Journal C'est à Dire 258 - Octobre 2019

P L A T E A U D E M A Î C H E

Paul Boinay : le bonheur est dans l’artisanat Les Écorces Formé aux techniques de la sculpture sur bois, de l’ébénisterie et de la ferronnerie d’art, Paul Boinay ne s’interdit rien.

En bref…

l Musique “Makil, la tribu qui chante”, chant et danse avec l’ensemble Jus- tiniana samedi 23 novembre au Théâtre de Morteau à 20 heures. Makil, c’est la tribu qui chante avec 30 enfants chanteurs-danseurs, âgés de 12 à 17 ans, issus des ateliers de l’Ensemble Justiniana. Jean- Claude Gallotta, le chorégraphe mêle chant, jeu et chorégraphie, prouvant encore une fois son refus de cloisonner chaque forme d’art et de l’isoler des autres. C’est d’une beauté enthousiasmante. Tarifs : 12 et 10 euros. Réservations à l’office de tourisme ou sur https://billetterie.morteau.org/ l Théâtre (bis) La pièce “Tant de silences” est librement inspirée du livre épo- nyme de Christophe Fourvel. Sur scène, on découvre l’écri- vain, une chanteuse lyrique, une danseuse et une pianiste dans la scénographie d’un peintre. Comment le langage et les silences de chacun coha- bitent sur le plateau ? À décou- vrir lundi 4 novembre à 20 heures au Théâtre de Mor- teau. Entrée libre.

I l aurait pu suivre comme nombre de ses camarades une formation horlogère et envisager son avenir en Suisse. Mais à 24 ans, Paul a toujours su ce qu’il voulait : “Depuis tout petit j’adore bricoler et aider mon papa.” A la sortie de troisième, il faut faire un choix et ce sera l’apprentissage du bois au lycée professionnel Pierre Vernotte à Moirans-en-Montagne. Il confie : “Le bois est une matière plus propre et plus fine à travailler que l’acier et c’est ce qui m’a attiré en premier.” Il pratique même en amateur l’art du souffleur de verre : “J’aime apprendre à connaître la réaction des matériaux quand on les travaille.” Après sa formation initiale, il part à Saint-Amour au lycée Ferdinand Fillod. Il y apprend la ferronnerie, ce rêve de gosse qu’il n’avait pas oublié. Son antre se trouve à Fournet-Blancheroche : “C’est une vieille forge restée dans son jus que l’ancien propriétaire a conservée.” Paral- lèlement, il installe un atelier aux Écorces qui servira de lieu d’exposition à ses pro- ductions. Paul précise : “Je fais mes pro- pres créations de mobilier en combinant le bois et l’acier, mais j’ai aussi l’intention de travailler avec d’autres artisans pour offrir aux clients une palette de matières plus large.” Il travaille également sur commande : “Les clients viennent avec des idées et je réalise leurs projets dans la limite des possibilités des maté-

riaux utilisés.” Il démarre son activité avec confiance et réalisme. La rareté des professionnels en ferronnerie lui ouvre des marchés intéressants. “Il y a eu un changement de normes pour les sangles des monts d’or, d’où la fabrication d’un nouvel outillage” , ajoute Paul. Il y a un véritable marché dans la réparation ou l’entretien d’outils anciens. Sa maîtrise de la soudure lui permet de prolonger la durée de vie de bien des équipements. Au grand bonheur de son père spécialisé dans l’horlogerie ancienne, il a même pu forger des pièces usées du mécanisme d’une horloge de clocher à Morez. “On ne se sent jamais prêt mais si l’envie et la passion sont là, alors il ne faut pas hésiter” ajoute Paul. Son père François met en garde : “Dans tous les métiers, il y a 80 % de vaisselle et 20 % de plaisir et on oublie de le dire dans les formations.” Il précise : “Il faut le dire aux jeunes et tout se passera bien.” Paul Boinay parle avec enthousiasme de ses passions et de ses projets. Il ne regrette pas d’avoir choisi cette voie, même s’il doit faire face à des investissements importants en machines, en matériaux et en atelier. C’est un bel exemple de réalisation per- sonnelle dans un métier manuel valori- sant. Face à l’obsolescence programmée qui devient la norme, l’artisanat d’art a une belle carte à jouer. n Ph.D.

Paul Boinay dans sa forge à Fournet- Blanche- roche.

Esthétisme, confort et situation géographique sont les principaux atouts de cette copropriété qui doit sortir de terre sur les hauteurs de Morteau. La commercialisation démarre. La réalisation est signée C.H.D. Immobilier. Les Villas d’Emma, le confort et la vue Publi-information

Les Villas d’Emma dominent le Val de Morteau depuis le quartier de la Baigne- aux- Oiseaux.

S itué à Morteau, “Les Villas d’Emma” est un programme immo- bilier qui allie l’esthétisme à un emplacement de premier choix. Avec son toit plat, son bardage en

bois, ses terrasses privatives et ses grandes ouvertures, cette copropriété de six loge- ments a beaucoup d’atouts. Implantée sur un terrain de 18 ares dans le quartier de la Baigne-aux-Oiseaux, elle domine le Val

lumière et aux vastes terrasses. La particularité de cette entreprise est qu’elle gère tout le projet sachant que son cœur de métier est la maçonnerie. “On travaille avec des entreprises locales dont on connaît la compétence. C’est nous qui coordonnons le chantier” ajoute Nicolas Barrey. Les clients acquéreurs d’un logement ont le choix entre deux options. Pour les bricoleurs, C.H.D. Immobilier livre l’appartement “prêt à décorer”. Pour les autres, grâce à l’option “logement fini”, ils n’auront qu’à installer leurs meubles dans un lieu agencé et décoré à leurs goûts. n

de Morteau, sans vis-à-vis. Les logements qui béné- ficient d’une exposition agréable vont de 50 à 130 m 2 . Quelle que soit sa surface, chaque appar- tement est livré avec deux garages. Cette construction qui répond aux normes de la réglementation thermique 2012, la dernière en vigueur, est réalisée par C.H.D. Immobilier d’Or- champs-Vennes. En cinq ans, il a déjà a réalisé une vingtaine de logements répartis dans des petites copropriétés. Ils ont en point commun un bel emplacement et un principe constructif qui laisse la place à la

5, Chemin du Cerf Z.I. 25390 ORCHAMPS-VENNES 03 81 43 66 97 E-mail : contact@chd-construction.fr

www.chd-construction.fr

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