Journal C'est à Dire 259 - Novembre 2019
V A L D E M O R T E A U
Bruno Todeschini en route pour un second mandat Les Fins Le maire des Fins se représente aux prochaines élections municipales de mars. La moitié de l’équipe actuelle repart à ses côtés. Le groupe scolaire sera le gros dossier du prochain mandat.
S’il est élu, Bruno Todeschini dit vouloir s’investir aussi à la commu- nauté de com- munes “dont la présidence ne revient pas automatique- ment au maire de Morteau” estime-t-il.
“J e me représente.” Après quelquesmois de réflexion, la déci- sion est bien pesée :
et nous avons monté une liste en trois semaines. La dernière co- listière avait signé quelques heures seulement avant la date
son entreprise de maîtrise d’œu- vre en bâtiment en sommeil pour se consacrer pleinement à son mandat a repris un emploi d’en- seignant à mi-temps dans un établissement privé, “ce qui me permet de concilier une vie pro- fessionnelle, indispensable, à mon engagement public pour lequel on ne compte pas ses heures” dit-il. Parmi les autres dossiers qui figureront sur le programme du candidat Todeschini en mars 2020, on peut aussi citer la transition écologique avec le remplacement systématique de tous les éclairages publics par
en famille, puis au sein de son équipe munici- pale. BrunoTodeschini, élu pour la première fois en 2014 à la tête de cette commune de 3 200 habitants, part cette fois avec un peu
note le maire sortant âgé de 44 ans. C’est la réalisation d’un nouveau groupe scolaire qui devrait mobi- liser les énergies au cours du prochain mandat. “Nous pré- voyons une réhabilitation-exten- sion ou une reconstruction à neuf en contrebas de la salle polyva- lente. L’appel d’offres concernant l’assistance àmaîtrise d’ouvrage devrait être lancé avant la fin de ce mandat et ce projet est en effet un des principaux à mener
des Leds ou encore le projet d’un nouveau lotissement communal sur les hauteurs de la commune en direction du Mont Vouillot. “Ma priorité cependant sera de maîtriser le développement de la commune des Fins avec la mise en vente de quelques par- celles par an, pas plus.” Bruno Todeschini souhaite également reconduire le concept de com- missions de travail élargies à des habitants qui ne seraient pas membres du conseil muni- cipal afin de faire vivre aumieux le concept de démocratie parti- cipative locale. n J.-F.H.
limite de dépôt en sous- préfecture, se souvient- il. Là, je peux déjà comp- ter sur une bonne moitié de conseillers et d’ad- joints qui souhaitent repartir. Je peux comp- ter aussi sur une solide
au cours du prochain mandat” commente M. Todeschini. Coût prévisionnel, à affiner : près de 4 millions d’euros, “avec la pers- pective de bénéficier d’un bon niveau de subventions.” Pour constituer sa liste, Bruno Todeschini devra trouver 22 hommes et femmes à parité pour l’entourer. Le conseil des Fins ne compte plus que 16 membres actuellement,mais lemaire-can- didat a bon espoir. “Des personnes nous ont déjà contactés. D’ail- leurs, pour l’instant, j’ai plus de femmes que d’hommes sur la future liste” précise-t-il. Bruno Todeschini, qui avait mis
Bruno Todeschini devra trouver
22 hommes et femmes.
moins d’obstacles sur sa route, même si l’incertitude d’une liste concurrente n’est évidemment pas écartée. “En 2014, après un mandat très compliqué, nous n’étions que quatre élus à repartir
équipe d’agents municipaux qui font un très bon travail égale- ment. Concernant une éventuelle liste concurrente, je souhaiterais qu’il y en ait une, c’est toujours bon pour le débat démocratique”
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Q uand on est maire d’une commune rurale, on doit s’occuper de tout. “Dans une journée, je peux avoir les mains dans les poubelles, puis passer sans transition à une cérémonie d’an- ciens combattants, ou encore, plus dramatique, devoir annoncer un décès à une famille. J’ai même déjà couru en pleine nuit après un chameau qui s’était échappé d’un cirque !” notait le maire des Le manque de reconnaissance des maires ruraux
Fins qui recevait fin octobre le congrès des maires ruraux du Doubs. Lors de cette assemblée générale, il a notamment été question de l’éloignement des services publics en milieu rural. “On nous a supprimés les cartes d’identité dans les petites communes, on nous supprime des trésoreries, on nous enlève le seul levier fiscal que l’on avait avec la taxe d’habitation et on perd de plus en plus de compétences au profit des intercommunalités. Il est grand temps que les élus que nous sommes, soyons enfin recon- nus pour notre engagement de chaque jour, de chaque heure. Nos gouvernants oublient souvent que nous sommes la dernière barrière existante, le seul lien qu’il reste entre l’État et les administrés” notait le maire des Fins à cette occasion. n
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Le maire des Fins a reçu dans sa commune la dernière assemblée générale des maires ruraux du Doubs fin octobre. C’était la dernière de Daniel Cassard, le président de l’association.
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