Journal C'est à Dire 259 - Novembre 2019

É C O N O M I E

Burger King recrute 80 collaborateurs Pontarlier Pour son ouverture programmée en décembre, le futur restaurant Burger King d’Houtaud a lancé son plan recrutement en lien avec Pôle Emploi. Plus de 40 contrats ont déjà été signés.

femmes, ils sont âgés entre 18 et 62 ans, “il y a également des anciens frontaliers qui ne veulent plus faire la route et qui en ont marre des conditions de travail en Suisse” note l’enseigne. Un salarié à temps plein à Burger King pourra prétendre gagner 1 202 euros nets par mois, “à quoi il faut ajouter les heures de nuit payées plus cher.” n J.-F.H. Stéphanie Monfort (à gauche) et Angélique Parisot de la franchise Burger King organisent des sessions de recrutement tous les vendre- dis à Pôle Emploi Pontarlier.

L e recrutement va bon train.Ennovembre,plus de 40 demandeurs d’em- ploi avaient déjà confirmé leur intention d’intégrer l’enseigne. Pour Burger King, le temps presse car avant l’ouver- ture de son nouveau restaurant d’Houtaud prévue “au cours de la première quinzaine de décem- bre” ,l’enseigne espère en recruter une trentaine en plus. “Ce serait dans les locaux de Pôle Emploi qui est notre partenaire sur cette opération et depuis, les sessions de recrutement s’enchaînent à raison d’une par semaine” indiqueAngélique Parisot,super- viseur de la franchise Burger King. “Nous passons également par d’autres méthodes de recru- tement en complément : le centre de formation interne à Burger King, le réseau Indeed ou encore des spots radio ainsi que les réseaux sociaux” ajoute Stépha- déjà bien” dit-on chez Burger King. “Mi-sep- tembre, nous avons com- mencé par une première information collective

nie Monfort, D.R.H. de la fran- chise. Burger King est intéressé par tous les profils, sans exclu- sive. “On regarde avant tout la motivation des gens. Certains viennent dumilieu de la restau- ration,notamment de chezMcDo- nald’s, d’autres pas du tout.Nous leur proposons 5 semaines de for- mation avant le démarrage.Nous adaptons les horaires et les postes de travail en fonction des profils” ajoute la D.R.H. le plan des recrutements. “Les choses ont beaucoup évolué en vingt ans. Les mentalités et la disponibilité des gens n’ont plus rien à avoir aujourd’hui mais c’est un problème global” note Angélique Parisot. L’état d’esprit ici seraitmême plus positif qu’ail- leurs. “On a senti ici à Pontarlier une réelle motivation des per- sonnes que l’on recrute” confirme Stéphanie Monfort. Les premiers engagés sont à pro- portion égale des femmes et des Burger King estime que la zone pontissalienne n’est pas plus compli- quée qu’une autre sur

“On regarde avant tout la motivation des gens.”

McDo est en recherche permanente de main-d’œuvre

plus criantes en zone frontalière. “Dans la restauration en général, c’est devenu très compliqué de recruter, mais si on y ajoute la problématique frontalière, c’est encore plus délicat” confirme Philippe Gille. Bon nombre des recrues sont désormais des travailleurs étrangers. Dans le restaurant McDo de Morteau, c’est un jeune Brésilien qui a été récemment recruté. La moyenne d’âge des salariés McDonald’s ne dépasse pas 23 ans. n

leur profil. Sur les 420 personnes ciblées, 12 se sont inscrits… et aucun d’eux ne s’est présenté le jour J. C’est dire si les problèmes de recrutement, Philippe Gille les connaît. “Cette question est de plus en plus com- pliquée à gérer, encore plus sur notre res- taurant de Pontarlier que sur celui de Mor- teau. Pôle Emploi avait organisé la même opération sur Morteau. Une douzaine de personnes sont venues et on a pu en recruter trois” relate le patron des deux restaurants du Haut-Doubs. Ces difficultés sont encore

Même souci de recrutement per- manent dans l’enseigne concurrente. À tel point que McDo a été obligée de fermer sa salle de restaurant plu- sieurs fois dans l’année. L ors d’une des plus récentes séances de recrutement organisée par McDo- nald’s à Pontarlier, Pôle Emploi avait envoyé 420 invitations à des demandeurs d’emploi du secteur, bien identifiés selon

Publi-information Finn-Est , a 25 ans ! Elle a la force de la jeunesse, l’expérience en plus et le caractère ! Spécialisée dans la construction de maison bois en madrier, l’entreprise Finn-Est n’a pas cessé d’innover depuis sa création pour devenir une référence sur le marché.

Les associés de Finn-Est, de gauche à droite : Ghislain Tisserand, Patrick Binczak, Denis

Tisserand, Antoine et Jérôme Tisserand, en présence d’Annie Genevard, députée du Doubs.

F inn-Est a 25 ans ! Le 15 novembre dernier, envi- ron 700 personnes sont venues fêter l’anniversaire de cette entreprise familiale spécia- lisée dans la fabrication et la construction de maisons bois en madrier. Parmi les convives, il y avait les collaborateurs, des fournisseurs, mais surtout beaucoup de clients qui ont confié leur projet d’habitation à cette société depuis 1994, date de

sa création. Leur présence nom- breuse est le signe de la confiance qu’ils ont en cette entreprise du Haut-Doubs qui les a accompagnés dans leur projet de maison bois, le projet d’une vie pour beaucoup. “Ils sont satisfaits de notre travail. Pour nous, c’est l’essentiel” commente d’une voix reconnaissante Ghislain Tisse- rand en précisant que Finn-Est rayonne aujourd’hui sur tout le grand Est. À 30 ans, il prend progressive-

Innover pour garder une

madrier, en masquant l’assemblage des pièces de bois” complète Ghislain Tisserand. La nouvelle maison témoin construite sur le site de l’en- treprise est la preuve de cette moder- nité. Vous pouvez la découvrir sur rendez-vous. l PROGRAMMES ENCOURS DANS LE HAUT-DOUBS Finn-Est commercialisera à partir de l’été 2020 deux programmes à Villers-le-Lac (une vingtaine de logements), un au centre-ville et un près de la rue des Côtes. À Gilley, elle a construit un petit col- lectif de 11 logements. Il en reste six. Livraison septembre 2020. l

de proposer une prestation clé en main aux clients. En un quart de siècle, elle n’a pas cessé de progres- ser dans ses savoir-faire. “Depuis cinq ans, nous travaillons avec des madriers sans tassement” explique Denis Tisserand. Ce procédé garan- tit une stabilité parfaite de la mai- son, dont le principe constructif la rend conforme aux normes antisis- miques. Sur le plan thermique, les habitations Finn-Est anticipent la réglementation énergétique 2020 ! Leur architecture évolue également. Là encore, grâce à l’innovation, les lignes peuvent être traditionnelles ou contemporaines. “On fait ce qu’on veut. Pour les clients qui le souhai- tent, nous avons les moyens tech- niques de faire disparaître l’aspect

ment les rênes de société dirigée par son père Denis. Il est entouré dans ses nouvelles fonctions d’Antoine et Jérôme Tisserand (son frère et son cousin), et de Patrick Binczak qui forment le collège d’associés. Ensemble, ils continuent de faire évoluer Finn-Est pour garder une longueur d’avance sur le marché de la construction de maison bois en madrier en misant sur l’innovation technique. En quelques années, le site de production du Bélieu est passé de 700 à 2 300 mètres carrés ! La société emploie une quarantaine de personnes. Cet anniversaire a été l’occasion de rappeler les valeurs de l’entreprise qui a la particularité de réunir tous les corps de métier en interne afin

longueur d’avance.

Environ 700 personnes sont venues fêter les 25 ans de Finn-Est. Parmi elles, beaucoup de clients.

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