Journal C'est à Dire 255 - Juin 2019

P L A T E A U D E M A Î C H E

Les visages de l’art contemporain Charquemont La sixième édition de la Biennale d’Art Contemporain se prépare à Charquemont. Elle aura lieu du 12 au 15 septembre. Une trentaine d’artistes qui incarnent par leur style l’art contemporain investira les 600 mètres carrés d’exposition.

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tions. Les esprits jubilent, et de ce bouillon de culture s’échappe le nouveau programme de la biennale qui doit être différent du précédent pour convaincre les visiteurs de venir y humer l’air de l’art contemporain. L’édition 2019 est un nouveau cru qui a ses propres saveurs. L’invité d’honneur est une invi- tée,Adela Burdujanu, une pein- tre née en Moldavie, installée désormais à Paris. Elle qualifie ses toiles de “vibrations variées” autour de la ville, une de ses sources d’inspiration dont elle saisit les ambiances et les atmo- sphères. Comme le veut la tra- dition à la biennale, Adela Bur- dujanu sera invitée à proposer

de l’association Le Sens de l’Art. Chacun y va de sa proposition avançant le nom d’un artiste repéré au gré de ses pérégrina-

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Charquemont à l’exception de Jean-Jacques Briquet qui a été invité à nouveau après avoir remporté le prix du public lors de la dernière édition. Plus de 2 000 visiteurs sont attendus. L’un d’entre eux aura la chance de gagner l’œuvre mise en jeu dans le cadre de la tombola. La Biennale des Arts de Char- quemont a aussi une portée

pédagogique. L’exposition est visitée par 650 enfants en moyenne des écoles du plateau. “C’est l’occasion pour eux de découvrir des choses qu’ils ne voient pas ailleurs. Les artistes jouent le jeu avec le jeune public” poursuit Gérald Cattin. La bien- nale est une bouffée de culture à la rentrée dans le Haut- Doubs. n T.C.

exposent plusieurs. Tous les artistes sont des professionnels. Pour la plupart, ce sont des gens que nous avons rencontrés à l’oc- casion de salons d’art contem- porain tels que le salon Art3F de Mulhouse et de Luxembourg.

une toile en lien avec “la coïncidence”, le thème choisi par les organisateurs, qui sera le fil rouge de cette sixième édition.

On ne s’interdit pas de style. En revanche, il faut que les prix de vente des œuvres soient accessibles. Comme à chaque fois,

“Prix de vente des œuvres accessibles.”

Le but est que tous les artistes qui exposent gratuitement l’in- terprètent à leur manière. “Nous attendons au total une trentaine d’artistes, sachant qu’il y a éga- lement les galeries, Le Syndrome de Stendhal de Pontarlier et Pictura de Besançon, qui en

nous recevrons les artistes du centre Arcadie de Haute-Saône qui accompagne des adultes en difficulté” détaille Gérald Cat- tin, le président de l’association Le Sens de l’Art qui organise l’événement depuis dix ans. Ces artistes n’ont jamais exposé à

Biennale d’Art Contemporain Salle des fêtes de Charquemont du 12 au 15 septembre Vernissage vendredi 13 septembre à 18 heures Invité d’honneur : Adela Burdujanu Entrée gratuite www.biennalecharquemont.fr

Adela Burjananu est l’invitée d’honneur de cette sixième biennale. Ici, l’œuvre “Ma trottinette”.

“Au Fil du Dessoubre”, le rendez-vous des moucheurs Rosureux Passionnée de pêche à la mouche, Sylvie Planchat a lâché son métier dans l’industrie pour ouvrir une maison d’hôtes et un magasin de vente d’articles de pêche.

C onfortablement instal- lés à l’abri de la pluie fine, Charles et Pascal scrutent depuis la ter- rasse de Sylvie Planchat le ciel surplombant la vallée du Des- soubre. Les deux pêcheurs engoncés dans leur waders atten- dent l’éclaircie synonyme d’éclo- sion de mouches de mai, des insectes dont les truites et ombres raffolent. Venus d’An- necy et de Chalon-sur-Saône, ces deux moucheurs passent trois jours dans lamaison d’hôtes “Au fil du Dessoubre” ouverte

par Sylvie Planchat à Rosureux en mai 2018 dans sa maison principale. Leur logement est situé à deux pas de la rivière de première

mentaire dithyrambique laissé sur le livre d’or. “On vient dans le Dessoubre parce que c’est une rivière d’exception et chez Sylvie parce que nous y sommes bien

Sylvie Planchat - ici avec son mari Pierre - a créé “Au fil du Dessoubre”, une maison d’hôtes et magasin de

catégorie à l’étage où logent Sylvie et Pierre, les propriétaires. Ils peuvent ici acheter leur carte, faire sécher leurs affaires, acheter

reçus, parce que nous ymangeons bien, parce que nous la connais- sons de longue date avec son mari” pré- sente le touriste cha-

“Une reconversion autour de ma passion.”

la “bonne mouche”, celle qui séduira la belle zébrée qui fait tant rêver. Ils succèdent à un groupe de Belges, qui, paraît-il ont adoré le séjour vu le com-

lonnais qui connaît le Dessoubre pour y venir depuis près de 30 ans. Sylvie sourit. Adepte de la pêche à la mouche et compétitrice depuis 12 ans, la propriétaire du gîte sait rece- voir et conseiller les pêcheurs. Le soir ou le matin autour de la table du salon, on parle pêche, on vit pêche. Son mari, Pierre, garde-pêche pour l’A.P.P.P.MA. de la Rêverotte n’est jamais bien loin pour aussi donner les bons conseils aux touristes venus taquiner la truite, et la régle- mentation à suivre. Pour les Planchat, le Dessoubre est la plus belle des rivières. “J’ai choisi l’an dernier de quittermonmétier dans l’industrie pour ouvrir cette maison d’hôtes car j’aime le contact avec les gens et parce que j’aime la pêche. C’est une recon- version autour de ma passion.”

pêche à la mouche à Rosureux.

soins, si bien qu’elle n’a plus le temps de se rendre sur les berges avec sa canne. “C’est ce que j’aime, et je ne regrette rien. J’ai l’impression d’être toujours en vacances, analyse la propriétaire. J’ai décidé également d’ouvrir un magasin de vente en ligne d’articles de pêche pour la marque Devaux.” Une mouche spéciale “Dessoubre” a d’ailleurs été créée. Promoteurs de la pêche, les Plan- chat sont des ambassadeurs de la rivière et du territoire. Ils font

Depuis un an, les clients répon- dent présents. Le couple a écumé les plus grands salons de pêche à Paris, Saint-Étienne, Cler- mont-Ferrand, en Belgique, pour communiquer. Pierre, le mari, dispose de nombreuses connais- sances dans le milieu. Il répond bien volontiers au téléphone quand des étrangers l’appellent pour connaître le niveau d’eau du Dessoubre. Les clients appré- cient. La maîtresse de maison prépare à convenance les repas avant le coup du soir, moment choisi par les poissons pour pas- ser à table. Sylvie est aux petits

travailler également des guides de pêche locaux, renvoient lorsqu’ils sont complets des tou- ristes chez d’autres profession- nels. Ici, le client est roi… sauf lorsque l’un d’eux commande une truite à dîner. Un crime ! “On préfère les acheter en pois- sonnerie” dit la maîtresse de maison. Le no-kill et la pêche à la mouche sont un art de vivre. Il faut compter 30 euros la nuit par personne en basse saison. Quelques réservations sont encore possibles cet été. n

Sylvie Planchat pêche à la mouche et accueille les touristes dans sa maison d'hôtes, à Rosureux.

Contact : www.aufildudessoubre.fr

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