Journal C'est à Dire 251 - Février 2019
D O S S I E R
Dominique Joly, Monsieur sécurité
“La Giboulette” pour étancher la soif et les petites faims
V oilà 13 ans que Domi- nique Joly arpente les pistes du Meix Musy. Il a commencé comme saisonnier et désormais, il est, avec Cédric Riedo, un des deux salariés à plein temps de la com- munauté de communes sur la
station. L’été, c’est au camping du Cul-de-la-Lune à Morteau qu’on le trouve. “J’ai commencé ici comme perchman. Jem’occupe désormais de la sécurité et des secours” dit-il. Le jour de notre visite, il est allé à la rescousse d’un jeune skieur
qui avait fait une chute dans la piste de la forêt. Bilan : une épaule démise et une fracture du poignet. “Heureusement, ce genre de problème n’arrive pas tous les jours” dit-il.Avec Cédric Riedo, c’est lui qui a géré la révi- sion complète des téléskis du Val de Morteau entre 2012 et 2017. Et quand la station fonc- tionne, il veille scrupuleusement à la bonne marche des équipe- ments, du fil-neige au téléski du grand Meix Musy. En tant que responsable de la sécurité du site, il prend toujours autant de plaisir à tendre les perches aux skieurs. “J’aime par- ticulièrement le fil-neige et le baby car on aide les gamins et on a un bon contact avec les gens.” S’il prend également du plaisir à aller skier dans les grandes stations des Alpes, il dit avoir un attachement particulier pour le Meix Musy car ici, “il y a une vraie dimension familiale.” Dans samission,Dominique Joly est épaulé par d’autres profes- sionnels : Ludovic Poix, pompier volontaire, et deux pisteurs- secouristes,Angélique Boucard et Timothée Dubois. n
Une nouvelle aventure professionnelle pour Cécile Comte.
L ongtemps tenu par Pascal Viennet, le snack-bar du Meix Musy a été repris cette saison par Cécile Comte. Un nouveau challenge pour cette jeune auto-entrepreneuse qui a choisi de se lancer un nouveau défi professionnel, elle qui faisait les saisons aux téléskis depuis une dizaine d’années. Elle a rebaptisé le snack- bar “La Giboulette”. “Le démarrage s’est fait sur les chapeaux de roues avec beaucoup de monde dès le premier jour d’ouverture des
pistes” dit-elle. Servant des boissons et de la petite restauration, elle a d’autres idées en tête pour dynamiser les lieux. Après le temps du rodage viendra celui des projets de déve- loppement. “Je tiens à remercier Jean-Marie Binétruy qui m’a permis de tenter ma chance, ainsi que les fournisseurs locaux qui sont d’une grande bienveillance” dit-elle. Cécile Comte privilégie en effet les circuits courts pour ses approvisionnements en boissons et en produits frais. n
Dominique Joly, responsable de la sécurité, aime toujours faire le perchman.
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