Journal C'est à Dire 255 - Juin 2019
É C O N O M I E
Franche-Comté Signaux veut éviter la sortie de route Travaux publics Le spécialiste de la signalisation routière traverse une phase délicate. Placée en redressement judiciaire, l’entreprise basée à Rurey vers Épeugney doit en même temps faire face à des informations erronées sur son compte.
Les secrets du recrutement en situation de plein-emploi Emploi Dans le Haut-Doubs, Pôle Emploi propose aux employeurs comme aux demandeurs d’emploi de nouvelles solutions pour favoriser les mises en relation. Entretien avec Céline Demoly, la directrice de l’agence Pôle Emploi à Pontarlier. Le 18 juin s’est déroulé à Noël-Cerneux un forum de l’emploi organisé par l’équipe Pôle Emploi Morteau.
fais actuellement le tour des clients pour leur expliquer que c’est Signal France et non pas nous qui a dû payer cette amende de plus de 2 millions d’euros, dans une période qui n’est déjà pas simple pour nous. Franche- Comté Signaux ne pèse que 2 ou 3 % du marché national. Nous ne faisons que subir un système où ce sont les grands groupes qui à eux quatre pèsent pour plus de 90 % du marché de la signa- lisation et qui font donc la loi. La période n’est pas facile à gérer” reconnaît M. Braems. Pourtant, et malgré cette période de redressement judiciaire qui a démarré le 6 mars dernier, Franche-Comté Signaux se bat pour conquérir de nouveaux marchés et sauver les 45 emplois basés à Rurey. “Malgré la pro- cédure de redressement, il n’y a aucune menace sur l’emploi. Nous pourrions même embau- cher.” Comment continuer à progresser et à maintenir l’emploi quand les collectivités publiques sont obligées de réduire la voilure de leurs investissements pour cause de budgets serrés et de dotations en baisse ? C’est tout le dilemme auquel se trouve confrontée l’en- treprise de Rurey actuellement. “Et ce n’est pas la question du retour aux 90 km/h qui va chan- ger grand-chose pour nous. Ce marché n’est pas suffisamment représentatif. Il faut se battre tous les jours pour décrocher de nouveaux chantiers” ajoute Sébastien Braems qui attend d’ici l’été les premières conclu- sions du tribunal de commerce. La juridiction jugera alors l’état de santé de l’entreprise qui pour- suit son seul objectif : retrouver le chemin de la croissance le plus rapidement possible, dans un contexte où ce sont les grands trusts des T.P. qui font la pluie et le beau temps sur les routes de France. n J.-F.H.
L e Conseil d’État a récemment confirmé une décision du tribunal administratif de Caen qui en 2017 avait condamné in solidum quatre sociétés, dont Franche-Comté Signaux, basée à Rurey, à payer une amende de plus de 2 millions d’euros suite à une affaire d’entente illicite. Mais ce n’est pas cette dernière qui a supporté la lourde amende. C’est Signal France, filiale de Vinci qui l’a réglée. Franche-
Comté Signauxquant à elle avait certes déjà été condamnée par la direction de la concurrence comme l’ensemble des acteurs
d’État a récemment provoqué un petit vent de panique au sein des équipes de Franche-Comté Signaux, car la P.M.E. familiale
de cemarché,mais l’af- faire remonte à une dizaine d’années. Elle avait dû alors s’acquit- ter d’une amende de l’ordre de 350 000 euros. L’affaire
doit en même temps faire face à une pro- cédure de redresse- ment judiciaire. Depuis plusieurs jours, son P.D.G. Sébastien Braems
“Le retour aux 90 km/h ne va pas changer grand-chose.”
On conseille aux employeurs de travailler sur l’attractivité de leur entreprise”, observe Céline Demoly, la directrice de Pôle Emploi Pontarlier.
avait déjà terni son image. L’amalgame opéré par cette récente décision du Conseil
s’active donc à rassurer les clients, donneurs d’ordres privés et collectivités territoriales. “Je
C’ est à dire : Que peut- on dire du marché de l’emploi dans le Haut-Doubs ? Céline Demoly : Au dernier tri- mestre 2018, le taux de chômage était de 5,9 % sur le bassin de Pontarlier, contre 7,7 % dans le Doubs. L’écart est significatif. Les employeurs du bassin pon- tissalien ont été interrogés sur leurs besoins. Cela représente 2 430 intentions d’embauche pour 2019 contre 1 900 un an plus tôt. À titre comparatif sur Morteau, le niveau se situe à 1 230 inten- tions d’emploi en 2019. Il y a de réelles tensions surtout sur le bassin pontissalien. Càd : Quels sont les secteurs les plus touchés ? C.D. : On note une forte demande dans les services : aide à domicile, restauration, com- merce… Càd : L’employabilité est sou- vent conditionnée à la maî- trise des outils numériques ? C.D. : C’est un vrai défi. Les agences Pôle Emploi emploient souvent des “service civique” missionnés sur l’inclusion numérique. On a des forums en ligne où les employeurs dispo- sent d’un stand virtuel avec des offres d’emploi. Chaque mardi, on organise des rencontres phy- siques entre employeurs et demandeurs d’emploi. Càd : Quelles sont les alter- natives aux offres insatis- faites ? C.D. : On fonctionne de préfé- rence sur une offre accompa- gnée. L’employeur est tout de suite informé sur les difficultés de recruter dans son domaine. À partir de là, on effectue des recherches en ciblant des com- pétences transférables. Exem- ple : une personne qui travaille dans le nettoyage a développé des compétences en hygiène qui peuvent être transposables en
restauration ou dans l’agro-ali- mentaire. Inversement, on conseille aussi aux employeurs de travailler sur l’attractivité de leur entreprise pour être plus en phase avec le niveau d’exigence des salariés. Moins d’horaires coupés, plus de sou- plesse dans le management, une meilleure ambiance de tra- vail…Pour recruter aujourd’hui face à la Suisse, on ne peut plus se limiter aux seules compé- tences professionnelles mais on doit aussi prendre en compte tous les frais annexes : loge- ment, transport, garde d’en- fants… Càd : Il existe d’autres leviers pour recruter en situation de plein-emploi ? C.D. : On a souvent tendance à ignorer unemain-d’œuvre dis- ponible chez les plus de 50 ans. On peut aussi signaler le ren- dez-vous “# vers un métier” qui a lieu le mardi dans toutes les agences Pôle Emploi. On pro- pose alors à un employeur de venir présenter son entreprise à des demandeurs d’emploi. C’est un rendez-vous qui fonc- tionne assez bien. On veut sur- tout éviter qu’un employeur renonce à son projet de recru- tement et prenne des mesures au détriment de son activité. Càd : Pôle Emploi est-il tou- jours habilité à monter des formations ? C.D. : Tout à fait. On l’a fait l’an dernier en proposant à 9 personnes de se former au métier de menuisier-agenceur de cuisine. Cette formation était pilotée avec les compagnons du devoir. On travaille dans cette logique avec Kéolis toujours en recherche de conducteurs de cars. On voudrait aussi monter un projet pour former des aide- fromagers ayant aussi le permis pour effectuer le ramassage du lait dans les fermes. n Propos recueillis par F.C.
Sébastien Braems, P.D.G. de Franche-Comté Signaux (photo archive Càd).
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