Journal C'est à Dire 251 - Février 2019
V A L D E M O R T E A U
Leur hiver ensoleillé Ski La skieuse du Chauffaud Céline Chopard-Lallier, 2 ème de la Transjurassienne, retrouve des sensations après deux hivers manqués. Pierre Tichit pour sa première saison chez les seniors se rassure.
En bref…
l Architecture Un architecte-urbaniste ou paysagiste du C.A.U.E. (Conseil d’architecture, d’ur- banisme et de l’environnement sera à la dis- position du public pour conseiller sur tout projet de construction ou d’autocons- truction : le mercredi 6 mars à Morteau (15 heures à 17 heures) au 6, rue Barral et le mardi 26 mars à Maîche (15 heures à 17 heures) à la Maison des services 24, rue Montalembert Ces conseils sont sur mesure, neutres et gratuits. Prendre rendez-vous en téléphonant au 03 81 82 19 22. l Camping "# ! # "# "# # ! #"!# # # "! " " "! # "# !# " "! # " #" # "# # " !! ! " # "# # # l Exposition L’association Art et Foi Haut- Doubs a préparé une expo- sition artistique sur le thème “La Création : la Genèse, du big-bang au réchauffement climatique”, ouverte jusqu’au 3 mars prochain à la chapelle des Annonciades de Pontar- lier. Entrée libre. Renseigne- ments au 03 81 39 10 41.
E lle est prudente Céline Chopard-Lal- lier, humble égale- ment. Rencontrée quelques jours avant la Transjurassienne (10 février dernier) lors d’un entraînement sur la piste de fond du Gardot à Montlebon, la skieuse du Team Crédit Nordique Agricole s’in- terrogeait sur sa capacité à per- former sur les longues distances (68 km). Il faut dire que ses deux dernières saisons ont été pertur- bées par des ennuis de santé, notamment à un mollet. Ses doutes se sont envolés à mesure que les kilomètres ont défilé entre Lamoura et Mouthe : Céline a décroché la seconde place en 2 h 54 min 11 s derrière la référence Anouk Faivre-Picon (2 h 51 min 55 s) et devant Alicia Choron. Les trois font partie du même team : “Je ne m’y attendais pas et je suis heureuse puisque l’on partage le podium avec les filles du team. Pour ma première Transju, les conditions étaient parfaites avec un vent de dos et une neige supra glissante” témoigne après coup l’athlète déjà victorieuse des Foulées blanches (42 km). Après deux années en dents de
scie, Céline avait souhaité ne pas intégrer l’équipe de France “pour revenir sans trop de pression” dit- elle. Mission réussie. Licenciée au Ski-club du Val de Morteau, elle frappe à la porte d’une sélec- tion pour la Coupe d’Europe. L’étudiante en licence de com- merce à Annecy tentera de pré- server cette bonne forme jusqu’à avril, date de la fin des compé- titions. Début juin, il sera temps de reprendre le chemin des bancs de l’école… De son côté, le skieur mortuacien PierreTichit (21 ans) s’est débar- rassé - lui aussi - de certains doutes : “C’était ma première sai- son chez les seniors. Après des débuts difficiles, je suis bien revenu donc j’espère réaliser une bonne fin de saison.” Le Mortua- cien a terminé 10 ème de laTransju et obtenu une 7 ème place pas très loin de Maurice Manificat (médaillé de bronze en relais lors des J.O. de Pyeonchang) au pla- teau des Glières (Haute-Savoie). Du 26 février au 16mars, il défen- dra les couleurs de la France aux Mondiaux universitaires en Rus- sie. Avant ce départ, il donnait des cours de ski de fond au Gar- dot. La passion du fond jusqu’au bout… n
Céline Chopard-Lallier et Pierre Tichit.
Le français au quotidien pour les migrants du Haut-Doubs Au même titre que d’autres organismes mandatés par l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration, le G.R.E.T.A. du Haut-Doubs propose aux migrants différents modules d’ap- prentissage de la langue française. Formation
lification, option Français Langue Étrangère ouD.A.Q. F.L.E. “Le candidat s’inscrit alors dans une démarche d’in- sertion professionnelle. il est forcément inscrit à Pôle Emploi” , complète Béa- trice Lavier. Le D.A.Q. F.L.E. comprend 234 heures de cours dont un stage de 2 à 3 semaines en entreprise. Cemodule donne droit à une rémunération. “On organise quatre sessions à Pontarlier et àMorteau. On fonctionne sur la base de 12 personnes par groupe. C’est sou- vent complet. Quel que soit le dispositif, on est toujours positionné sur des for- mations individualisées avec des mises en situation concrètes. Au G.R.E.T.A., l’outil informatique est au cœur de la formation. On apprend aux stagiaires à se connecter sur les sites de Pôle Emploi, de la C.A.F., de l’assurance- maladie…” Chaque session se termine de façon très conviviale avec des échanges où chacun apporte des spécialités de son pays. “On s’est beaucoup inspiré du travail réalisé par Blandine Duquet, de l’association Repair, qui a écrit le livre de recettes “Le goût du partage.” La cuisine reste un exercice très for- mateur. Cela impose d’écrire une recette, d’aller chercher des ingrédients… On apprend en faisant.” À l’issue de chaque session, les candi- dats ont la possibilité de passer un diplôme d’étude en langue française validant leur niveau A1, A2, B1… n
L e parcours d’intégration du migrant débute à l’O.F.I.I. où il va bénéficier de plusieurs prestations d’accueil dont un test d’évaluation linguistique.À l’issue de cette première rencontre, il signera un contrat d’intégration républicaine ou C.I.R. avec l’engagement de suivre des formations favorisant son intégra- tion en France. L’apprentissage de la langue figure bien sûr au programme de ce parcours. L’objectif initial étant d’acquérir les bases du français pour se débrouiller dans la vie quotidienne.
personnes souhaitant se familiariser avec la langue deMolière. “Les migrants sont généralement orientés par l’O.F.I.I. Certains viennent par le biais des asso- ciations, du C.C.A.S., de Pôle Emploi ou même en direct” , note Bénédicte Lavier, secrétaire générale du G.R.E.T.A. du Haut-Doubs. Au sein du pôle langue placé sous la responsabilité deVanessa Raison, deux dispositifs sont proposés aux migrants. “Ils commencent en général par le Dis- positif de Formation Linguistique conçu
pour apprendre ou réappren- dre le français. Ce module comprend 180 heures de cours réparties sur dix semaines. C’est un enseigne- ment assez pragmatique avec des sorties organisées aumarché, à la bibliothèque.
“Cinq sessions sur les sites de
Cette formation de base peut s’étaler de 50 à 200 heures suivant le score obtenu au test linguistique. L’O.F.I.I. offre également la possibilité aux candidats
Morteau, Maîche et Pontarlier.”
Les stagiaires en Français Langue Étrangère doivent également faire un stage en entreprise.
d’améliorer la maîtrise de la langue avec des formations complémentaires préparant au niveau A2 nécessaire pour la carte de résident et B1 oral pour l’accès à la nationalité française. Le G.R.E.T.A. du Haut-Doubs qui intè- gre un pôle langue est ainsi habilité à accueillir des migrants et d’autres
Cette année, on propose cinq sessions sur les sites de Pontarlier, Morteau et Maîche” , détaille Sandra Monnet en charge de ce dispositif au G.R.E.T.A. du Haut-Doubs. Après avoir acquis les bases du français au quotidien, il est possible d’enchaîner sur le Dispositif en Amont de la Qua-
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