Journal C'est à Dire 251 - Février 2019

R E T O U R S U R I N F O

Ceux qui n’ont pas froid aux yeux

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Les collégiens de Morteau champions de France de cross

Stop ! La France silencieuse en a ras le bol. Depuis la mi-novembre, chaque samedi apporte son lot de dérives, voire d’abominations dans le cortège de plus en plus maigre des gilets jaunes. Les vrais, ceux qui croient en leur cause première (le pouvoir d’achat, sans doute est-il bon de le rappeler…) ne sont plus audibles. Les autres, ceux qui restent, anti- républicains, gauchistes, anarchistes et autres fascistes d’extrême droite sont devenus la lèpre d’un mouve- ment qui a perdu tout son sens. Les attaques monstrueuses aux sym- boles d’unité du pays - ça a com- mencé par le saccage de l’Arc de triomphe, ça s’est poursuivi jusqu’à la profanation de l’Histoire de France avec les inscriptions antisémites et les attaques infâmes contre le phi- losophe Alain Finkielkraut - sont certes le fait d’une minorité de cri- minels verbaux abrutis par les réseaux sociaux, mais elles montrent l’état de délabrement de l’unité natio- nale. Les ultras ont donc fini par totalement décrédibiliser un mou- vement social dont les revendica- tions tous azimuts brouillent le mes- sage premier. Le comble du ridicule a sans doute été atteint le week- end du 17 février où une des porte- parole du mouvement, la médiatique Ingrid Levavasseur a dû être pro- tégée par les forces de l’ordre pour quitter le mouvement sous les insultes. Il reste désormais à espérer que cette France silencieuse se réveille désormais pour prendre le dessus sur ces tentatives aussi pathétiques et qu’effrayantes des plus radicaux de créer le soulève- ment populaire et l’insurrection géné- rale. L’un de ces inconscients annon- çant même une prochaine tentative de coup d’État lancée par de sup- posés paramilitaires à sa botte ! On pourrait rire de ces attitudes irres- ponsables s’il n’y avait pas une frange de la population assez bête pour abonder dans le sens de ces dangereux meneurs. Et surtout, si on n’en rit plus du tout, c’est que les revendications constructives ont très vite laissé la place à des dis- cours dont le seul objectif est de déchirer le contrat social qui unit la République à ses citoyens. Le mou- vement des gilets jaunes est en train de se suicider. Dommage pour ses fondateurs. n Jean-François Hauser est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Ont collaboré : S. Garressus, N. Prétot. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Février 2019 Crédits photos : C’est à dire,Milani-Beaudoin, B.V.M., Casa Andaluz, J.-C. Delacour,Ville de Morteau. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner.

E n juin dernier, le journal C’est à dire avait présenté le plon- geur “fou” du Saut du Doubs, alias Robin Georges. Pro- fessionnel de la haute voltige, le jeune homme originaire de Haute- Savoie avait réalisé un salto depuis la chute, d’une hauteur de 21 mètres. Il a récidivé le 31 janvier dernier sous la neige ! Sa prouesse a été filmée et photographiée. “Les conditions étaient idéales, explique Robin. Je craignais un peu le point de départ, qu’il y a ait de la glace, mais avec la neige c’était parfait. On a posé une serviette de bain

au point de départ pour ne pas glisser” dit-il. Il a enchaîné trois sauts, son collègue Cyril Michel deux. Ce plongeon a été réalisé pour Loly Geoffray, une jeune fille âgée de 16 ans atteinte de muco- polysaccharidose Sanfilippo. Elle ne parle plus, ne marche plus et vit dans une coque. Loly est prise en charge en Institut médico-édu- catif et vit à Annecy. Une cagnotte a été mise en place pour récolter des dons et aider la jeune fille en payant ses traitements et acces- soires pour lui faciliter la vie (www.leetchi.com, Loly Geoffray). n

J our de gloire le 27 janvier dernier pour le collège Jean- Claude Bouquet de Mor- teau-Villers-le-Lac qui emmenait deux délégations aux champion- nats de France de cross. Après des épreuves départementales et régionales brillamment menées, deux équipes s’étaient qualifiées pour la phase finale des cham- pionnats de France U.N.S.S. de la discipline : une équipe de ben- jamins (classes de 6 ème -5 ème ) et une équipe de minimes (4 ème -3 ème ). Les benjamins ont réussi la prouesse du week-end en termi- nant sur la première marche du podium, champions de France de cross-country, “au terme de courses parfaitement maîtrisées” note l’encadrement présent à Bor- deaux. “Le classement par équipe prend en compte les résultats des 5 meilleurs coureurs sur les 6 au

Les deux équipes avec leurs profs d’E.P.S. accompagna- teurs. Au premier plan, l’équipe championne de France.

départ” précise Vincent Busch, un des professeurs d’E.P.S. accompagnateurs de l’équipe championne qui était composée de Morgane Bonnin, Fiona Lau- rent, Chloé Jeannenez, Aurèle Cuenot, Timéo Ligier (qui termine 3 ème de la course) et Léo Carlier. Les minimes n’ont pas démérité en terminant 20 èmes sur les 80 équipes présentes. L’équipe, éga- lement mixte, était composée de

Garance Rollet, Gabrielle Charnay, Fantine Gachod, Enzo Zaklinsky, Alexis Nappey, Tom Demougeot et Baptiste Barthod-Michel. “ Notre association sportive compte 300 licenciés sur les 2 sites (Morteau et Villers), et participe tous les mercredis à des rencontres locales, départementales ou plus” précise Vincent Busch, fier de ses jeunes troupes. n

Robin Georges et Cyril Michel ont plongé depuis la cascade du Saut du Doubs enneigée, pour la bonne cause. (photo J.-C. Delacour).

Ils achètent 865 000 euros les 55 hectares en zone comté

L e feuilleton autour de la vente de foncier agricole à Avou- drey est terminé. Le tribunal de Besançon a, mi-janvier, validé l’offre de rachat de 55 hectares de terrain (et unemaison) proposée par trois agriculteurs. Il a donc recalé celle proposée par la com- munauté de communes des Portes du Haut-Doubs, appuyée par la Chambre d’agriculture, de 10 000 euros inférieure (855 000 euros). Aucun appel ne devrait être déposé. Rappelons que le dossier avait échappé à la société d’aménagement foncier et d’établissement rural (S.A.F.E.R.) qui a perdu sa capacité de révision des prix dans le cadre de la liqui- dation judiciaire. Les trois agriculteurs, deux d’Épe- nouse, un de Naisey-les-Granges, récupèrent donc une partie des

terrains de l’ex-G.A.E.C. Boillin liquidé. “Je déplore la décision du tribunal, commente Albert Gros- perrin, président de la C.C.P.H.D. C’était une occasion unique pour la communauté de communes de posséder du terrain afin d’installer de jeunes agriculteurs et créer un espace de circuits courts avec 4 emplois à la clé. On s’incline. Là, c’est l’argent qui a commandé” dit-il. Les nouveaux propriétaires n’ont pas souhaité apporter de commentaires. Ils pourraient ins- taller un jeune agriculteur. La pro- fession qui se disait inquiète de la flambée du prix à l’hectare devra en tirer les conséquences. Cette vente pourrait en effet faire office de référence en termes de prix. Un lot de consolation : ces terrains restent dans le milieu agricole. Ils ne seront pas bétonnés. n

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La justice valide l’offre de rachat des terrains d’un G.A.E.C. liquidé à Avoudrey (photo archive Càd).

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