Journal C'est à Dire 255 - Juin 2019

V A L D E M O R T E A U

Il n’y a pas d’âge pour apprendre à surfer sur Internet Morteau Le C.C.A.S. de Morteau lance une opération originale à destination des seniors. Il leur propose une formation de neuf mois pour apprendre à se servir d’Internet.

En bref…

l Maîche La Ville de Maîche vient de publier son nouveau Guide pratique de Maîche. Financé intégralement par des annonceurs, il recense tous les services et les infrastruc- tures municipales, ainsi que les adresses en matière de restau- ration, santé, associations… Ce nouveau guide est disponible en mairie. l Racontotte Le nouveau numéro de la revue de nature et traditions comtoises La Racontotte est sorti. Avec un article notamment sur les “héca- tombes silencieuses” liées à la disparition inquiétante des oiseaux dans nos campagnes, ainsi qu’un article historique sur le site de Consolation au début du XX ème siècle. En vente 6 euros chez les marchands de journaux. l Pontarlier Le conseiller départemental Pierre Simon a été officiellement investi par La République En Marche pour porter les couleurs du parti présidentiel aux élections muni- cipales de mars 2020 à Pontarlier. Au début de l’été, le maire sortant Patrick Genre n’avait toujours pas fait état de ses intentions pour briguer, ou non, un nouveau mandat.

S i les plus de 60 ans représentent près d’un quart des internautes Français (N.D.L.R. : étude les Senioriales 2017), nombreux sont ceux qui n’ont encore jamais utilisé Internet. Ils sont pris dans la fracture numérique que le Centre Communal d’Action Sociale de Morteau va contri- buer à réduire à son niveau avec “les Cafés connectés”. Cette initiative ori- ginale menée en lien avec l’Union dépar- tementale des C.C.A.S. et La Poste a pour objectif de permettre aux seniors qui le souhaitent de se familiariser aux usages du web en utilisant une tablette tactile. Pour cela, ils suivront une for- mation de 9 mois, dont les trois premiers seront animés par un formateur. Ensuite, ce sont les agents du C.C.A.S. de Morteau qui prendront le relais. Les ateliers, dont le premier aura lieu le 9 septembre, se dérouleront une fois par semaine pendant deux heures. “Ce dispositif s’adresse aux grands débu- tants” précise Léa Guillaume, directrice du C.C.A.S. de Morteau. Elle souligne que le nombre de places est limité à quinze pour cette première édition des Cafés connectés. À force de pédagogie, les participants vont découvrir progressivement com- ment fonctionne le web, et ce qu’il peut leur apporter au quotidien. Pour cela,

le C.C.A.S. va mettre à leur disposition pendant toute la durée de la formation des tablettes tactiles et des clés 4 G pour ceux qui n’auraient pas de connexion Internet à la maison. L’ob- jectif est que les seniors puissent mettre en pratique à domicile ce qu’ils ont appris lors des ateliers. “Nous avons fait le choix de tablettes car l’approche du numérique est plus ludique sur ce support. C’est différent de l’ordinateur qui est plus un outil de travail” indique Léa Guillaume. En utilisant leur tablette tactile, les nouveaux internautes vont apprendre à faire des recherches sur le web, à consulter les mails, à envoyer des pho- tos, à télécharger des applications comme des jeux de mémoire, à regarder la météo, voire à entreprendre des démarches administratives en ligne, une pratique devenue incontournable dans le monde moderne. Les Cafés connectés sont ouverts à tous les seniors de la communauté de com- munes du Val de Morteau qui ont plus de 60 ans. Le prix de la formation est de 80 euros. Ce tarif est réduit à 50 euros pour les participants de Mor- teau titulaires de la Carte Avantages Seniors. Ils peuvent se la procurer auprès du C.C.A.S. local au prix de 10 euros. n

Les Cafés connectés sont ouverts aux seniors du Val de Morteau qui veulent apprendre à se servir d’Internet.

Renseignements et inscriptions : C.C.A.S. de Morteau - Tél. : 03 81 68 56 86

Publi-information Plus d’espace pour plus de confort pour les oreilles L’audioprothésiste Frédéric Nadler vient d’agrandir son cabinet pour créer une nouvelle cabine de dépistage des troubles auditifs et un espace dédié au test des appareils auditifs connectés.

L’audio- prothésiste Frédéric

Nadler accorde

une grande importance au suivi de ses clients.

I nstallé à Morteau depuis 17 ans, à deux pas d’Intermarché, l’au- dioprothésiste Frédéric Nadler vient d’agrandir son cabinet en rénovant les locaux mitoyens à ceux qu’il occupe. En augmentant la surface de son espace de travail, il améliore

lement la création d’un espace entiè- rement dédié aux tests des appareils auditifs connectés à une tablette ou à une télévision. Ces appareils, discrets

encore la qualité de la prise en charge des clients. Les travaux lui ont permis de créer une nouvelle cabine de dépis- tage des problèmes d’audition. Elle est insonorisée et équipée d’appareils de contrôle performants. “Cette cabine est moderne. Nous avons à notre dis-

dans lequel évolue la personne, et adap- tent le réglage. Ce sont plus que des appareils auditifs car ils peuvent aussi se connecter en Bluetooth au téléphone portable, à la télévision” détaille Fré- déric Nadler qui dépiste gratuitement les troubles auditifs. Les appareils auditifs vendus par l’au- dioprothésiste sont garantis quatre ans et le service est assorti d’une période d’essai. Par ailleurs, le plafond de remboursement de la Sécurité sociale vient d’être sensiblement relevé à la faveur des assurés. Pourquoi se priver de bien entendre ? n

position du nouveau matériel pour réaliser des mesures in vivo, et régler avec plus de précision encore les appa- reils auditifs pour le confort de la per-

au creux de l’oreille, peuvent se gérer depuis une application smartphone. Le réglage est sur-mesure en fonction de l’en- vironnement dans lequel la personne se trouve. Son confort auditif est de qualité. “Le côté

sonne qui les porte” explique Frédéric Nadler. La mesure in vivo est un moyen qui per- met à l’audioprothésiste d’ob- tenir des informations précises sur les niveaux sonores au tympan et d’ajuster ainsi les

Des réglages toujours plus précis.

prothèses auditives. “Cette cabine est équipée des dernières techniques d’adaptation” dit-il. L’extension des locaux comprend éga-

esthétique de ces appareils progresse au même titre que leur performance. En mode automatique, ils analysent eux-mêmes l’environnement sonore

Un nouvel espace dédié aux tests des appareils auditifs

connectés a été créé.

Made with FlippingBook - Online Brochure Maker