Journal C'est à Dire 257 - Septembre 2019

L E P O R T R A I T

Théo Mairot vit à 100 à l’heure Créateur d’une ligne de vêtements, réalisateur d’une websérie, danseur, apprenti chocolatier… À 18 ans, Théo Mairot déborde d’idées et de projets. Qui a dit que les jeunes n’avaient plus d’entrain ?… Les Fins

Début septembre, le Mortuacien Théo Mairot

B on, autant le dire d’emblée : les études et l’école, ce n’est pas trop son truc.ThéoMai- rot, 18 ans, est plutôt du genre créatif. Ce n’est pas son actuel employeur, le chocolatier mortuacien Thomas Laresche qui pourra dire le contraire. Le jeune Théo excelle depuis trois ans dans la pâtis-

qu’il a créée alors qu’il avait à peine 16 ans et demi ! “C’est la marque “Full Moon Odd”. Avec un ami, nous créons tous nos designs, et notre fournisseur est français. C’est une marque de vête- ments genre streetwear” indique Théo. Pour cela, il s’est formé seul en appre- nant toutes les bases des logiciels de création graphique et en regardant des

a lancé sa deuxième ligne de vêtements.

occupé dumontage et notre but est aussi de montrer que des jeunes motivés peu- vent faire de belles choses même avec petit budget, d’à peine 100 euros.” Son initiative n’était pas dénuée de bons sentiments puisqu’à la fin de chaque épisode, “nous invitions les internautes à donner pour leW.W.F. car nous sommes conscients que nous devions aussi réagir au plus vite pour la sauvegarde de notre planète” ajoute Théo. Tout en ayant repris le cours de sa for- mation en chocolaterie début septembre, Théo Mairot s’emploie en parallèle à faire la promotion de ses nouvelles col- lections de vêtements (visibles sur le site https://fullmoonodd.wixsite.com/mon- site). Avec un concept marketing bien à lui : “À chaque nouvelle pleine lune, une nouvelle collection sortira, c’est-à-

dire une fois par mois à minuit. Nous n’avons pas de magasin, tout se fait en ligne. Le client choisit son modèle, les habits sont floqués et lui sont envoyés directement chez lui. On s’est vraiment fixé l’objectif d’être une marque d’in- fluenceurs qui sont censés devenir nos ambassadeurs.” La créativité débordante de Théo pas- serait-elle aux yeux de certains pour de la dispersion, le jeune homme répond du tac au tac : “Je joue en effet sur tous les tableaux et je me dis qu’il y en a bien un qui va marcher pour moi.” Ah, on allait oublier de la préciser : Théo s’est également lancé dans la danse contemporaine, avec des clips qu’il a réalisés, remarqués par les chaînes M6 etW9. “Mais je suis passé à autre chose” ajoute celui qui depuis tout petit “a l’idée en tête d’être un jour connu et

reconnu.” Mais pour sortir du lot, il a aussi conscience “qu’il faudra se démarquer, être différent des autres.” Ses parents ? “Ils sont fiers de moi, répond-il, même s’ils me rappellent que je dois me concen- trer sur mon travail où je me donne d’ailleurs à fond aussi. Quand je me fixe des objectifs, je fais tout pour les atteindre.” Il suffit de lire la devise écrite en bas de son site Internet pour s’en convaincre : “Il n’y a pas de plus belle aventure au monde que de vivre la vie de vos rêves !” “Quoi que je fasse, j’y arriverai !” termine Théo Mairot, bien décidé à empoigner la vie à 100 à l’heure. Dernière précision : Théo est également un adepte de la peinture abstraite qu’il pratique… dès qu’il a 5 minutes de libres. n J.-F.H.

serie-chocolaterie et vient d’intégrer le C.F.A. de Belfort où il peaufine sa formation en suivant un B.T.M. (brevet technique des métiers) en chocolaterie. “Je cherchais un

“tutos” sur Internet. Son but : toucher les influenceurs du web afin de diffuser au plus grand nombre de jeunes l’exis- tence de cettemarque de vête- ments. Pour l’aider dans son

“Il faudra se démarquer, être différent des autres.”

projet, il s’est entouré d’un dessinateur du Bélieu (ArtistikThanh) et d’un ami duHaut-Doubs étudiant dans une école de commerce de Paris,VictorienMusy. À peine terminée la création de sa marque de vêtements que Théo Mairot se lançait dans une autre aventure : la création d’une websérie (une série sur Internet) qu’il a entièrement montée avec un copain et dans laquelle il joue le rôle principal. “Nous avons passé un an à tourner les 5 épisodes, je me suis

métier créatif, la chocolaterie me plaît beaucoup pour l’instant” commente le jeune homme qui dit avoir “toujours une idée en tête. Je ne peux pas rester sans rien faire, j’ai toujours une nouvelle idée. Lorsque j’en termine une, hop, une autre arrive aussitôt !” Sa dernière idée n’a rien à voir avec sa formation dans les métiers de bouche. Début septembre, le jeune homme ori- ginaire des Fins lançait la deuxième collection d’une marque de vêtements

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