jeanne d’Arc offre de multiples possibilités. “Nous proposons des ateliers de gym forme-détente,
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rendre accessibles à tous les publics. Nous voulons assumer notre rôle social de dynamisation du secteur par le sport” , précise le président. Bien sûr, l’organi- sation d’événements comme la Foire auxVins de Maîche ou les dîners dansants permettent de lever des fonds pour l’association. “D’un autre côté, les prix des licences des diverses fédérations croissent chaque année et les aides de l’État ont pratiquement disparu” , constate Marie-Rose Frossard, secrétaire de la Jeanne d’Arc. Une démarche auprès des sociétés du secteur est devenue nécessaire. “Pour poursuivre notre développement, nous avons la volonté d’associer les entre- prises du plateau de Maîche” ajoute-t-elle. Des contrats de sponsoring classiques sont acces- sibles aux professionnels. La Jeanne d’Arc met également en avant le mécénat qui permet aux sociétés de déduire de leurs bénéfices 60 % de l’aide consen- tie. L’association propose égale- ment l’organisation sur le lieu de travail de sessions “bien-être” (cours de gym ou de sarbacane). “En devenant partenaires, les
Quelques disciplines de la Jeanne d’Arc.
Yves-Marie Parent, le président, et Marie-Rose Frossard, secrétaire de la Jeanne d’Arc.
lement réservé aux personnes à mobilité réduite. Bien sûr, le handball et la gym- nastique constituent le cœur de l’activité. Mais d’autres sports y ont fait leur trou : tennis de table, tir à l’arc et sarbacane. L’association affronte aujourd’hui un contexte économique difficile. “Nous devons faire face à un développement de la profession- nalisation” , explique le président. “Nous souffrons comme partout d’une baisse du bénévolat et nous sommes contraints de recruter des salariés spécialisés pour for- mer nos bénévoles.” À ce coût salarial s’ajoutent les frais d’entretien du bâtiment (propriété de l’association) et les achats de matériels sportifs. “Notre volonté est de maintenir le prix des cotisations (110 euros par an pour un adulte) pour les
de fitness et pour les petits des ateliers d’éveil, de motricité et de jeux collectifs” , précise Yves- Marie Parent. Un cours est éga-
Les gymnastes de la Jeanne d’Arc en 1932.
entraide, fraternité et convivia- lité)” , conclut Yves-Marie Parent. n Ph.D.
entreprises bénéficient d’unemeil- leure visibilité et surtout d’un renforcement de leur image par des valeurs positives (sport,
L’équipe de handball de la Jeanne d’Arc, vice-championne de France en 1995. On reconnaît notamment Raphaëlle Tervel, debout (deuxième en partant de la gauche)
L’Office du Tourisme s’engage dans une démarche écoresponsable Pays Horloger
La volonté affichée en 2020 est de devenir un acteur majeur et un prescripteur incontournable du respect de l’environnement.
autour de rencontres et d’ateliers. “Nous essayons de faire simple : les premières sessions tournent autour de la gestion des déchets, la fabri- cation de produits d’entretien éco- logiques et la bonne utilisation du compost” , pointe Frédérique Fleury. Une politique de labellisation des établissements est essentielle car elle permet aux touristes de recon- naître les endroits vertueux. Fré- dérique cite en exemple “la ferme des Vuillaumiers à Montlebon qui bénéficie du label “Écogîte” et “refuge L.P.O.” (Ligue de Protection des Oiseaux).” Elle constate aussi que le “Gourmet Bag” (qui permet d’em- porter les restes de son repas) fait son chemin dans les restaurants du Pays Horloger. Cet investissement de l’O.T.P.H. dans la préservation de l’environ- nement et le développement durable doit permettre de convaincre de nou- veaux touristes dans leurs choix de destinations. n Ph.D.
L a prise de conscience éco- logique est dans l’air du temps mais c’est avec déter- mination que l’Office du Tourisme du Pays Horloger (O.T.P.H.) entame cette année 2020. “Les touristes fréquentent notre région essentiellement pour la nature pré- servée et les activités extérieures” ,
de 4 bureaux (Saint-Hippolyte, Maîche, Morteau et Villers-le-Lac). Cette organisation éclatée génère de nombreux déplacements. “Nos réunions sont tenues au Russey, au centre de notre secteur et tous les autres déplacements professionnels sont effectués en covoiturage” , déclare Frédérique Fleury. Même les cour-
riels inutiles ou anciens sont éliminés (unmail avec une pièce jointe équivaut à 19 grammes de CO2 et il s’en échange 200 mil-
déclare Frédérique Fleury, directrice de l’office. “Nous nous devions d’être exem- plaires” , poursuit-elle. La première démarche fut un
“Nous nous devions d’être exemplaires.”
diagnostic de l’équipe dans sa façon de travailler. “Tout a été analysé : le tri des fournitures de bureau usagées, le recyclage du papier, les produits de nettoyage, l’impression des docu- ments…” , précise la directrice. L’Office compte 6 salariées et dispose
liards par jour dans le monde). La démarche s’étend aux partenaires de l’O.T.P.H. et un partenariat avec Préval Haut-Doubs permet de sen- sibiliser les acteurs du tourisme (gîtes, chambres d’hôtes, hôtels, res- taurants et prestataires de services)
Frédérique Fleury, directrice de l’O.T.P.H.
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